Holodomor, le Génocide Indolore (au service de la politique)
Hier, l’Holodomor était faux parce qu’il était politiquement et médiatiquement faux, aujourd’hui il est vrai parce qu’il est devenu politiquement et médiatiquement vrai.
C’est ainsi qu’en 1932, Walter Duranty, correspondant à Moscou du prestigieux New York Times, recevait le non moins prestigieux prix Pulitzer (1) en écrivant que l’URSS faisait sa meilleure récolte en cinquante ans alors que, dans le même temps, les rues de Kharkov étaient jonchées de cadavres des victimes de la famine organisée par Staline contre l’Ukraine.
Quant aux journalistes qui faisaient des articles, preuves photographiques à l’appui, pour alerter et dénoncer la famine en Ukraine, ils n’étaient pas pris au sérieux, ils étaient discrédités, soupçonnés de rechercher la notoriété en faisant du sensationnel.
L’un d’eux, Whiting William, s’entendant quand même dire en toute franchise par la bouche d’un rédacteur en chef à qui il proposait son reportage photo « qu’à un moment où Washington envisageait d’établir des relations diplomatiques avec Moscou, on ne veut pas « en faire de trop » avec des histoires « désobligeantes » pour l’Union soviétique (2) ».
Qu’on se représente bien l’absurdité de la scène médiatique des années trente: alors que l’Allemagne était le seul pays occidental à surmonter la crise, à retrouver le chemin de la prospérité, à ouvrir une ère de progrès social, que l’Angleterre de John Maynard Keynes ne décollait pas du fond, que le New Deal de Roosevelt ne parvenait pas à sortir des millions de chômeurs américains d’une misère noire, que l’URSS s’enfonçait dans la famine puis dans les purges staliniennes, c’est après Hitler et l’Allemagne nationale-socialiste que la meute de la presse démocratique en avait.
Il y aurait bien une explication à ce mystère mais elle est raciale et en trois temps :
1 – Il faut remarquer que les bourreaux du NKVD qui menaient la collectivisation forcée des fermes à l’origine de la famine en Ukraine étaient majoritairement juifs, surtout à mesure qu’on montait dans la hiérarchie, tandis que les victimes, elles, étaient exclusivement slaves. On pourrait même avancer l’idée que cette collectivisation des terres n’était en réalité rien d’autre qu’une spoliation des seconds par les premiers.
2 – En Allemagne, par contre, ce sont les Aryens qui avaient le dessus, et les Juifs qui étaient menacés d’éviction.
3 – La presse occidentale, surtout aux USA, et le New York Times en est un exemple caricatural (3), était largement contrôlée par les Juifs.
Donc, la presse n’allait pas taper sur les coreligionnaires en Russie, mais sur les ennemis en Allemagne, c’est logique.
Pourtant, cette même presse et tout le milieu universitaire et politique d’Amérique du Nord et d’Europe de l’Ouest ressortent aujourd’hui, en occultant naturellement le rôle des Juifs en Ukraine, cette histoire presque oubliée, ce génocide indolore, l’Holodomor, pourquoi ?
Parce qu’aujourd’hui, les intérêts politico-médiatiques atlantistes ont changé, Hitler est battu, et l’objectif est de dresser les Ukrainiens contre les Russes, contre Poutine : donc l’Holodomor devient une réalité historique, certes, pas un devoir de mémoire, il ne faut pas exagérer et risquer de faire de l’ombre à l’Holocauste, mais quand même, une réalité dont les Russes doivent maintenant rendre compte.
Les Russes, bien sûr, ne l’entendent pas de cette oreille et défendent leur intérêt : il leur faut absolument éviter que l’Ukraine ne tombe dans l’escarcelle de l’OTAN. C’est ainsi qu’ils viennent, par exemple, de protester vivement au sujet du maillot de l’équipe de foot ukrainienne qui portait le slogan « Gloire à l’Ukraine, Gloire aux héros » lequel était aussi présent sur les uniformes des Hiwi et des SS ukrainiens pendant la Seconde Guerre mondiale.
Officiellement, c’est parce que pour eux, on ne doit pas mélanger sport et politique, mais c’est curieux, on ne les a pas entendu protester contre les équipes qui ployaient le genou, alors que ça aussi, c’est mélanger sport et politique.
