Un peu de gauloiserie ne nuit pas à la santé mentale.
Bonjour !
D’ordinaire, peu me chaut ce qui se passe sous la couette entre personnes consentantes, après tout chacun est libre de sentir ce qu’il veut, mais au bas mot et même à l’haut mot, après les pangolins et les chauves-souris, de grâce ne nous rajoutez pas les singes. Pour l’instant, les 7 cas déclarés de la variole simiesque en France sont des hommes qui ont supposément, voire suppositoirement, utilisé leur anus (ou celui de quelque autre primate à pouces opposables) de manière physiologiquement inadéquate, pourtant, au lieu de simplement rajouter aux gestes barrières «ne vous enculez pas! (sauf en cas d’extrême urgence, comme une élection)» ce qui est quand même plus facile que de tousser dans son coude, la nouvelle ministre de la Santé, encore une Brizitte, nous parle déjà de vaccins.
Heureusement, et je vous demande de lire le texte en même temps que je parle, les cas sont pour l’instant, chez ces braves gars, ces gars bons (Gabon), bénins (Bénin) même s’ils pleurent beaucoup et rient très mal, ah, oui! (Érythrée Malawi), ce qui bon an Mali, surtout s’ils l’ont reçu d’un ami bi (Namibie) finissant saoul dans Maurice (Soudan Maurice) tendrait à confirmer le lien avec l’Afrique. Certes, les personnes infectées n’ont pas voyagé récemment, mais soit c’est le réchauffement climatique qui fait que les gens bronzent, soit il n’y a jamais eu autant de ressortissants Africains y compris en zones rurales, même si aucun média ne fait le rapprochement, préférant prudemment l’homophobie au racisme.
Macron qui prend un malin plaisir à jeter sur la place médiatique des nonos polémiques pour occuper Twitter pendant qu’il continue tranquillement à déconstruire la France, n’a rien trouvé de mieux, même si bien sûr ça n’a rien à voir, que de faire coïncider avec cette nouvelle épidémie l’arrivée d’un ministre de l’éducation d’origine sénégalaise. Après une dévoreuse de taxi et quelqu’un qui ne sait pas mettre un masque, espérons que, cette fois-ci, on pourra enfin lutter contre le racisme systémique (si tel est l’objet, mais j’en doute) en mettant en avant une personne de couleur pour ses compétences.
Pap Ndiaye, contrairement à ce que j’ai immédiatement pensé, n’a aucun lien de parenté avec Sibeth, ce qui veut dire qu’il y a suffisamment de Ndiaye en France pour constituer un des premiers cas d’homonymie entre ministres de deux quinquennats successifs. Soit il s’agit d’une aberration statistique, soit il se pourrait que l’on soit quand même déjà un chouïa plus grand-remplacés que ce que certains ne se l’imaginent. Bon après, deux Dupont ce ne serait pas forcément mieux, surtout s’ils sont Moretti. Et puis avec Dupond et Dupont au gouvernement on pourrait faire Tintin concernant nos chances de crédibilité à l’international. Par ailleurs, il y a encore bien pire, en matière d’homonymie, puisque Sandrine Rousseau se voit opposer une autre Sandrine Rousseau dans sa circonscription, c’est presque un vol d’identité et s’agissant de Rousseau je ne pouvais point ce « vol taire ».
Toujours est-il que le piège macronien se referme et que je vois déjà fondre sur moi le strike Youtubesque sachant que, si je veux critiquer son gouvernement, j’ai le choix entre me moquer d’un handicapé qui viole sans les mains ou d’un individu que, pour ne pas prononcer de mot qui fâche, je qualifierai de « particulièrement repérable par drone dans un camp de neige naturiste à La Mongie ». Au moins, la semaine dernière, avec Élisabeth Borne, à partir du moment où le stein de Bornstein avait sauté à la francisation, c’était moins délicat.
Bien sûr, le problème avec Pap, ce n’est pas sa couleur (d’ailleurs j’ai été accepté en ami sur les réseaux sociaux par l’amie noire de Nadine Morano, donc je suis clean de ce côté-là), mais le fait qu’il soit, paraît-il, à fond dans la mouvance indigéniste, ce qui consiste à s’auto discriminer en mettant en avant, soi-même, ses origines pour, ensuite, traiter de racistes ceux qui lui en feraient le reproche. Autant dire qu’on n’est pas près de revoir « nos ancêtres les Gaulois » dans les manuels scolaires, à moins que Vercingétorix, revu par Netflix, ne devienne une femme trans africaine à moustache élevée par 2 papas genderfluides.
Toujours est-il que Pap n’est pas rancunier puisque sa compagne n’est nulle autre que l’arrière-petite-fille du général Mangin, l’homme qui a eu la brillante idée des tirailleurs sénégalais, surtout sachant que, quand le jeune Pap avait 3 ans, ne voilà-t-il pas, ironie de l’histoire, que son père Sénégalais se tire ailleurs. Au moins ne l’a-t-il pas appelé pop, pip, pup ou pep (fort heureusement il n’y a que 6 voyelles dans notre belle langue). Pap, ça fait de suite plus sérieux (si je m’appelais Pap, le nom de ma chaîne serait « la mitre dans la caverne ») et quand on monte dans la hiérarchie (ministre de l’Éducation quand même) il y a des gens qui se retrouvent sous Pap, il y a même des sous Pap de sécurité pour assurer sa protection, chose dont il n’aurait pas eu besoin si, j’avais oublié les consonnes, il s’était appelé « Pan! ».
Ce qui nous amène à la nouvelle tuerie hebdomadaire dans une école au Texas. Malheureusement, cette fois le tueur n’est pas un suprémaciste blanc et a sévi principalement dans sa communauté, ce qui limite les récupérations de part et d’autre, et on ne peut que déplorer que des enfants aient, une nouvelle fois, péri de façon aussi violente, surtout que ledit tueur, s’il avait été plus malin, aurait pu parvenir au même résultat, sans y laisser sa vie et de façon plus propre, en distribuant des Kinder Schoko Bons à la salmonelle.
Pour revenir à Pap, toujours est-il donc que son père ne l’a pas appelé PAN, probablement par considération pour sa mère ; la flûte de pan nous aurait pourtant un peu changés du pipeau de son prédécesseur, le blanc qu’erre … à Ibiza. En tous les cas, si comme je le subodore, son diminutif c’est « P », il doit pas mal se faire postillonner dessus dans l’intimité. Bon j’arrête là, d’autant que, dans les faits, je n’ai rien contre lui, pas plus que contre tous ces alimentaires, pantins insignifiants qui défilent dans ce théâtre de marionnettes (ou malhonnêtes) et qu’on aura oubliés sitôt le rideau fermé. C’est juste que depuis la réélection de Macron je déprime un peu et que j’ai tendance à broyer du noir, j’espère que ça ne se voit pas trop.
Sur ce, je retourne au jardin, car mes tomates ne s’arroseront pas toutes seules. Pour ceux qui trouveront que c’est un peu court, vous pouvez aller voir sur mon autre chaîne « la caverne de la mite » dont le lien figure en description et où je poste des choses moins politiques, ma dernière vidéo sur l’avenir d’Tnternet. Si vous avez apprécié ce contenu, vous pouvez cliquer sur tous les trucs en bas et si vous n’avez pas apprécié c’est sympa d’avoir écouté jusque-là.
Merci à tous pour votre soutien et à bientôt… j’espère.
Source : La mite dans la caverne
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