Le documentaire ci-dessus a été réalisé par Raphaël Berland, journaliste et produit avec l’aide du magazine Nexus, ainsi que le soutien de la Fondation Hippocrate.
L’immense mérite de ce documentaire est de donner la voix aux personnes ayant subi des effets secondaires liés aux vaccins anticovid-19. Ces patients sont invisibles. On ne les entend pas, on ne les compte pas ou peu. Les médias les ignorent. Ils sont tabous.
Raphaël Berland a réuni à la fois des témoignages de victimes de ces vaccins mais aussi d’experts qui tentent d’analyser et de comprendre pourquoi cette vérité est cachée. À l’occasion de son enquête, le réalisateur a reçu plus d’une centaine de témoignages. Il nous livre les plus marquants.
La situation de certaines victimes des vaccins anti-covid est dramatique. En effet, le climat de peur que font régner les médias officiels et le gouvernements favorisent des attitudes méfiantes et une absence de reconnaissance de la part de certains médecins. Les patients sont alors doublement victimes : des effets secondaires du vaccin et d’une errance médicale.
Ces personnes pourraient être vos enfants, vos cousins, des amis ou des voisins. Elles n’avaient, au départ rien contre les vaccins à ARNm au contraire. Je vous propose une synthèse de ces témoignages.
Les premiers concernent des personnes touchées physiquement. La deuxième série est plus triste. Ce sont des personnes ayant perdu un être cher : un époux, un fils, une fille. Ils ont tenu à témoigner pour que la tragédie qu’ils ont vécue ne touche pas d’autres familles. On ne peut que saluer leur courage et leur dignité.
(…)
Les victimes sont-elles des exceptions ?
Peut-être pensez-vous qu’il s’agit de cas isolés. Ces adolescents, ces parents, ces familles auraient simplement manqué de chance. Il est vrai que souvent les effets secondaires surviennent chez des personnes ayant déjà des faiblesses : une allergie, une suspicion d’allergie, etc.
Toutefois, cela n’est pas vrai à chaque fois. Par ailleurs, de nombreux professionnels ont remarqué sur le terrain une augmentation importante du nombre d’effets secondaires liés aux vaccins anti covid 19. Le nombre de cas n’a rien à voir avec ce qui se passe avec les vaccins classiques.
Christine Cotton, biostatisticienne, a travaillé 23 ans comme prestataire de l’industrie pharmaceutique en tant qu’organisatrice d’essais cliniques. Elle a produit un rapport critiquant les essais cliniques de Pfizer ayant menés à l’autorisation du vaccin de ce laboratoire en France. (6)
Selon elle, il y a énormément d’effets indésirables de type cardio-vasculaires : thromboses, embolies pulmonaires, AVC, infarctus du myocarde, hémorragies, etc. Il y a également des fausses couches, des péricardites et des myocardites.
Elle estime que ces événements interviennent dans un délai post vaccinal très rapide.
Quels sont les chiffres officiels ?
La Directrice de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de Santé (ANSM), Madame Christelle Ratignier-Carbonneil, a expliqué lors d’une audition au Sénat qu’il y avait eu 110 000 effets secondaires liés aux vaccins au 1er décembre 2021. (7)
Dans le détail, cela donnerait :
- Pfizer : 68000 cas d’effets indésirables sur 80 millions d’injections ;
- Moderna : 15000 cas d’effets indésirables sur 11 millions d’injections ;
- Astrazeneca : 27000 cas d’effets indésirables sur 8 millions d’injections ;
- Johnson & Johnson : 1000 cas d’effets indésirables pour 1 million d’infections.
76% de ces effets secondaires seraient considérés comme non graves. Donc, 24% seraient sérieux ou graves. Cela fait tout de même 26 400 victimes potentielles dont beaucoup ont moins de 50 ans. Or, ces personnes ne risquaient pratiquement rien s’ils avaient attrapé la Covid 19.
