2021, Pardès, 128 pages, 12 €
Né français à Nice, le 4 juillet 1807, sous le Premier Empire, Garibaldi devient italien à l’âge de sept ans, lorsque Nice revient au royaume de Piémont-Sardaigne, après la chute de Napoléon. Mais l’Italie est morcelée, et en partie sous occupation étrangère.
Adhérant aux idées du mouvement Jeune Italie de Mazzini, qui milite en faveur d’une Italie libre et unifiée, le jeune homme, marin expérimenté, participe à un complot en Ligurie contre les Autrichiens, et doit s’exiler en Amérique du Sud.
C’est sur ce continent que va naître sa légende : il y rencontre sa femme, Anita, et se bat pour l’Uruguay, où il devient un héros national. Revenu en Europe, il participera aux guerres d’indépendance italiennes et son image de condottiere intègre lui vaudra une célébrité internationale. L’expédition des Mille en Sicile, la mort tragique d’Anita, la légende des chemises rouges, son goût des postures théâtrales, lui vaudront une extraordinaire popularité.
Il n’est pas une ville d’Italie qui n’ait une place ou une rue Garibaldi. Le personnage historique qu’il fut appartient à l’imaginaire collectif de la Péninsule. Il faut ajouter que l’enfant de Nice resta attaché à sa ville natale et que, en 1870, il vint se battre aux côtés des Français, comme le feront, par la suite, ses fils et ses petits-fils, en participant avec bravoure à la Première Guerre mondiale sur le front français.
Garibaldi meurt le 2 juin 1882 à Caprera, en Italie.
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Il est étrange de voir sur ce site le panégyrique de ce franc maçon ami du non moins franc maçon Mazziniet manipulé par lui. Type même du révolutionnaire professionnel il dervit l’intérêt de la franc maçonnerie internationale et par conséquent de ceux qui les manipulent et que nous vilipendons, sous des oripeaux prétendument nationalistes. Il ne faut pas oublier que le risorgimento a fait l’unité de l’Italie au détriment de la foi catholique et de l’Autriche dernier état encore catholique.
Pas plus que Bonaparte il ne saurait être un modèle à imiter.
Bonjour,
Je suis assez partagé à l’égard des idées maçonniques ( et bien d’autres) et des appartenances maçonniques de personnages intéressants, tel que celui-ci. Était-ce un effet de mode ? Un passage obligé ? Utilisaient-ils la maçonnerie pour faire avancer leurs idées révolutionnaires ? ou étaient-ils au service de la maçonnerie ? La maçonnerie est traversée par plusieurs courants et les différentes loges sont cloisonnées pour leurs travaux. Partagent-ils ( les maçons), des idées communes ? ou allant dans le même sens ? Sont-ils tous hostiles à l’Eglise ? Je ne le pense-pas. Beaucoup de cathédrales ont été construites par des « compagnons » et recèlent en leur sein, des symboles maçonniques.
Il semble qu’aucune preuve n’en a été apportée (cf. notice Wilipedia en italien:: « Benché Mazzini forse non sia mai stato massone, la Massoneria tentò di appropriarsi della sua figura e fu l’associazione stessa a commissionare il mausoleo all’architetto mazziniano Gaetano Vittorino Grasso » – bien que probablement Mazzini n’ait jamais été maçon, la maçonnerie tenta de s’approprier sa figure et ce fut elle qui commisionna la construction du mausolée à l’architecte admirateur de Mazzini, Gaetano Vittorino Grasso).
On cite une correspondance par laquelle Mazzini, répondant à un franc-maçon, refuse d’adhérer à la franc-maçonnerie, lui reprochant d’admettre des gens sans discernement et notamment sans critère national !
En tous cas s’il était en rupture avec le catholicisme taditionnel, Mazzini n’était certainement pas athée ni anti-chrétien, pas plus d’ailleurs que la franc-maçonnerie de son époque, prise dans son ensemble. L’orientation anti-chrétienne, et en tous cas anti-catholique, sera bien plus marquée par la suite dans la franc-maçonnerie des pays latins (France, Italie, Espagne) la franc-maçonnerie prétendant incarner une forme de progressisme politique et une conception laÏque (voire irreligieuse) de la société, en conflit direct avec l’Eglise catholique.
Je ne suis nationaliste d’aucun nation, sans pour autant être contre les idées nationalistes, que je tiens pour erronées sans aucun intérêt, des pertes de temps et d’énergie dans une vacuité. Néanmoins, j’admets volontiers qu’ il y eut dans le passé chez les tenants du nationalisme, des personnages hors du commun, passionnés et passionnants, qui ont marqué leur temps, Garibaldi était l’un de ceux-là.
Je rebondis sur le commentaire précédent, justifié, pour préciser que les éditions Pardes au nom kabbaliste sont coutumières, dans leur collection qui suis-je de 128 pages (clin d’œil ou pendant aux très politiquement corrects que sais-je? des PUF) de choix de publications étranges, se consacrant à des personnages souvent très proches ou ayant inspiré la Nouvelle droite, mouvement dont on ne saurait nier la dimension ésotérique, pour ne pas dire plus (on pense notamment aux accointances de son chef de file avec le marrane « orthodoxe » de sinistre réputation Matzneff), sous couvert d’un néo-paganisme humaniste et de références intellectuelles à Heidegger ou Nietzsche, ce dernier vouant une haine farouche au Christ. JN n’étant pas très catholique, manquant d’une solide doctrine et étant ouvert à tous vents se réclamant du nationalisme, ceci explique cela.
On se demande ce que vient faire un tel article sur le site de Jeune Nation, faisant l’apologie d’un gauchiste franc mac. On vire de bord?
J’ai écrit, il y a environ 40 ans, dans la revue Pardes. Cette revue, à l’époque, se définissait comme traditionnaliste et evolienne. J’ignore si cette maison d’édition est toujours dirigée par son fondateur M. Gondinet, mais consacrer un ouvrage à Garibaldi, est conforme à la ligne de pensée evolienne. Par delà, les supposées appartenances idéologiques de Garibaldi et d’autres, il faut reconnaître en lui l’homme différencié.