En réalité, les Russes n’aiment pas qu’on leur rappelle que peut-être, les Ukrainiens, comme les Baltes, avaient des raisons de se ranger du côté des Allemands, alors, passant royalement sous silence l’Holodomor, ils jouent pour la nième fois la carte de l’antifascisme, ce sont eux, les Russes, qui sont les gentils, et les Ukrainiens, pas tous, mais ceux de la division Azov, manipulés par les Occidentaux, qui sont les méchants néonazis.
On voit donc que le statut de vérité du génocide ukrainien varie d’une époque à l’autre, d’un lieu à l’autre, en fonction de la configuration d’intérêt politico-médiatique qui règne.
On connaît un autre génocide pour lequel cela se passe comme cela : le génocide arménien.
Lorsqu’il s’agit de faire entrer la Turquie dans l’Europe pour dénaturer un peu plus son caractère blanc et chrétien, alors, il n’y a pas de génocide arménien.
Par contre, si la Turquie s’avise d’acheter des S400 aux Russes ou de fermer la base d’Incirlik aux Américains, là, donc, le génocide arménien devient une réalité historique.
Mais alors, un doute nous assaille, qu’est-ce qui nous garantit que la vérité intangible de l’Holocauste n’est pas, elle aussi, qu’une apparence reflétant un rapport de forces et une configuration d’intérêts politico-médiatiques susceptible, elle aussi, d’évoluer dans le temps et dans l’espace ?
Pour les nationalistes, tout ceci est catastrophique, eux qui pensaient que peut-être la vérité pourrait être une arme capable de redresser un rapport de forces écrasant contre eux vis-à-vis des mondialistes / immigrationnistes, ils doivent se rendre à l’évidence : non seulement la vérité n’aide pas les plus faibles, mais elle pourrait bien n’être qu’un instrument de domination entre les mains de celui qui déjà est le plus fort.
Ainsi, la vérité est un combat, perdu d’avance, parce que le combat est la seule vérité : il faut se battre, dans le vrai sens de terme, être le plus fort, et gagner.
Notes :
1 – Le prix Pulitzer est mal connu en France, mais c’est un prix très prestigieux qui récompense le meilleur journaliste de l’année, par exemple, au moment du Watergate, il a été attribué aux deux journalistes, Carl Bernstein et Bob Woodward, qui avaient découvert le pot aux roses.
2 – Reconnaissance de l’URSS par les États-Unis le 16 novembre 1933, premier ambassadeur Américain nommé en URSS, William Bullitt (de 1933 à 1936).
3 – Le New York Times a été racheté en 1896 par Adolph Och – membre de l’American Jewish Commitee – aidé en cela par le banquier Jacob Schiff parce que, disait Jacob, « cela pourrait être très utile aux Juifs en général»
Comme quoi, pour tuer des millions de gens en peu de temps, il n’y a pas besoin d’installation spéciale …
Merci pour cet excellent article sur l’Holodomor, qui est aussi un rappel opportun…
Très bel article … Merci
Très pertinent! de méme que dans les camps de la mort d’Eisenhower, il suffisait de laisser mourir sur place , sans rien , les prisonniers de guerre allemands
La catastrophe du début des années 1930 a balayé l’Ukraine, le Kouban, le Caucase du Nord, la région de la Volga, la région centrale du chernozem, l’Oural ont été très durement touchés ; ils ont été affamés en Biélorussie et en Moldavie, au Kazakhstan, des morts de faim se sont produites même en Sibérie. En Ukraine et partout, des représentants de différents peuples sont morts de faim: ukrainiens, russes, biélorusses, Juifs, Tatars, moldaves, allemands, Polonais, Kazakhs, grecs, etc. le Nombre de victimes de l’Holodomor ne sera jamais calculé définitivement — les conséquences de tragédies aussi massives ne peuvent toujours être estimées qu’approximativement. Les pertes humaines directes totales de l’URSS se sont élevées à 7-8 millions de personnes. En Ukraine, tout a été aggravé par le fait que le premier secrétaire du Comité central du PC (B), S. kosior, n’ayant pas de données fiables sur les rendements, a déclaré en 1931 que les plans élevés de production de pain, descendus «d’en haut», sont tout à fait réels et se sont plaints du sabotage de la part des paysans.
