Nous pensions rédiger notre éditorial sur le troisième confinement national en France, qui a commencé le 3 avril à minuit et qui durera au moins un mois jusqu’au lundi 3 mai, aggravant encore la ruine économique du pays et son endettement déjà colossal, et sur l’élection présidentielle qui aura lieu en principe dans un an, avec la multiplication des candidatures et le retour des illusions électorales (d’où le dessin de Chard en une), mais nous reviendrons ultérieurement sur ces questions car nous avons appris, peu avant le bouclage de ce numéro et son envoi à l’imprimerie, l’incarcération au Royaume-Uni de la militante révisionniste Alison Chabloz.
Cette nouvelle, à la fois triste et fort inquiétante, est d’une importance considérable car cela signifie que, même en Grande-Bretagne désormais, il n’y a plus de liberté d’expression. Il nous paraît donc essentiel d’en dire quelques mots. D’autant qu’après Alison Chabloz, notre ami et camarade révisionniste, Vincent Reynouard, pourrait connaître un sort similaire, voire peut-être plus sévère encore.
Dans un jugement, qui hélas risque de faire jurisprudence, un tribunal britannique a en effet condamné une militante révisionniste, Alison Chabloz, à 18 semaines de prison (environ quatre mois), neuf mois fermes et neuf mois avec sursis, pour avoir diffusé du matériel et des messages jugés « grossièrement offensants sur les réseaux sociaux et niant l’Holocauste ». La condamnation fait d’Alison Chabloz la première personne au Royaume-Uni à être emprisonnée spécifiquement pour « négation de l’Holocauste », en vertu de la loi de 2003 sur les “communications”. L’organisation Campaign Against Antisemitism, qui a été fortement impliquée dans la poursuite de Chabloz, s’est évidemment félicitée de la condamnation, affirmant qu’elle « protégerait la communauté juive britannique contre elle et d’autres personnes qui diffuseraient ce genre de propos ».
Le Royaume-Uni est un des rares pays d’Europe et d’Occident à ne pas avoir de loi spécifique criminalisant « la négation de l’Holocauste », mais le Lobby a quand même pu trouver un biais pour emprisonner Alison Chabloz car la loi sur les communications interdit la transmission de messages ou de matériel via des réseaux de communications électroniques qui sont jugés « grossièrement offensants ou de nature indécente, obscène ou menaçante ».
Chabloz a été reconnue coupable par le Westminster Magistrates’ Court, et condamnée le mercredi saint, le 31 mars 2021, par le juge de district, Michael Snow, à 18 semaines de prison, dont neuf fermes. Chabloz, 57 ans, a déjà été condamnée pour des commentaires qu’elle a tenus lors d’une interview avec une station de radio de droite nationale en 2019.
« Les juifs, ils doivent arrêter d’endoctriner leurs enfants, vous savez, leurs grands-parents ont été gazés simplement parce qu’ils étaient juifs », a-t-elle dit. « Pas étonnant qu’ils deviennent des maniaques psychotiques. Ils sont endoctrinés dès leur naissance avec cette connerie, et ils font de même depuis des siècles, même avant l’Holocauste. »
Dans une autre interview radiophonique, Chabloz avait déclaré que « tout ce qui vaut la peine d’être contrôlé sera contrôlé par les Juifs ». Chabloz avait accusé les Juifs d’avoir « inventé l’Holocauste pour en tirer un profit financier ». « Le traitement par Hitler des Juifs européens a été causé par un mauvais comportement juif » a-t-elle ajouté, et elle a insisté sur le fait qu’il n’y avait rien de mal à dire que « Hitler avait raison ». Chabloz a affirmé que le juge qui l’avait condamnée avait été intimidé par le « lobby juif ». Elle a ensuite rendu publiques ses interviews sur son compte Gab.
Le tribunal a considéré que « la communauté juive devait être protégée et que les commentaires de Chabloz étaient grossièrement offensants ». Ce n’est pas la première condamnation de l’intrépide Alison Chabloz pour « diffusion de matériel antisémite ». Elle avait été condamnée en 2017 par le même tribunal, en vertu de la loi sur les communications, pour des chansons jugées antisémites qu’elle avait postées sur les réseaux sociaux, notamment les paroles suivantes : « Maintenant Auschwitz, temple sacré, est un luna-park pour les imbéciles, la zone de gazage est une imposture avérée… » et « L’histoire se répète, aucune limite à notre richesse, grâce à vos dettes, nous vous saignons à blanc. Nous contrôlons vos médias, contrôlons tous vos livres et votre télévision… » Elle avait alors été condamnée à 20 semaines de prison avec sursis par le Westminster Magistrates’ Court. « Les opinions nauséabondes d’Alison Chabloz sur les Juifs viennent des brasseries allemandes des années 1930 », a déclaré Stephen Silverman, directeur des enquêtes et de l’application de la loi pour l’organisation Campaign Against Antisemitism. Lequel s’est réjoui de sa condamnation à de la prison ferme : « Bien qu’elle ait déjà été condamnée pour des infractions similaires, elle a récidivé pendant la période de probation en utilisant Internet pour tenter de radicaliser les autres et de les convertir à sa manière haineuse de comprendre le peuple juif. Le verdict et la sentence d’aujourd’hui donnent enfin à la communauté juive justice et protection contre quelqu’un qui s’est fait une vocation de nier l’Holocauste et de diffamer les Juifs. Il envoie également un message clair à ceux qui pourraient être tentés d’emprunter la même voie. »
On peut donc fortement s’inquiéter pour Vincent Reynouard, exilé depuis le 16 juin 2015 à Londres, et qui pourrait lui-même être incriminé et condamné pour « négation de l’Holocauste », et éventuellement extradé en France où il a été condamné à ce jour à 23 mois de prison ferme, des peines en principe exécutoires. Comme le dit fort justement le rédacteur de l’excellent Bocage Info : « on connaît maintenant l’origine de l’expression « perfide Albion » : beaucoup de perfides et très peu d’Albion… »
Nos lecteurs peuvent écrire à la combative Alison Chabloz (par exemple une carte d’anniversaire : elle est née le 4 avril, jour de Pâques cette année), actuellement incarcérée. Anglo-Suisse, Alison est parfaitement francophone.
Voici l’adresse de la prison britannique où elle se trouve depuis le 31 mars :
Alison Chabloz
HMP Bronzefield
Woodthorpe Road
Ashford, Middlesex
TW15 3JZ
UNITED KINGDOM.
Car il est hélas à craindre que les prisonniers politiques ne soient de plus en plus nombreux dans les années qui viennent sur le Vieux Continent qui subit une terrible occupation, pas seulement celle des migrants essentiellement mahométans, mais aussi, quoique plus insidieuse, celle d’un certain Lobby dont on n’a le droit de ne rien dire, si ce n’est du bien.
Jérôme BOURBON, RIVAROL
Bel article de Jérôme Bourdon dans son ensemble, hormis le coup de patte mis au passage, aux » occupants mahométans ». La justice, elle aussi, aurait bien besoin d’égalité…
Bonjour, cela se confirme, l’Europe s’enfonce dans le totalitarisme et notre modèle devient la dissidence des années terribles de l’urss. Personnellement j’ai écrit à divers personnalités, intellectuelles, médiatiques, religieuses et … personne ne bouge ! ils ne répondent même pas aux courrier ! la majorité est comme toujours amorphe il nous reste plus qu’à retrousser nos manches et à affûter nos discours afin de dénoncer les mensonges qui s’installent dans tous les domaines et qui sont l’oeuvre du diable. Que Dieu nous vienne en aide.