Depuis 1973, la marque Regain fabrique des pulls, uniformes sur mesure et vêtements de sécurité pour des clients prestigieux : la Marine Nationale, les sapeurs-pompiers, RTE (Réseau et transport d’électricité), Le Musée du Louvre, Voies Navigables ou encore l’armée de Terre.
Après des années de collaboration entre Regain et l’armée de Terre, les petits comptables à képi ont décidé de choisir un fabricant chinois pour une commande de pulls.
Selon le patron de Regain, Laurent Brunas, la perte de ce marché s’explique par les mauvais critères de choix des marchés publics qui ne prennent pas en compte la responsabilité sociale des entreprises (RSE). « En France, le coût minute d’une personne qui travaille dans la confection est de l’ordre -à peu près- de 0,50 centime d’euro. Au Portugal, on est à 0,30. En Tunisie et Roumanie on est à 0,13. Et en Chine, le coût à la minute est de 0,05 centime d’euro. La Chine est donc dix fois moins chère que la France. Donc, je n’ai aucune chance de passer »
Au-delà des conditions de travail plus que douteuses des salariés chinois, ce choix ne permet finalement qu’une économie d’argent à courte vue puisque le matériel sera de qualité moindre et ne durera pas dans le temps.
« Il faut vraiment qu’on arrive à valoriser de plus en plus la qualité. Un point qui est très important également, c’est le coût de possession qui permet de regarder la durabilité du produit. Parce qu’il y a des produits aujourd’hui qui ne sont pas du tout chers, qui sont très peu qualitatifs et chaque année il faut racheter. Quand les acheteurs prennent en compte les coûts de possession, ils s’aperçoivent que c’est un investissement et que les produits ont une durée de vie de 4 à 5 ans. »
L’entreprise basée à Labruguière dans le Tarn, qui emploie 40 personnes, continuera malgré tout de travailler avec l’armée. L’entreprise va miser sur la R&D et des produits toujours plus innovants pour concurrencer les produits chinois.
Les marchés publics doivent être réservés en priorité à des entreprises françaises, et le pouvoir politique doit mettre en place les conditions nécessaires pour permettre à ces mêmes entreprises de conserver et développer leur savoir-faire.
Oscar Walter
Nous voyons les résultats de la mondialisation heureuse, des Lumières et des valeurs universalistes et républicaines. Cela fait longtemps qu’on nous annonce qu’un jour les ouvriers français seront remplacés par des Chinois :
« Si on n’élève pas des barrières contre cet envahissement de Juifs et d’étrangers qui nous arrivent de tous les côtés, il est à craindre que la France ne passe entre les mains de cette légion d’exploiteurs; bien plus, si cette exploitation devait continuer, nous pourrions redouter, vu l’avidité et la rapacité d’une telle race, de voir bientôt les ouvriers français, industriels ou agricoles, remplacés par des coolies chinois, car ceux-ci travaillent encore à meilleur marché que les Belges et les Italiens qui viennent prendre le pain de nos compatriotes ».
(Source : Goré Othouma, L’esprit juif ou Les Juifs peints par eux-mêmes d’après le Talmud, 1888).
Le 19 septembre 2018, le journal Haaretz (journal de la gauche israélienne) a publié un article titré « L’État d’Israël contre le peuple juif », dans lequel le journaliste reconnait le rôle prépondérant des Juifs dans cet universalisme qui nous mène à la catastrophe.
« Au XVIIIe siècle, les juifs ont commencé à jouer un rôle décisif dans la promotion de l’universalisme, car l’universalisme leur promettait l’émancipation de leur sujétion politique. À travers l’universalisme, les juifs pouvaient, en principe, être libres et égaux à ceux qui les dominaient. C’est pourquoi, dans les siècles qui ont suivi, les juifs ont participé en nombre disproportionné aux causes communiste et socialiste. C’est aussi pour cela que les juifs étaient des citoyens modèles dans des pays comme la France ou les États-Unis. Toutefois, l’histoire des juifs en tant que promoteurs des Lumières et des valeurs universelles touche à sa fin. Nous sommes les témoins stupéfaits de nouvelles alliances entre Israël, des factions juives orthodoxes à travers le monde, et un nouveau populisme global où l’ethnocentrisme et même le racisme tiennent une place centrale ».
Bonjour Monsieur Pierre, Bien vu, à quelques points près sur lesquels je ne puis être d’accord, mais les temps devraient être, à l’unité de tous les esclaves, face aux esclavagistes.
Le problème n’est pas le coût du travail, il est d’abord la charge de l’Etat, c’est-à-dire le poids des impôts et des taxes (France : record du monde).
Il faut payer la masse parasitaire que constituent les fonctionnaires inutiles, les emplois subventionnés et tous ceux qui sont à la charge de l’Etat.
C’est la raison principale du manque de compétitivité des entreprises françaises.
Bonjour,
Le problème est bien le coût horaire de la main d’œuvre qui intègre ces taxes.
Le problème n’est pas celui des taxes en elles mêmes (tout le monde se satisferait de cette imposition si le service public était à la hauteur), mais le fait que les exigences de l’état qui induisent ces frais énormes (écologie, normes sociales, sécurité, imposition locale et nationale) ne sont pas équilibrées par des taxes douanières vers les pays qui n’ont pas ces exigences.
C’est un problème élémentaire et fondamental qu’aucun gouvernement n’a pris en compte depuis des lustres, preuve qu’ils n’ont aucune ambition à améliorer la situation économique du pays, mais seulement à sengraisser le temps de leur mandature.