Amoureux de l’histoire-ouvrez la carte et regardez. Ne vous arrêtez pas là , n’étudiez pas l’histoire avec des tranches, mais plus en profondeur(surtout que les russes n’aiment pas). Il peut y avoir des erreurs, car il est écrit via un traducteur.
En tant que Slave suis reconnaissant à votre site d’avoir publié un article sur l’Holodomor , ce génocide volontairement oublié presque par tous.
Cependant je ne suis pas d’accord sur certains points évoqués par l’auteur.
1/. Tout d’abord je suis étonné que monsieur Goumain n’évoque pas que c’est n’était pas un seul Holodomor, mais trois Holodomors, trois famines.
2/. Il n’évoque pas non plus, ce qu’il est INADMISSIBLE, le nombre des victimes de ces crimes juifs: 7, 5 000.000 – Sept millions et demi Ukrainiens Blancs et Chrétiens – tous morts d’une faim organisé.
3/. C’est aussi inadmissible que, justement, vous ne précisez pas le fait que ces trois Holodomors, ces trois crimes contre l’humanité, ont été sciemment organisés par les juifs pour faire mourir les Blancs Ukrainiennens. Vu que récoltes de blé et de cereales ont été opulentes. Donc les Holodomors ont été bien une extermination RACIALE , et pas un acte politique.
3/. L’histoire, tout comme monsieur Goumain, « gonfle » le rôle de Staline concernant les Holodomors.
Or il n’a jamais signé personnellement un document avec lequel il ordonnait le saisi de la nourriture/céréales en Ukraina. Sa signature a été simplement imité et falsifié.
Staline était un homme de petite taille, fortement complexé – tare qui a servi aux juifs comme raison à « embaucher » ce premier. Par la suite ils l’ont programmé , et en plus ils l’ont entouré Staline des jolies femmes juives avec lequel il avait des enfants. Staline était simplement un pantin, une marionnette, un bouclier des juifs qui signait automatiquement les « oukaz » qui ont été préalablement décidés exclusivement par les juifs. Tout comme Macron aujourd’hui : pantin de la juiverie en France. Handicapé par sa petite taille, il se sentait bien dans sa peau une fois mis à un poste de pouvoir, sauf qu’il n’avait presque aucun pouvoir .
4/. Le nom des criminels -tous juifs- qui ont conceptualisé, mené et exécuté entièrement les trois famines anti- Blanches: Genrikh Yagoda, Lev Bronstein dit Trotski, Lazar Kaganovitch et « Nikolaï » Yezhov.
5/. C’est scandaleux de dire que les Russes ne veulent pas assumer leur rôle dans le crime des Holodomors.
Avez vous toute votre tête monsieur Goumain ? La population Russe, Blanche et Orthodoxe n’a jamais eu la moindre rôle dans cette famine organisé. Bien au contraire, et en tant que Slave moi-même, je le confirme, que la population russe était très solidaire avec l’Ukraina , mais le peuple russe était aussi dans une situation atroce et misérable car le judeo-bolchevisme exécutait un grand terreur sanglant sur eux – il leur été donc impossible à aider leurs frères en Ukraina. Il est vrai qu’il y avait de temps en temps des collabos larbins Slaves, mais ceux là n’avaient aucun pouvoir décisionnel – tout était verrouillé par les juifs.
6/. Vous dites que vous êtes un passionné de l’histoire. Puisque c’est comme ça, faites le travail comme il faut, et pas comme ça vous chante.
Car vous diffamez carrément les Russes. Or les Russes, la population dans les villes et à la campagne ne sont pas des Soviets. Les juifs et les communistes-larbins Blancs sont des Soviets judeo- bolchéviques.
Faites la différence, monsieur Goumain, au nom de la vérité.
Car la vérité nous rendre libres.
Merci pour ces précisions et développements, mais
1 – vous pouviez les apporter autrement qu’en faisant semblant de ne pas avoir lu l’article qui va dans le sens de votre thèse.
2 – En revanche, force est de constater que cette thèse n’est pas du tout celle de Poutine, pas officiellement en tout cas: arrangez-vous avec lui …