CE N’EST PAS UN POISSON D’AVRIL. Le vendredi 1er avril, nous avons reçu à nos bureaux une lettre recommandée avec demande d’accusé de réception de la Présidente de la CPPAP, la Commission paritaire des publications et agences de presse, Madame Laurence Franceschini, conseiller d’Etat, indiquant qu’« en application de l’article 12 du décret n°97-1065 du 20 novembre 1997 relatif à la Commission paritaire des publications et agences de presse, il a été décidé de réexaminer le certificat délivré à la publication “RIVAROL” (n° 0223 C 82763) avant le terme de sa durée de validité. » Nous reproduisons la lettre en intégralité en page 2 de ce numéro. « En cas de non-réponse dans le délai imparti (qui est d’un mois à réception de la lettre), la publication sera radiée et la décision sera dûment notifiée à La Poste et à l’administration fiscale. »
Cette missive, à la sécheresse toute administrative, et qui n’émet aucun grief explicite, apparaît à l’évidence comme une réponse à la tribune parue dans Le Monde daté du 8 mars 2022 cosignée par trente-quatre personnalités, dont les époux Klarsfeld, Tristan Mendès France, le président de la LICRA, Mario Stasi, qui vient d’être réélu pour un nouveau mandat à la tête de son organisation, et Dominique Sopo, président de SOS Racisme et enjoignant à la CPPAP de nous radier purement et simplement (voir RIV. 3510 du 16 mars 2022). Afin que nous soyons exclus de la vente en kiosques et dans les supermarchés, maisons de presse, enseignes culturelles, etc., et que nous perdions le bénéfice d’un taux réduit de TVA sur chaque exemplaire vendu, taux qui passerait alors de 2,1 % à 20 % et de tarifs avantageux de La Poste pour les abonnements.
Il s’agit de nous liquider, sans le dire ouvertement (l’hypocrisie est en effet totale dans cette affaire et les non-dits systématiques), car cette perte du certificat délivré à l’hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne conduirait à des frais supplémentaires considérables et à des rentrées bien moindres si notre présence en kiosque est supprimée ou entravée. Le manque à gagner serait d’au moins cent mille euros annuels, peut-être plusieurs centaines de milliers si nous perdons totalement l’accès à la vente autre que par abonnements. Car les kiosquiers, les marchands de journaux, les grands magasins n’auraient plus l’obligation de nous vendre, ce qui était le cas jusque-là dans la mesure où nous étions considérés comme une publication d’information politique et générale (IPG) protégée à ce titre par la loi Bichet (1947) qui impose de ne pas refuser de vendre et d’exposer un journal politique ayant l’agrément de la CPPAP. Et on peut aisément imaginer que des coteries, des associations, toujours les mêmes, pourraient faire pression sur les enseignes de distribution, sur les maisons de la presse et même sur les kiosquiers indépendants si ceux-ci consentaient, malgré tout, à nous vendre encore, en leur disant qu’ils n’ont pas moralement le droit d’exposer sur des tourniquets ou dans des rayons et de mettre à la vente une publication « négationniste et antisémite » ayant perdu l’agrément de la CPPAP. Et ainsi le tour est joué.
LES RÉDACTEURS de la tribune en forme de pétition et de délation parue en toute confraternité (cela aussi, c’est un signe des temps !) dans Le Monde le 8 mars 2022 mettaient explicitement et fortement la pression sur le ministère de la Culture et sur la direction de la CPPAP pour que nous soit retiré en toute urgence ce certificat : « Conformément au règlement de la commission paritaire des publications et agences de presse, Mme Roselyne Bachelot et Mme Laurence Franceschini, présidente de la CPPAP, auraient dû demander la réunion extraordinaire des membres de ladite commission pour acter l’exclusion de RIVAROL, comme ce fut le cas en 2015 pour Valeurs actuelles, condamné pour racisme anti-Roms. […] Nous appelons donc la CPPAP à prendre ses responsabilités en réexaminant dans les meilleurs délais le certificat d’IPG et l’immatriculation de RIVAROL. » Dans sa lettre recommandée, la présidente de la CPPAP reprend mot pour mot, de manière télécommandée, la demande de Klarsfeld visant à “réexaminer” en toute urgence notre certificat. Sauf miracle, la réponse ne fait guère de doute. Ne soyons pas naïfs ; tout est probablement déjà plié et décidé. Il s’agit seulement de respecter les formes de manière minimale.
