Bonjour !
À l’idée de devoir, encore une fois, commenter une campagne électorale aussi palpitante que le choix de la police de caractère utilisée pour lister les ingrédients d’une pommade anti-hémorroïdaire, j’éprouve ce sentiment d’infinie solitude du spermatozoïde coincé entre deux molaires de Marlène Schiappa, me demandant, moi aussi, comment j’en suis arrivé là. À ce stade de nullité, lequel ne fait que s’accélérer, jour après jour, de façon exponentielle, la vitrification nucléaire poutinienne relèverait presque de l’acte de compassion.
Tout ce cirque ne sert à rien, car Macron, véritable péripatéticienne du système, pour ne pas dire « pute » ce qui serait grossier, avec son mac « McKinsey », un mac qui ne sait… pas payer ses impôts a déjà coulé le pays. Même si une fois qu’on a placé les charges explosives sur les fondations de l’immeuble et appuyé sur le bouton, il y a un petit moment de flottement durant lequel on a l’impression qu’il ne se passe rien, la conclusion n’en reste pas moins inéluctable. Il subsiste quand même un enjeu à cette élection, car le but du cosplayeur gérontophile, accessoirement président de la République, n’est pas seulement de détruire la France, mais de faire en sorte que le pays ne puisse plus se relever ensuite, ce a quoi il va s’employer pendant le prochain mandat si on n’en fait pas un SDF, compte tenu de son patrimoine misérable, en l’expulsant de l’Élysée et en le réduisant au camping, plus en accord avec son amour immodéré pour les vieilles tentes.
Ce ne sera pas chose aisée, car le système maffieux en place est tellement corrompu (60% des membres du gouvernement ont eu affaire à la justice ou au fisc) que notre emmerdeur suprême n’a même plus à faire semblant de respecter la légalité que ce soit sur ses temps de logorrhée verbale ou sur le fait d’utiliser les moyens de l’État pour faire campagne ; d’autant que le Parquet National Financier, très réactif en 2017 pour une vague histoire de costumes, a visiblement piscine quand il s’agit d’un détournement de fonds publics d’un petit milliard (certes de rien du tout en comparaison des 650 jetés par la fenêtre par macron), dilapidé chaque année en conseils imbéciles, sans appel d’offres préalable et sans même évoquer le fait de confier des secrets d’État (même si c’est moins risqué qu’avec Alexis Corbière) à une entreprise étrangère impliquée dans le scandale des opioïdes aux États-Unis et dans laquelle, sans qu’on n’y voie le moindre conflit d’intérêts, travaille le fils de Laurent Fabius, un Laurent Fabius qui a validé sans sourciller toute la politique sanitaire conseillée par… McKinsey. On peut dire que, pour le coup, on en a eu pour notre argent.
Pas de réaction, non plus, sur les histoires de financement de la précédente campagne d’Al Macrone par des oligarques algériens proches du FLN, sur la scabreuse affaire Alstom ou même sur l’argent fantôme versé par Rothschild pour ne citer qu’une partie de la batterie de cuisine, visiblement en Tefal antiadhésif, attachée à ses basques, comme Benalla jadis, dans un silence médiatique assourdissant qui, s’il n’est pas d’or, en rapporte. À ce stade, Macron abattrait en direct un gilet jaune à la télé voire l’étoufferait avec une prothèse mammaire de Brigitte qu’on n’y verrait qu’un moyen, certes un peu expéditif, mais efficace, de réduire la misère en France et qu’il se trouverait encore des gens pour l’applaudir parmi ce bon tiers de concom…bres toujours masqués qui ouvre des yeux ronds dès qu’on pénètre dans son périmètre de sécurité à la caisse du supermarché, sidéré de constater qu’il n’est pas majoritaire, mais qui, bien que conformiste par nature, est suffisamment traumatisé pour continuer à respirer ses miasmes derrière un doudou en papier qui le rassure comme quand il était bébé, dans le monde anxiogène créé à dessein par les médias et le gouvernement.
À la décharge, comme dirait Griveaux, de ce petit tiers de la population, même si momentanément éclipsée par la troisième guerre mondiale, la petite musique de fond covidiste est toujours-là et, à la seconde où les mougeons auront voté, le pass sanitaire, qui n’est que suspendu (et même pas en tous lieux), sera ressorti de sa boîte à la vitesse de l’appareil génital de certains ministres derrière des portes closes.
