Il serait malvenu et douteux de remettre en question la présence innombrables de merveilles, au sein de la création artistique dans le monde et à l’échelon national.
On ne saurait trop se plaindre de fréquenter la beauté dans l’espace public (lorsque cette dernière existe encore), chez soi, au sein de la nature, au sein du cosmos inatteignable (dont les contrées et les limites nous laissent sans voix).
Mais alors, pourquoi donc vouloir « enfoncer des portes ouvertes »…me direz-vous ?
Car en effet, cette esquisse d’introduction et le débat qui pourrait s’en suivre ne devrait sans doute pas avoir lieu. Il devient de nos jours pourtant nécessaire, face à l’état avancé de délabrement national, face à la volonté des hommes politiques de notre pays de nous conduire vers le chaos.

Les situationnistes, dont il ne s’agit pas de se faire l’écho, avaient une phrase qui pourrait illustrer parfaitement une prise de position tranchée, en faveur de la beauté.
« Sa beauté n’est pas sa fin mais la conséquence de sa justesse », voilà qui en dit long sur l’étendue du sujet.
Il nous paraît capital de se positionner en faveur des belles choses, des beaux sentiments, des belles actions sans courir le risque de paraître ridicule. La vie n’est pas neutre, elle nous demande de prendre parti ardemment. Il n’y a pas d’hésitation possible entre la beauté et la laideur, la santé et la maladie, la bienveillance et la haine, le bien et le mal, l’ordre et le désordre, etc…
Capital, parce que les motivations de la création ne peuvent être le fruit de la provocation, de la recherche de notoriété, de la promotion des forces occultes multiples ou de l’appât du gain. Dans une société mondialisée en pleine mutation qui mets un point d’ honneur à éradiquer nos fondamentaux esthétiques millénaires, maintenir la position sur la ligne de front en faveur de la beauté et de ses archétypes est un devoir.
LE MIROIR DES CIVILISATIONS
Le rayonnement d’un pays n’est pas une notion abstraite. C’est un baromètre utile d’appréciation civilisationnelle. On ne saurait remettre en cause l’âge d’or de la civilisation romaine, l’Égypte de Toutankhamon, le règne de Louis XIV, la Renaissance italienne, etc…
Au sein d’une époque, le niveau de qualité des arts est une réalité factuelle. C’est par ce biais que l’on peut apprécier l’échelle des valeurs collectives.

Il est tout naturel d’admettre, que l’appréciation de la qualité d’une oeuvre d’art est sous la responsabilité de chaque individu, qui jugera (vraisemblablement) en fonction de sa sensibilité, de sa culture (que cette dernière soit générale ou artistique) et de sa nationalité (aspect souvent négligé mais qui a son importance, puisque le principe de nationalité est lié aussi à la culture).
Mais il existe de façon immuable, un certain nombre de critères sur lesquels toute personne honnête intellectuellement doit s’accorder.
D’aucuns diront que dans le domaine de la beauté l’évaluation du niveau d’une oeuvre d’art ou d’un objet esthétique est une affaire singulière, mais ce positionnement en la faveur de la défense de la liberté d’appréciation est une impasse.
Les dangers de cette impasse semblent tomber sous le sens, car cela permet fatalement de justifier tout et n’importe quoi, le meilleur comme le pire, la grandeur comme l’ignominie et bien plus encore…
La cérémonie d’ouverture des jeux olympiques qui s’est tenue à Paris en 2024 est un exemple flagrant, car dans ce spectacle ignoble le régime politique en place a tout justifié.
L’esprit de liberté (avec le ralliement aux idéaux de 1789), la liberté de création, la promotion du partage et du « vivre ensemble », l’acceptation de la différence ethnique (argument infondé puisque cela suppose d’accepter inconsciemment aussi les agissements brutaux, les actes terroristes sur notre sol au nom de la « différence », nommément citée parce que in fine, la grande majorité des personnes ne retiendra de ces actes terroristes que le « Non à l’amalgame ! » et par voie de conséquence l’acceptation de la promotion de la différence ethnique), la vulgarité et tant d’autres perversités du même acabit, avec notamment la promotion en mondovision d’une catégorie d’individus sexuellement indifférenciés et aux comportements incompatibles avec une société saine.