A la vérité, il n’y avait dans cette décision aucune espèce d’urgence et de nécessité. La fin de la période de validité de notre agrément était dans quelques mois seulement, en février 2023. N’était-il pas possible d’attendre au moins jusque-là avant de prendre une décision définitive ? Mais ce que Klarsfeld veut, il l’obtient. Nous bénéficions de ce certificat depuis l’année de notre création en 1951. Il a été renouvelé tous les cinq ans sans aucune difficulté ni aucun retard, ni aucune condition restrictive jusque-là. Et malgré l’ajout le 20 novembre 1997 d’un nouveau critère restrictif dans la charte de la CPPAP concernant « les publications négationnistes, incitant à la haine raciale, à la xénophobie », à la suite de la promulgation, sept ans plus tôt, de la scélérate loi Rocard-Fabius-Gayssot, cela ne nous avait nullement empêché de voir renouvelé fort normalement et très régulièrement notre certificat en 1998, en 2003, en 2008, en 2013 et encore en 2018. Pourquoi ce qui était parfaitement acceptable hier, alors même que la ligne éditoriale du journal n’a nullement changé depuis, ne l’est plus désormais ? Si ce n’est parce qu’une certaine coterie, toujours la même, qui fait la pluie et le beau temps, ne souffre plus qu’existe encore une publication libre, indépendante et insolente comme la nôtre. Aussi modeste soyons-nous (quelques milliers de lecteurs seulement), c’est encore trop pour elle, il faut nous faire taire. Elle veut tout contrôler, tout verrouiller, tout écraser, comme les Palestiniens sous les roues de ses chars ensanglantés.
TOUT EST FAUX dans cette tribune de Klarsfeld et compagnie : jamais Valeurs actuelles, d’orientation zemmourienne et nationale-sioniste, n’a perdu le certificat de la CPPAP. C’est un pur mensonge. Il a perdu temporairement en 2015 l’accès aux aides directes de l’Etat, aux subventions publiques de la presse écrite que nous n’avons pour notre part jamais obtenues ni sollicitées en 71 ans d’existence et de parution ininterrompue. Il n’a jamais été question de remettre en cause, à quelque moment que ce soit, l’agrément de la commission paritaire pour Valeurs actuelles. Il est incroyable que les trente-quatre cosignataires de la tribune du 8 mars puissent mentir à ce point, ou à tout le moins, faire preuve d’une telle légèreté au point de ne pas vérifier une information de cette importance, pourtant si facile à trouver !
Ces signataires mentent également en affirmant que votre serviteur a été exclu de l’Education nationale (ils reprennent même ce mensonge en gras dans l’intertitre de leur texte). Il eût pourtant été facile de vérifier auprès du ministère de l’Education nationale ou auprès de l’intéressé qui n’a jamais subi ni mise à pied, ni suspension, ni exclusion et dont les rapports de l’inspection académique étaient tous excellents. Là encore, ils ne se sont nullement donné la peine de vérifier la véracité de ce qu’ils écrivaient. Quel manque de sérieux ! Ils mentent encore, ils mentent toujours en assénant que nous ne remplissons pas les critères d’une publication d’information politique et générale alors qu’il suffit de nous lire régulièrement de manière objective pour se rendre compte que nous traitons chaque semaine depuis janvier 1951 de l’actualité nationale et internationale, que nous y consacrons de longs articles, des analyses fouillées et que nous abordons également l’histoire, la littérature, les sujets de société. C’est donc là encore un pur mensonge.
MAIS PEU IMPORTE pour les auteurs de la tribune qui ne sont pas là pour servir la vérité mais simplement pour accomplir une sale besogne : intimider la commission paritaire pour qu’elle nous donne le coup de grâce. Et quoi de mieux pour intimider un tiers, pour l’amener à faire ce que l’on veut, que d’agiter le chiffon rouge de l’antisémitisme. L’emploi seul de ce mot suffit à ouvrir toutes les portes. C’est un passe-partout auquel ne résiste aucune serrure, un talisman qui assure à l’avance de toutes les victoires, un bélier auquel rien ni personne (ou presque) ne résiste à notre époque. Lutte contre l’antisémitisme : que de crimes commet-on en ton nom ! Combat contre la (prétendue) haine : que d’infamies l’on multiplie en ton nom ! Rejet du (prétendu) négationnisme : que d’injustices, que d’ignominies, que de perfidies on justifie en ton nom !
