Une manifestation s’est tenue aux Sables-d’Olonne le 15 octobre pour s’opposer au retrait de la statue Saint-Michel (située place Saint-Michel devant l’église Saint-Michel), menacée d’être déboulonnée après une décision de justice rendue au nom de la prétendue « laïcité » du domaine public.
Une foule de parachutistes et d’anciens ont fait le déplacement, Saint-Michel étant leur saint patron. La ville a indiqué que 1 500 personnes s’étaient mobilisées. Dans un communiqué le président de l’Amicale des parachutistes sablais Jean-Michel Bruel a expliqué que :
« L’Amicale sablaise des parachutistes souhaitait manifester son attachement à cette tradition, à ses valeurs, à son histoire. Des soldats de toute la France nous ont contactés pour témoigner leur soutien et leur tristesse de voir ce symbole menacé. Saint-Michel dépasse de loin le symbole religieux ».
« Touche pas à ma statue », pouvait-on lire sur des banderoles brandies par les manifestants. Une députée (ex-MPF) Véronique Besse, ainsi que le conseil municipal de la ville administrée par l’édile divers droite Yannick Moreau étaient également présents lors de cette mobilisation.
Extrait du discours du maire le 15 octobre 2022 :
Présente dans la ville entre 1935 et 2017 dans l’enceinte d’une école privée, la statue avait été déplacée le 6 octobre 2018 et installée sur le nouveau parvis de l’église Saint-Michel. Son installation avait fait l’objet d’une bénédiction par un prêtre catholique. En mars 2022, un référendum avait été organisé par la municipalité pour recueillir l’avis des habitants : une très grande majorité des votants (94,51%) s’était prononcée pour le maintien de la statue.
Malgré tout, confirmant le jugement de première instance du 16 décembre 2021, la juridiction administrative d’appel de Nantes a estimé le 16 septembre 2022 que l’installation de la statue de l’archange Saint-Michel « sur un emplacement public est interdite par l’article 28 de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l’Etat ». Elle donne ainsi raison à l’association La Libre pensée qui demandait à la commune que cette statue soit déplacée hors de l’espace public
Toutefois le maire des Sables-d’Olonne a saisi le Conseil d’Etat, retardant ainsi l’échéance.
Leur pseudo-laïcité n’est bien sûr qu’un pauvre leurre : elle ne combat en rien l’islamisation rampante et forcée de la France mais est une véritable arme contre l’âme de notre pays, ses traditions, sa culture.
Non ! nous sommes en France pas dans un pays musulman.
Il est temps de montrer à ces apatrides qui est le maître !
Philippe Marcaille: » Non ! nous sommes en France pas dans un pays musulman. »
Ce ne sont pas les musulmans qui exigent de supprimer cette statue de Saint-Michel, les crèches et les calvaires.
Ce sont les athées anticléricaux de l’association d’origine juive « La Libre pensée »,
Ce sont précisément ceux qui sont représentés par le dragon que l’archange Saint-Michel tue avec sa lance.
Un bémol sur ce discours où les maux « République »et « laïcité » sont trop souvent répétés, alors qu’ils n’ont aucun sens, sinon qu’ils relèvent d’une loghorrée gauche et sources de nos malheurs, et de celui des peuples victimes des totalitarismes inspirés de la Révolution anti française.
A l’exception de quelques drôles, nul Français ne se sacrifiera pour ce stupide régime indéfinissable, mais plutôt pour la France, notre liberté, notre vraie Religion qui est notre foi, notre âme, notre raison d’être, notre destinée; ce fût d’ailleurs le cas de nos véritables héros, de nos Saints, de nos martyrs, de nos Rois, de nos chevaliers bref ! De ceux qui firent la France.
Savez-vous que ce terme de « laïcité »est intraduisible dans les autres langues ? D’ailleurs chacun y va de sa définition perso chez nous. Normal puisque ce terme, tiré du grec laikos signifie simplement « peuple » par opposition aux clercs (ceux qui savent) est devenu maçonnique depuis la Loi anti catholique de 1905, et a pour objet de s’attaquer à l’Eglise catholique pour livrer la fille aînée de L’ÉGLISE à toutes les hérésies. Nous en apprécions justement les conséquences.
Pourquoi s’excuser de défendre la Statue de l’Archange en inventant sa dimension « laïque » ? C’est absurde ! Pire c’est aussi un avoeu de faiblesse offert à ces suppôts du néant qui s’entêtent contre une statue d’un mètre et demi; l’Archange, même statufié à cette ridicule dimension, les terrifie ?
Mais après tout, cette idolâtrie républicaine ne trahit-elle notre analphabétisme de la vraie Religion catholique ? Mes propos n’ont rien d’originaux car ils auraient put être ceux de tous nos anciens, mais un lien a été brisé par la République entre les Français par cette « laïcité » obstinée et folle, au point que ce propos pourrait « choquer » certains sans qu’ils sachent vraiment pourquoi.