S’ajoutera à cette liste déjà trop longue, le dynamitage de nos fondamentaux spirituels et religieux, au travers du catholicisme. L’omniprésence de la laïcité, son omnipotence est l’argument phare de cette perversité de l’appareil d’État. Il est donc tout naturel de rappeler et de marteler que le principe de laïcité est en réalité un anti-catholicisme de combat devenu religion de « leur république ».
Comme il fallait s’y attendre, ce qu’il reste du « peuple français » a suivi le mouvement avec une niaiserie des plus grotesques, toujours à l’heure pour nous refaire le coup du… »fier d’être français ! ».
Curieuse façon de se sentir français, une fois par an et sur des bases philosophiques totalement fausses, qui plus est !…allez comprendre…?
Nous devons regarder avec un intérêt curieux les autres formes d’art et de création cela va de soit, mais il est impératif de garder un regard critique, une liberté d’appréciation sur des bases d’arguments stables. Les tribus africaines, par exemple, ont développé une certaine forme « d’art » ou de « beauté » regroupant un certain nombre de qualités plastiques. Mais des bases de réflexion bien fondées ne peuvent pas mettre sur un pied d’égalité un masque togolais et la Victoire de Samothrace, ou un tableau de Charles Le Brun.
Cela démontre bel et bien que le niveau de grandeur d’une civilisation, impacte également l’univers de la beauté et des arts de cette dernière et que la prédominance de cette beauté dans la culture est un baromètre utile d’appréciation.

TEL MAÎTRE, TEL DISCIPLE
La laideur endémique qui affecte toutes les sphères de la création dans notre pays est un désastre majeur, car tout est fait en dépit du bon sens, de la bienséance esthétique.
Dans le domaine des arts, le niveau de la création picturale est calamiteux, médiocre, abyssal. Voilà ce qu’il faut retenir, dans ce milieu totalement verrouillé de l’art contemporain où n’importe quel individu se revendique artiste. Il suffit de prendre le temps de regarder « l’offre esthétique » de ces énergumènes pour saisir l’ampleur de leur incompétence, quand leurs travaux ne font pas la promotion de valeurs incompatibles avec le respect de la morale.
Notre société est malade, souffrante et totalement contaminée par toutes ces âmes errantes, malveillantes et qui nuisent, en conscience ou non.
Même constat dans le domaine de la sculpture et ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’atelier Missor, à qui nous devons la splendide sculpture de Jeanne d’Arc de Nice, est devenu la cible d’une cabale agressive nourrie, créée et entretenue par les pouvoirs publics. Les quelques élus locaux de « leur république » qui semblent défendre l’emplacement de la statue de la Sainte ne nous ferons pas le coup d’un élan de patriotisme, car tous complices et donc coupables de l’état dans lequel notre pays est plongé.
De plus dans toute situation, le régime politique aux commandes sait parfaitement établir deux camps (opposés en apparence), pour alimenter la discorde et donner la victoire à l’anti-france.
Les français non-reniés ne pourront pas se plaindre puisque il existait de façon certaine dès le postulat de départ, des opposants (de carton) à la decripitude nationale…la faute à pas de chance…mais qu’importe…la prochaine occasion de victoire sera la bonne…etc.
Désert qualitatif également dans le domaine de la littérature, où l’on ne compte plus le nombre d’écrivains (dont le passage à des émissions littéraires semble pourtant légitimer leur fonction) qui se définissent comme tel et dont le travail consiste à coucher sur le papier une série d’événements ou de faits dont l’insignifiance est indubitable, avec généralement le descriptif complet de leurs névroses dont il est inutile de se faire l’écho ici.