J’ai à peu près autant confiance dans les sondages que dans un préservatif recyclé stocké dans une boîte d’épingles sachant qu’ils sont essentiellement là pour nous habituer à l’idée d’un Macron à 30% de sorte que, quelle que soit l’ampleur de la triche en sa faveur, cela ne paraisse pas disproportionné ensuite. L’oxymore d’une « campagne urbaine » ayant, hélas, été évité une fois de plus, après que de nouveaux champs d’exploration quantiques se sont fait jour en matière de connerie humaine, lesdits sondages, plus rectaux que rectilignes, en sont désormais réduits à nous revendre le scénario de départ « Macron-Le Pen » qui a toujours été celui souhaité par l’Élysée. Tout ça pour rien !
Zemmour, seul des deux candidats pseudonationalistes, en état d’espérer pouvoir constituer, au prix de concessions qui limiteront largement son action, une majorité à l’issue des législatives, se voit, lui, subitement, relégué, tel un vulgaire Manuel Valls, dans les limbes électoraux par ces mêmes sondages qui l’ont porté aux nues. Sondages qui peuvent être réduits à néant d’un claquement de doigts en fonction du taux d’abstention, un taux élevé pouvant favoriser Macron et Zemmour, un taux faible pouvant aller jusqu’à priver de second tour ledit Macron tout de même réduit à organiser une tombola pour essayer de remplir son unique meeting. Petit conseil : si au lieu d’un moment privilégié avec le candidat, vous mettiez comme premier prix « une baffe à Macron » vous refuseriez du monde. Je dis ça, je dis rien.
Juste pour le besoin du raisonnement, supposons que lesdits sondages reflètent une réalité quelconque, oublions l’impressionnante démonstration de force du Trocadéro et ses 100 000 participants ramenés à 30 par des médias qui n’en ont retenu que la foule scandant spontanément pendant 10 secondes « Macron assassin ! » oubliant outrageusement « escroc et psychopathe » et voyons comment cette chute Zemmourienne pourrait, alors, s’expliquer.
D’abord, Zemmour est une erreur de casting. « Un petit Juif berbère d’Algérie » comme il se définit lui-même serait parfait pour incarner la république, mais pour ce qui est de la France éternelle, dont il se revendique, il faut quand même faire un effort violent de conceptualisation et l’exercice, pour être crédible, requiert une absolue exemplarité. Au niveau du subconscient de beaucoup, cela laisse, en effet, planer une vague impression d’escroquerie qui remontera en surface à la moindre suspicion de mensonge, comme le fait d’avoir caché son voyage à Lourdes, seule explication rationnelle au fait que ses genoux lesquels lui ont valu, à son plus grand désespoir, d’être exempté de service militaire, lui permettent désormais, sans souci, de jouer au tennis comme un pro. Il a pu perdre du monde sur ce genre de détails triviaux qu’on pardonnerait à d’autres.
Ensuite, Zemmour, peut-être pour économiser lesdits genoux, marche sur une jambe en feignant d’ignorer que la tenaille qui nous broie comporte deux branches : l’immigration certes, mais aussi les élites, notamment financières dont une partie, même en se gardant de tomber dans certains clichés faciles, est objectivement issue de sa communauté qui, comme toutes les communautés, comporte des brebis galeuses ayant vocation à devenir des boucs émissaires d’autant que, pour ne rien arranger en matière de stéréotype, la discrétion n’est pas leur qualité première. Nonobstant, en ne s’attaquant qu’à une des branches, il adhère, dès lors, mécaniquement au positionnement idéologique libéral le plus dur sur la dette ou les retraites, positionnement qui ne parle qu’à une infime fraction de son électorat, sa base étant constituée d’artisans, d’agriculteurs et autres entrepreneurs. Outre que la chose (notamment la retraite) l’empêche de ratisser l’électorat plus populaire de Le Pen, elle condamne son discours à ne se structurer qu’autour de l’immigration, le faisant passer, inutilement, pour un monomaniaque avec, pour résultat, que son matraquage devient lassant et répétitif dans le cadre d’une campagne qui dure.
De plus, la classe la plus aisée qu’il essaie de caresser par ce positionnement ultralibéral (qu’il tente de tempérer par quelques allègements fiscaux et un peu d’interventionnisme plus porteurs) n’a aucune colonne vertébrale idéologique, le tout couplé à un côté girouette que même le vent n’arrive plus à suivre. Le bourgeois veut bien taper sur l’immigré tant que cela reste dans les limites des valeurs chrétiennes de l’accueil de l’autre (aux frais de la collectivité, cela va sans dire) et que les contreparties n’impactent pas trop son portefeuille. Ces gens, qui sont l’incarnation du « en même temps » hypocrite macronien, au moindre souffle de vent, comme la guerre en Ukraine qui ne pouvait pas plus mal tomber, s’abritent derrière le pouvoir en place, ce qui explique que la baisse de Zemmour, dans un premier temps, n’a pas profité à Le Pen, mais bien à Macron. Idem pour la baisse de Pécresse qui n’a pas profité à Zemmour.