Qu’avons nous à proposer et à opposer aux mahomettants ? La « religion du néant », la laïcité, le consumérisme, le wokisme !
Nicolas ZAHAR
https://www.place-armes.fr/post/les-sables-d-olonne-15-octobre-2022
C’est bien beau de défiler mais totalement inutile ! Ces militaires jeunes ou anciens ne pourraient-ils pas prévoir autre chose de plus martial que de crapahuter sur le pavé?! Beaucoup de français se demandent s’il reste une armée ? Une sécurité pour les protéger et les défendre; Depuis bien longtps on se demande OÙ se cachent nos soldats?? Hélas, nous avons la réponse non seulement ils défilent, en vain, (…!) mais ils SE défilent (se débinent…!! dès que nous sommes en danger. (exemple: LOLA…) C’est lamentable ! QUAND vont ils réagir?
La dévotion à saint Michel n’a rien à voir avec la doctrine catholique, d’autant que l’archange a succédé à d’autre figures de même nature, mais doit tout à la religiosité populaire, cette attitude spontanée qui cherche non pas une doctrine contraignante et enseignée, mais une assise dans des puissances familières et secourables.
Saint Michel est aussi le patron des boulangers et pâtissiers.
Défiler ne sert à rien comparé à d’autres moyens de manifester, de « rendre manifeste » sa colère. Ce qui est en jeu, ce n’est pas la tradition des paras, respectable, c’est bien autre chose.
Costars impeccables, médailles, style Croix-de-Feu… Au mieux un rassemblement réac aux yeux d’une France qui n’existe presque plus.
La légalité est si belle et si désirable qu’on n’oserait lui manquer de respect.
» La dévotion à saint Michel n’a rien à voir avec la doctrine catholique »
L’abbaye Saint-Michel, avec sa grande salle où se réunissaient les 100 chevaliers de l’Ordre de Saint-Michel, fondé par le roi Louis XI, ça n’a rien à voir avec la doctrine catholique ?
L’archange Saint-Michel est un des saints patrons de la France, c’est auprès de lui que Jehanne d’Arc a reçu sa mission de recevoir la couronne royale du Christ et de faire sacrer le roi légitime. Ca n’a rien à voir avec la doctrine catholique ?
Saint-Michel de Tombelaine fait partie d’une série de sanctuaires construits par les moines bénédictins aux frontières du royaume de France sur des pics: Saint Michel de Cuxa, Saint Michel de la Cluze, etc.
Belles institutions, dont il ne reste rien ou presque. Le succès populaire de saint Michel, figure tirée de la Bible hébraïque (notre livre de chevet), n’est pas un effet du dogme mais d’un besoin de croyance populaire : l’accord de l’infâme Louis XI et des autorités religieuses, la « mission » de Jeanne d’Arc et autres coups politiques… L’Eglise en a mis partout. Il faut bien mobiliser les foules.
On se demande d’ailleurs ce qu’il fabrique, saint Michel, en ce moment. Est-il retourné à ses origines ?
Evidemment, Caradec, c’est breton, et comme Breton, vous êtes sensé détester Louis XI, et Du Guesclin, et Jehanne d’Arc, car vous êtes intoxiqué par la fausse histoire indépendentiste républicaine de la Bretagne.
La vraie histoire est que l’Armorique a toujours fait partie des Gaules et qu’elle a été romanisée comme le reste. À partir du VIIe siècle elle a été en partie repeuplée jusqu’au IXe siècle par des habitants du Pays de Galle en Bretagne, parlant le gallois qu’on appelle aujourd’hui le breton, conduits par des moines savants et des évêques qui ont créé des nouveaux diocèses et des nouvelles paroisses. Ils avaient plusieurs chefs ou comtes qui se disputaient en se faisant la guerre le titre de pinceps (« premier ») qu’on a traduit par prince des Bretons d’Armorique. La culture et l’ethnie bretonne que vous aimez vient de ces moines catholiques irlandais, puis gallois.
Toujours est-il que les comtes de Bretagne, vassaux des ducs de Normandie, étaient depuis 1199 une dynastie capétienne, rendant hommage aux rois de France qui les ont fait en 1297 ducs et pairs de France à partir de Jean II de Bretagne (1238-1305); Anne de Bretagne (1476-1514) dernière duchesse issue de cette dynastie ne parlait pas un mot de breton, lequel était enseigné par les recteurs dans les écoles et par les Jésuites dans les collèges. C’est seulement depuis 1789, depuis la république centralisatrice jacobine que la langue, la civilisation, la religion, et l’autonomie de la Bretagne sont combattus par le pouvoir central.
Caradec, un nom rendu célèbre par Caradeuc de La Chalotais, chef du parti janséniste parlementaire en Bretagne, qui a donné le club breton, puis celui des amis de la Constitution, alias les jacobins, ceux qui ont voulu écraser les caractères originaux des institutions bretonnes. Ce sont eux qui ont voulu uniformiser la langue, le droit, les institutions, et détruire les traditions.