La nonagénaire Ursula Haverbeck vient à 93 ans d’être à nouveau emprisonnée en Allemagne pour une durée d’un an. Elle a déjà passé plus de trente mois en prison pour révisionnisme. Cette Dame Courage a été à nouveau condamnée à douze mois de prison ferme par un tribunal de Berlin qui a considéré qu’elle devait retourner derrière les barreaux car elle n’avait montré aucun remords, ni aucun signe de changement d’opinion lors des audiences d’appel. Les magistrats n’ont tenu aucun compte de son grand âge, à la joie non contenue des organisations de la Mémoire et de comptes Twitter comme celui intitulé Jugé coupable (tout un programme !) tenu par les Likoudniks anonymes de BTA (Balance Ton Antisémite ) et dont voici le commentaire tout en finesse et en humanisme : « Aucune pitié pour ces ordures ! Avis aux amateurs. Au trou, la vieille ! Ce n’est pas parce qu’elle a 93 ans que son négationnisme est moins répugnant ni moins condamnable. La négationniste méga-multirécidiviste Ursula Haverbeck est donc (légitimement) renvoyée en prison ». Pendant ce temps, la très soumise Marine Le Pen disait sur la chaîne israélienne I-24 qu’elle était la meilleure candidate « pour protéger la communauté juive ». Nous le croyons volontiers, même si la concurrence est particulièrement rude sur ce sujet. Car, une chose est sûre, quel que soit celui des douze clampins qui sera élu le dimanche de Quasimodo, « l’influence puissante et nocive du lobby juif » (dixit feu François Mitterrand) sur la politique française et internationale, sur la destruction des libertés les plus fondamentales, sur la persécution des esprits libres amoureux de la vérité ne sera ni réduite ni contenue, ni annihilée. Bien au contraire, et ce quel que soit le gagnant de cette sinistre farce à laquelle, pour notre part, nous ne participerons en aucune manière.
Rivarol
Source : Éditorial de Rivarol
AIDEZ RIVAROL !
Le 4 novembre, le directeur de RIVAROL a été condamné par la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris à trois mois de prison avec sursis, 4 000 euros d’amende et 11 000 euros de dommages et intérêts pour différents écrits, datant de 2018 et début 2019, dont un éditorial sur la panthéonisation de Simone Veil. La loi interdit de demander des dons pour le paiement des amendes et des dommages et intérêts, mais il est possible de nous aider autrement, de manière tout à fait légale :
Abonnez-vous, réabonnez-vous (voir le bulletin d’abonnement page 11 avec tous les tarifs), même par anticipation (auquel cas, votre abonnement sera prolongé d’autant), abonnez des amis, des connaissances, de la famille, des relations de travail ou autres. Que tous ceux qui le peuvent prennent l’abonnement de soutien (175 euros), de propagande (210 euros) ou à vie (2 000 euros). Vous pouvez également souscrire à un abonnement couplé papier et numérique d’un an à 150 euros ou prendre l’abonnement numérique seul d’un an à 80 euros.
Cotisez à l’association des Amis de RIVAROL pour 2021 (adhésion simple : 20 euros. Adhésion donateur : 40 euros. Adhésion bienfaiteur : 100 euros et plus).
Vous pouvez également faire des dons, uniquement pour le paiement des droits civils de procédure et les frais d’avocats à l’Association des Amis de RIVAROL, soit par chèque (19 avenue d’Italie, 75013 Paris), soit par virement bancaire. Voici les coordonnées du compte de notre association à la Banque postale :
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On peut aussi faire un don par Paypal pour les mêmes motifs en se rendant sur la page accueil de notre site rivarol.com à la mention : Faire un don.
Merci pour tout ce que vous pourrez faire pour nous aider, dans ces temps si difficiles. Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Haut les cœurs ! Merci d’avance du fond du cœur pour votre cadeau de Noël à RIVAROL.
Les élections présidentielles, sont l’occasion, peut-être, de solliciter les divers candidats, à propos de la liberté d’expression et d’un droit que l’on veut supprimer à Rivarol, sous prétexte qu’il serait un hebdomadaire d’opinion et non d’information. A noter, que tous les journaux d’information, sont aussi des journaux d’opinion. Toute la presse communiste bénéficie des avantages de cette commission paritaire.
Désolé de me répéter encore, mais il est urgentissime de créer une structure pour de défendre nos droits humains, les libertés d’expression, d’opinion et d’information, sont aussi des Droits humains.
La preuve est établie et sans contestation possible,le contraire relevant du mensonge le plus sordide.En france occupée , la pensée est criminalisée.Le terme « haine » est instrumentalisé au service de l’arbitraire,de l’opportunisme , et englobe la totalité de la pensée,des comportements,même les plus anodins, qui déplaisent ou ne sont pas conformes à la dictature.Après le prêt à porter nous avons le « prêt à penser » « citoyen », »démocratique », »plurie »l,et …..soyez heureux , vous êtes en liberté …..SURVEILLEE.