Par ailleurs, en temps normal, il y a 45000 déclarations d’effets secondaires, tous médicaments confondus, d’après Christelle Ratignier-Carbonneil. Avec les vaccins anti covid 19, il y a donc plus de deux fois plus d’appels. Mais la Directrice de l’ANSM estime que cela est dû au fait qu’habituellement, seuls les médecins font des déclarations. Désormais, 40 à 60% des déclarations seraient faites par les patients. (8)
Le centre de pharmacovigilance de Tours sous tension
Les chiffres de l’ANSM sont confirmés au niveau des centres de pharmacovigilance. À Tours, où est installé le centre pour la Région Val de Loire, 6854 déclarations auraient été formulées pour toute la région. La responsable de ce centre de pharmacovigilance, le Dr Annie-Pierre Jonville-Béra a affirmé dans la presse locale que cela revenait à “six années de travail en une”. En effet, habituellement, le centre n’enregistre pas plus de 1300 déclarations d’effets secondaires par an. (9)
En 2022, cette surcharge de travail se poursuit. Plus de 600 déclarations ont été enregistrées pour le seul mois de janvier. Le centre doit faire face à un manque de personnel pour gérer cette situation bien que les trois praticiens spécialisés en pharmacologie de l’équipe aient désormais été rejoints par deux assistants. La conclusion du Dr Jonville-Béra est: « On manque de personnel et on peine à recruter, confie la cheffe du service. On fait des journées de douze heures. Certains n’ont pas tenu et sont partis. »
Si la plupart des appels concernent des effets secondaires relativement mineurs comme des rougeurs, maux de tête ou douleurs diverses que l’on retrouve avec de nombreux vaccins, il arrive aussi que des cas de péricardites ou de myocardites soient remontés.
Le constat est le même dans de nombreux autres centres de pharmacovigilance. À Toulouse, l’activité par exemple a été multipliée par quatre sur l’année 2021. (10)
Comme avec les patients, les professionnels en charge du décompte ont toujours une bonne explication pour dédramatiser la situation. Il n’y a partout qu’un seul discours : les effets secondaires liés au vaccin n’ont rien d’anormal et ils sont toujours beaucoup moins graves que ce que les patients auraient eu s’ils avaient contracté la Covid 19.
D’autres signaux d’alarmes
L’augmentation globale des myocardites et des péricardites depuis le lancement des campagnes de vaccination est un signe inquiétant. Les médias et les autorités ont tendance à minimiser ce chiffre puisque le SARS-CoV-2 peut, lui aussi, provoquer des myocardites.
C’est chez les sportifs que cette montée a le plus fait parler. Alors qu’en 2020 il y aurait eu 3 décès sur les terrains de foot et plus de 15 en 2021. Les volumes restent faibles mais on parle d’une multiplication par 5 des cas soit une augmentation de 500% ! Si bien qu’il est facile de les minimiser. Ils sèment toutefois une certaine inquiétude chez nombre de jeunes sportifs. Pour nombre d’entre eux, c’est du jamais vu. (12)
D’autres chiffres inquiètent comme celui des problèmes de menstruation chez les femmes. Nombreuses sont celles qui, ménopausées, ont vu réapparaître leurs règles après le vaccin. Ce n’était pas une bonne surprise. (13)
Silence ou minimisation de la part des médias et de nombreux médecins
À chaque fois qu’un problème est soulevé concernant les vaccins il est balayé par le corps médical et minimisé par les médias. Pourquoi ?
Il y a, au niveau des médias et des grands moteurs de recherche, une volonté affichée de contrôler l’information que reçoivent les utilisateurs. Ainsi, Google et l’AFP ont conclu un accord historique dont le montant est resté confidentiel sur la “lutte contre la désinformation.” (14)
Cet accord signifie que le géant américain va rémunérer l’AFP pour les recettes qu’il engrange avec l’utilisation de ses contenus.
Google, particulièrement désireux de voir l’information sur les vaccins bien vérifiée a par ailleurs passé un accord avec différents médias et organismes de “fact checking” pour s’assurer que les informations aillent toutes dans le sens voulu par Google. (15)
Le problème est que dans cette affaire Google est à la fois juge et partie. En effet, depuis une décennie, Google s’est rapproché de l’industrie pharmaceutique. Ainsi plusieurs fusions d’activités entre les filiales de Google et des filiales pharmaceutiques ont eu lieu. Google s’est par exemple allié avec Sanofi pour travailler sur le diabète (16) avec Pfizer pour faire des études sur le séquençage de l’ADN (17) et avec GSK sur la médecine bioélectronique. (18)
Désormais, Google a un intérêt direct à servir les objectifs de ces firmes. Cela ne va pas dans le sens d’une information libre, éclairée et pluraliste.
La plupart des grands médias du monde appartiennent à quelques milliardaires qui, de près ou de loin, sont actionnaires de l’industrie pharmaceutique. Pourquoi s’en priveraient-ils ?
