Jeune Nation a rendu compte en ce Noël 2022 des décisions de la justice administrative « française » qui s’est encore une fois illustrée en se soumettant aux diktats de quelques organisations laïcardes droits de l’hommiste, comme la Ligue des Droits de l’Homme, concernant quelques crèches exposées dans des mairies. Mettons aujourd’hui en regard le « totem d’immunité » médiatique et légal dont semble bénéficier les chandeliers juifs d’Hanouka dans notre pays.
Les lobbies adeptes de la « cancellisation » des origines et de l’imprégnation chrétienne de la France puisant ses racines dans le baptême de Clovis en 496, ont encore sévi exigeant l’interdiction sous astreinte des crèches que quelques édiles municipaux avaient exposés dans leurs mairies. Ainsi, à Beaucaire, Béziers ou Perpignan, des tribunaux administratifs, des Cours d’appel ou le Conseil d’État ont fait appliquer la conception pervertie de la « laïcité républicaine ».
Car la laïcité formulée par le christianisme non renié, à partir de la parole évangélique du Christ (« rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ») ne postule pas d’effacer la réalité de l’imprégnation chrétienne d’un peuple et les racines chrétiennes d’une nation !
La conception « républicaine » de la laïcité est un subterfuge reprenant le terme « laïcité » mais pour en faire une arme contre la France chrétienne ou ce qu’il en reste, depuis 1905 et même avant ça depuis la « Révolution française » et ses « droits de l’homme sans Dieu » comme l’avait souvent développé un Jean Madiran.
Mais, bizarrement – ou pas… – d’autres affichages religieux ou prosélytes dans le domaine public, ne mobilisent pas l’anti-France laïcarde.
Ainsi, Le Figaro du 21 décembre nous apprend que le mouvement juif des « Loubavitch [membre du CRIF] a lancé la fête juive d’Hannouka dans l’espace public ». Il a ainsi organisé plus de 600 cérémonies d’allumage du chandelier à huit branches en France.
Le rite consiste à allumer successivement et chaque soir pendant huit jours les bougies ou lampes du dit chandelier. Le rituel correspond aux huit jours de purification d’Hannouka dans la tradition juive, fête au cours de laquelle la communauté commémore la purification et la reconsécration du Temple de Jérusalem après la rébellion des Maccabées (168-161 avant Jésus-Christ). Selon Le Figaro, le mouvement Loubavitch a relance cette tradition depuis 1986 dans le monde « en procédant à des allumages publics sur les places au cœur des grandes villes ».
Et, la semaine qui vient de s’écouler, a donc vu de nombreux « allumages » en France dont des dizaines en place publique ou sur la voie publique :
- À Paris, Place Ruef, en face de la tour Eiffel, « en présence des autorités du judaïsme français et des autorités publiques » (Le Figaro, 21/12/2022)
- À Bastia, Ajaccio et Porto-Vecchio, cette semaine, « une cérémonie publique s’est tenue pour l’allumage du candélabre de la fête de Hanouka » (france3-regions.francetvinfo.fr, 22/12/2022)
- À Trouville-sur-Mer, « 500 personnes étaient rassemblées jeudi 22 décembre 2022 pour l’allumage public de la 5e bougie de Hanouka » (actu.fr, 23/12/2022)
- et dans des dizaines de municipalité en région parisienne (source diariojudio.com) :
Quel silence assourdissant que celui des « vigilants » de la laïcité « républicaine » sur ces spectacles religieux, prosélytes et conquérants, sur le domaine public de nos villes !
Mais, nous entendons déjà les lobbyistes de la scrupuleuse mauvaise foi qui tenteront de nous objecter que ces allumages n’ont pas lieu dans des « bâtiments publics » en eux-mêmes (comme les mairies) mais plutôt sur la voie publique.
Une distinction voie publique/bâtiment public qui fonderait la limite entre ce qui est permis ou pas au nom de leur tolérante laïcité. Le déroulement de cérémonies et spectacles religieux serait ainsi autorisé sur la voie publique (rues, places, parcs… avec la bénédiction des autorités) et deviendrait une grave violation de la neutralité de l’État et des collectivités s’il se déroule à l’intérieur d’un bâtiment ou service public.
Il faudra alors nous expliquer pourquoi beaucoup de municipalités ou collectivités sont contraintes en France de faire démonter, cacher ou déplacer de nombreuses croix, calvaires ou statues de saints situés sur la voie publique et pas dans des bâtiments !