Le domaine musical n’est pas en reste, devenu un désert de propositions esthétiques de qualités. On ne compte plus la quantité impressionnante de jeunes gens, fraîchement sortis de l’adolescence, grattant un peu la guitare, sans talent, à la tenue vestimentaire inqualifiable (promotion LGBT de rigueur), sans aucune formation musicale la plupart du temps, énumérant leur journée à l’épicerie du coin, condamnant le « supposé » totalitarisme masculin patriarcal, défendant le droit des femmes à se libérer (on se demande bien de quoi ), condamnant certains dirigeants politiques mondiaux, l’existence de quelques épisodes historiques décapants, etc…
Tout cela, à grands renforts de belles idées sur le partage avec le reste du monde (voire le continent africain ce qui est le nec plus ultra), le changement de nos habitudes alimentaires, les dangers du réchauffement climatique, la promotion du woke, du « tout électrique”… la voiture, la trotinette, la bicyclette, la tondeuse à gazon, le barbecue, la planche à voile, la brosse a dents, l’hélicoptère, l’Airbus, le Rafale et plus si possible…
L’humanisme juvénile decervelé (et surtout politisé) est la clef de voûte de cette posture intellectuelle de comptoir.
Les raisons de ce désastre n’ont qu’une seule et unique cause : le manque d’intérêt pour la beauté, sa recherche, sa défense, sa promotion. L’incapacité à créer, à créer une oeuvre, un travail esthétique convenable, équilibré, qui sera lui-même la source d’une oeuvre respectable qui suivra, et ainsi de suite afin de contribuer à construire davantage de cercles vertueux et un socle pérenne national de qualité. Les actions politiques sont des faits et ces dernières sont menées dans un but bien précis. Ici, il s’agit encore et toujours de détruire la France et nous avec.
Toute cette mascarade pseudo culturelle reste au diapason de la situation politique dans notre pays. Elle en est même la garantie, puisqu’elle contribue à maintenir cet état de pré-chaos national permanent.
Rien n’est fait pour élever les âmes, parce que cela représenterait un danger pour l’état profond si nos concitoyens commençaient à adopter massivement une attitude de début d’analyse de la situation.
Il suffit d’énumérer le nombre de séries policières télévisées, où il est question d’enquêter sur des meurtres abominables, des viols de joggueuses, d’enfants, des histoires de pedo-criminalité, d’adultères, de promotion du couple inverti et autres saloperies.
A-t-on vraiment besoin de se retrouver dans un état de mort cérébrale, à regarder ce genre de spectacles ? Surtout maintenir le climat de peur, de psychose généralisée, afin de perdre l’habitude de réfléchir, de discerner, le tout dans une joyeuse boulimie de consumérisme chronique. Voilà comment on verrouille les cœurs, les âmes et les consciences.
LES FINS DERNIÈRES
Le progrès et l’évolution en art n’existent pas. Le progrès et l’évolution dans la beauté non plus. Alors que faire ? Comment mettre un terme définitif à cette décadence visuelle et esthétique, partout et en tout ?
En faisant tout simplement marche arrière. En revenant sur les principes constitutifs de la véritable création et, par voie de conséquence, de la beauté.
Cela suppose de la part des autorités compétentes de porter une attention toute particulière aux réseaux qui ont la responsabilité de faire la promotion des arts de la culture et même de l’artisanat.
Cela suppose également, en amont, de mettre un terme à l’emprise des puissances financières sur notre sol qui ont contaminé et pollué notre culture nationale, la réduisant à une marchandise. Il est grand temps de chasser les marchands du temple ! Prônons un retour à l’ordre des valeurs esthétiques, un retour à l’ordre moral, un retour à l’ordre politique !
Mais la beauté dans tout ça, me direz-vous, comment la contrôler ? Puisque il s’agit d’une notion relativement abstraite dont la manipulation des concepts est délicate…
La réponse est dans la question :
La beauté est la conséquence de l’esthétique, cette dernière étant elle-même la conséquence du principe de création. La création étant subordonnée à la politique culturelle d’état.
Il faut donc agir par le biais d’une politique forte de contrôle des réseaux qui ont la responsabilité de montrer la culture. Mais cela ne suffit pas.
Il faut également mettre en place un dispositif efficace et pérenne d’apprentissage de la beauté, passant par l’éducation et la mise en pratique, parce que la fréquentation et la défense de la beauté est une affaire d’état et de toute société organisée respectable, pérenne et dont le devoir est d’œuvrer pour les générations futures, dans l’intérêt de la communauté nationale parce que seul un ordre temporel sain est la clé de l’épanouissement.
Frédéric D.