En outre, ledit Zemmour, coincé, comme tous les autres candidats, par le souci de ménager le grand capital sans l’aval duquel aucune visibilité médiatique n’est possible, n’envisage pas de protéger, par un Glass-Steagall Act, les comptes bancaires de la classe moyenne que le système, tel Attila et ses Huns (ou Attali et ses autres), compte bien piller alors que cela aurait été un argument de campagne majeur vis-à-vis d’un électorat de droite et pas que.
Par ailleurs, même s’il existe, sinon une intelligence collective, en tous les cas un bon sens collectif, cela ne fonctionne que si le peuple est correctement éduqué et informé. Dans le monde actuel, ce n’est plus le cas et les appels à l’intelligence, comme ont pu l’expérimenter des Asselineau, créent certes une chambre d’écho qui peut faire illusion, mais ne fonctionnent pas sur les masses. La montée en puissance du vote du gros bataillon des zombies, lequel commence, entre deux vidéos de chats, à s’intéresser aux élections en fin de campagne et de façon tout à fait superficielle, se traduit donc, mécaniquement, par une baisse de l’unijambiste Zemmour au profit, ce coup-ci, de la cul-de-jatte Marine Le Pen (ce qui ne les change pas beaucoup niveau chats) et qui, même si elle a renoncé à tout, a eu la bonne idée de se taire et de se faire discrète, luxe qu’elle ne pourra plus se permettre entre les deux tours.
Enfin, la force de Zemmour est son côté anticonformiste, mais plus le temps passe, plus il se comporte comme un candidat ordinaire. Entre ses reculades, notamment sur l’Ukraine (alors même que des courriers dans l’ordinateur du fils Biden viennent de confirmer les allégations russes sur les labos bactériologiques américains à ses frontières) et le fait de se plier à toutes les excentricités du cirque médiatique en s’abaissant à des débats qui le tirent vers la médiocrité, comme celui avec Pécresse, seule à pouvoir se vanter que ses électeurs remuent la queue quand ils la voient, il finit par être perçu comme un clown comme les autres. C’est dommage.
Il n’en demeure pas moins qu’en face c’est le néant et que c’est le seul candidat qui a une vision, une cohérence et une véritable dynamique et que, même si les sondages disaient vrai, comme il est devenu le nouveau méchant loup du système, il y a, mécaniquement, un vote caché en sa faveur, vote dont l’ampleur reste à déterminer avec le bémol que l’appétence pour la nullité des Français (lesquels, après les seringues, affichent en masse des drapeaux ukrainiens un peu partout) est apparemment sans limites. Dans tous les cas, même si je ne crois pas que sauver la France soit possible par les urnes (tous les candidats, lui compris, étant républicains et donc des candidats du système) et que j’ai du mal à m’impliquer dans cette comédie électorale, il reste celui qui me parle le plus, car j’ai connu la France qu’il décrit. Par ailleurs, je me dis qu’on n’acquiert pas une connaissance quasi encyclopédique sur quelque chose qu’on n’aime pas, dès lors, contrairement aux autres pantins, je pense qu’il aime sincèrement notre pays, en tout cas, l’idée qu’il s’en fait.
Pour autant, le fait d’avoir mon vote, même par défaut, est malheureusement loin d’être de bon augure pour lui, car, depuis 1981, j’ai toujours voté aux présidentielles, toujours pour le moins pire (sauf entre Hollande et Sarkozy où, incapable de départager le flan et les talonnettes, j’ai voté blanc) et du coup, dans un pays suicidaire, jamais un candidat que j’ai soutenu n’a été élu. Dans tous les cas, au second tour, en ce qui me concerne, ce sera : « tout sauf l’éborgneur confineur maffieux » et, même s’il fallait voter Mélenchon, hypothèse qui n’est, hélas, pas à exclure, je le ferais sans hésiter.
Sur ce, je vais récurer les chiottes avant que Sandrine Rousseau ne m’envoie la police pour non-partage des tâches ménagères. Si vous avez apprécié le contenu vous pouvez cliquer sur tous les trucs en bas, si vous n’avez pas apprécié c’est sympa d’avoir écouté jusqu’au bout. Merci à tous pour votre soutien et à bientôt … j’espère.
Source : La mite dans la caverne
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