Quelques illustrations :
- Le tribunal administratif de Rennes a sommé le département des Côtes d’Armor de démonter avant le 5 février 2021 un calvaire à Plorec-sur-Arguenon, près de Dinan (actu.fr, 18/11/2020),
- Le tribunal administratif de Poitiers s’est prononcé le 3 mars 2022 pour le retrait d’une statue de la Vierge à la Flotte-en-Ré, enjoignant « à la commune de retirer la statue illégalement érigée sur son domaine public, dans un délai de six mois », au nom de la loi de 1905 de séparation de l’Eglise et de l’Etat qui « interdit l’installation de tout insigne religieux sur le domaine public » (libération.fr, 03/03/2022),
- Plus récemment nous avions rendu compte de cette scandaleuse décision enjoignant au retrait de la statue de saint Michel trônant aux Sables-d’Olonne. La cour administrative d’appel de Nantes a jugé que « la statue installée en octobre 2018 sur une place publique des Sables d’Olonne est un emblème religieux confirmant le jugement du tribunal administratif demandant de l’enlever » (francebleu.fr, 16/09/2022).
Pour la forme, donnons un aperçu de l’hypocrite jurisprudence administrative relative aux crèches, qui tente de justifier ce scandaleux deux poids deux mesures qui tourne toujours à l’avantage des organisations anti-chrétiennes.
Selon le Conseil d’État, l’installation d’une crèche est légale dans les lieux publics, autre qu’une mairie, « sauf si elle constitue un acte de prosélytisme ou de revendication d’une opinion religieuse ». On laissera au lecteur le soin d’analyser si une crèche peut ne pas être, par essence, la revendication d’une opinion religieuse, dans la mesure où elle représente la naissance de Jésus-Christ et cette tentative de mettre en opposition l’aspect religieux et l’aspect culturel, artistique ou festif.
Cette jurisprudence relative aux crèches est appliquée aux calvaires ou aux statues mais ne semble donc pas concerner les chandeliers d’Hanouka. Ces allumages ne serait donc pas « un acte de prosélytisme ou de revendication d’une opinion religieuse »… Ou alors ils bénéficient d’un « totem d’immunité » légal et médiatique…
Qui pourra allumer nos bougies – oups pardon – nous éclairer ?
Il y quelques 5 ans j avais envoyé une coupure de presse de devant la préfecture à Pau au journal « Militant » de Monsieur Gandillon pour me plaindre d’un chandelier en place publique.
…manifestement la vieille garde nationale catholique se réveille enfin…enfin à la traine… car cela fait trop longtemps que cela dure.
Des chandeliers sur la voie publique, pourquoi pas, reste à en connaître les motivations… mais dans ce cas, on doit accepter également toute expression cultuelle et culturelle du christianisme, surtout, au moment de Noël C’est une question d’égalité humaine ( selon mon point de vue). Je ne vois pas en quoi une crèche dans une mairie ou même sur la voie publique, peut déranger.
La religion des « naturels francais » c’est le catholiscisme donc je refuse les expressions libres des cultes exotiques en place publique qui depuis bien dix ans de par chez moi déjà se manifestent trop souvent en présence de personnalités officielles de manière franchement ostentatoire…
J ai une tres mauvaise opinion des catho sauce Vatican 2(bisounours progressistes) et pire des catho trad(Janus à 2 faces) mais je refuse de renier mon bapthème c’est dans mon ADN! Donc la France doit rester CATHOLIQUE et le reste je ne veux meme pas en entendre parler!
L’égalité c’est le nivellement par le bas et si égalité il doit y avoir c’est uniquement entre nationaux dans l’espace national!
Lorsqu’on reçoit des instances religieuses à l’élysée il est désormais de coutume de faire passer officiellement le rabin devant le prince de l’Eglise ceci pour moi une véritable insulte.
Ce discours d’Alex est un bel exemple d’oubli et d’intolérance.
Oubli qu’avant le christianisme il y avait aussi des cultes religieux que les chrétiens ont systématiquement éradiqués.
Intolérance quand il ne veut même entendre parler d’autre chose !
Et bien maintenant l’intolérance est dans le camp des maîtres du moment qui cherche par tous les moyens à faire oublier le christianisme.
Tu voudrais la paganisme Indoue avec le culte de la vache et du singe?
Où baphomet accompagnée de « la déesse raison » et « du grand architecte de l’Univers » comme les satanistes?
Les Catholiques tradi compris sont décevant mais je préfère faire avec …
Je viens de taper : Hanouka et laïcité. Ah ils sont trop forts. J’y découvre qu’il s’agit d’une fête des lumières…de la laïcité et que pour les élus qui y participent, une contribution à la laïcité.
c’est dans la suite wokisme,cancel culture,….
Dans l’espace public?
Dans l’espace français vous voulez dire.