Klaus Schwab, qui n’est pas un chef d’État (mais le fondateur du Forum Économique Mondial – WEF de Davos), ne participait pas officiellement aux réunions du « G20 ». Mais, par un tour de passe-passe, quand on ne le laisse pas rentrer par la porte, il s’invite par la fenêtre : en réalité, il était à Bali pour donner le coup d’envoi de la réunion du « B20 » (« B » pour « business ») de cette année en Indonésie, en marge des réunions de chefs d’État.
Il était donc convié à Bali au titre d’un partenariat public-privé passée entre le gouvernement indonésien, qui accueillait le G20, et le Forum Économique Mondial « pour soutenir une économie océanique durable »…
Klaus Schwab en a profité pour appeler à une « restructuration » globale des systèmes économiques, politiques, sociaux et écologiques du monde :
« Nous devons faire face à une profonde restructuration systémique, structurelle, de notre monde. Cela prendra du temps, mais le monde sera différent après que nous aurons traversé ce processus de transition » a expliqué le fondateur du Forum de Davos
Mais, il a regretté « la fragmentation du nouvel ordre multipolaire » à venir dont les contours ne s’annoncent pas – à ce stade – très conforme au « Great Reset » que Davos appelle de ses vœux. L’opération militaire spéciale de la fédération de Russie déclenchée le 24 février dernier serait-elle venu brouiller la feuille de route des oligarchies mondialistes ?
Quoi qu’il en soit, le prochain Forum de Davos qui se tiendra en janvier 2023 aura pour thème : « Coopération dans un monde fragmenté », pour y causer des questions « d’incertitude et de fragilité si les risques systémiques ne sont pas traités ».
Klaus Schwab est aussi l’auteur d’un livre, véritable manifeste politique, économique et social des oligarchies qui veulent se partager les richesses de la planète : « The Great Reset ».
Les mêmes contre les mêmes.