C’est là que les bénéfices sont les plus sûrs et les meilleurs, surtout lorsque les gouvernements s’y mettent à leur tour.
Un problème de responsabilité
C’est aussi pour cela que le film de Raphaël Berland est précieux et courageux. Il montre le double jeu des chefs d’Etats et de gouvernement. Ces derniers ont mis une pression considérable sur les populations pour qu’elles se fassent vacciner.
D’improbables récompenses ont été promises aux citoyens qui acceptaient la vaccination. À Hong Kong, on pouvait gagner un appartement, à New York on vous offrait un Hot Dog, en Virginie c’était une arme à feu… Ailleurs, les non vaccinés risquaient des amendes ou l’exclusion sociale à travers des systèmes de pass sanitaire ou vaccinaux. On exigeait une responsabilité totale de la part des citoyens. Dans la bouche de nos dirigeants, cela voulait dire “vaccinez-vous !”.
Juste avant cela, les laboratoires pharmaceutiques avaient pu signer des contrats de nonresponsabilité avec les dirigeants de l’Union européenne. Ces contrats de la honte n’ont pas été soumis à la lecture des députés européens. Et lorsque les plus téméraires de ces derniers ont demandé à les lire, on leur à remis des copies raturées. Les clauses importantes des contrats avaient été soigneusement masquées (caviardées). (19)
Les Députés européens, représentants des peuples européens n’avaient accès ni au prix des vaccins, ni aux sommes versées aux laboratoires pharmaceutiques, ni même aux fameuses clauses exonérant les laboratoires pharmaceutiques des coûts liés aux procès qui leurs seraient intentés en cas d’effets secondaires.
Les dirigeants politiques européens ont permis aux entreprises pharmaceutiques d’engranger les plus grands profits de l’histoire du capitalisme sans avoir à se soucier une seconde de leur responsabilité vis-à-vis des consommateurs. (20)
Et pendant que les uns comptaient leurs bénéfices, les autres pleuraient leurs morts ou comptaient leurs blessures liées aux vaccins.
On peut espérer qu’un jour ces responsables politiques, ces médias, et ces dirigeants de firmes pharmaceutiques rendront des comptes.
En attendant, mes pensées vont aux victimes des vaccins. On ne leur a vraiment rien laissé.
Merci Raphaël Berland de leur avoir donné la parole !
Jérôme
Fondation Hippocrate
Notes :
(6) https://www.ameli.fr/assure/sante/urgence/pathologies/oedeme-quincke
(7) https://www.nexus.fr/wp-content/uploads/2022/02/Vaccine-expertise-GCP-CCotton-2022-01-11-French2-copyright_comp.pdf
(8) https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/effets-indesirables-de-la-vaccination-contre-le-covid-19-les-chiffres-de-l
(9) https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/tours-l-equipe-qui-traque-les-effets-indesirables-du-vaccin-a-fait-six-annees-en-une
(10) https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/toulouse-le-centre-de-pharmacovigilance-sous-tension-depuis-le-debut-de-la-vaccination-contre-le-covid-2120845.html
(11) https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-covid-19-myocardite-disent-chiffres-87573/
(12) https://seenthis.net/messages/938566
(13) https://www.vidal.fr/actualites/28433-vaccins-arn-m-et-troubles-menstruels-les-donnees-de-pharmacovigilance-francaises.html
(14) https://www.europe1.fr/medias-tele/droits-voisins-un-accord-historique-trouve-entre-google-et-lagence-france-presse-4077725
(15) https://www.niemanlab.org/2021/01/google-is-giving-3-million-to-news-orgs-to-fact-check-vaccine-misinformation/
(16) https://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/google-et-sanofi-creent-une-joint-venture-specialisee-dans-le-diabete-5716437
(17) https://www.lesechos.fr/2015/01/sequencage-de-ladn-pfizer-sassocie-a-une-filiale-de-google-241495
(18) https://www.lesechos.fr/2016/08/la-medecine-bioelectronique-le-pari-de-google-et-gsk-211657
(19) https://www.lactucitoyenne.fr/actualites/sante/big-pharma-on-a-eu-acces-a-des-contrats-biffes-cette-deputee-europeenne-denonce-l-opacite-des-labos-sur-les-contrats
(20) https://www.europe1.fr/sante/vaccins-plus-de-1000-dollars-de-profits-par-seconde-pour-pfizer-biontech-et-moderna-4077263