Prenez le temps de bien lire ce témoignage édifiant sur la politique de recrutement et de promotion de Boeing, voilà comment l’Occident torpille ses propres perles technologiques pour «soigner le monde ». Pour se donner une bonne image qui se glisse impeccablement dans un cadre PC (Politiquement Correct), Boeing s’est attaché les services d’un racisé, un certain Jamal, (on n’en dira pas plus, on vous laisse imaginer, voir aussi ce qu’ils ont à la tête du Pentagone et de l’USAF), il s’est avéré qu’il était titulaire d’un diplôme de pacotille au rabais en science de l’ingénieur (plus le titre est pompeux, plus c’est du bidon). Son supérieur n’a pas tardé à comprendre qu’il n’était pas à la hauteur de sa tâche, mais quand il l’a signalé à sa hiérarchie, c’est lui, le supérieur, qui s’est fait virer, pas le racisé.
Le nouveau chef était également un racisé, tant qu’à faire, une racisée, pour redorer l’image de Jamal tout en lui permettant à elle de s’imposer à son équipe, elle n’a pas hésité à inventer un plan minable mais efficace. Elle a elle-même saboté pas loin d’un terabyte de données de soufflerie, a accusé les non-racisés d’être à l’origine du problème, et une fois que les non-racisés ont trouvé un moyen de restaurer la base, Shanika en a attribué le mérite à Jamal, suite à quoi, Boeing lui a décerné un oscar.
Quand les non-racisés se sont rendu compte de ce qui s’était passé, ils ont décidé d’escalader le problème. Mais bien conscients de ce qui était arrivé à leur ancien supérieur, ils avaient en même temps préparé leur lettre de démission. Comme de bien entendu, la hiérarchie a soutenu Shanika et a exigé la démission des non-racisés, lesquels se sont exécutés sur-le-champ.
On pourrait raconter exactement le même genre d’histoire en France au sujet d’Alcatel, d’Areva, de Renault …
Ci-dessous le message posté sur GAB de l’un des démissionnaires, il signe du nom d’un personnage de Star Trek, Noonien-Singh. [À notre avis, l’auteur du message se trompe, le plantage de la base n’était pas un plan, c’était dans l’ordre des choses].
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La’an Noonien-Singh, @laansingh1701
Posted on Gab 11 July 2023 @ ~1:00am UTC
Désolé les gars, faut que je me défoule, je viens de lâcher mon taf chez Boeing, à une semaine près, ça faisait 10 ans que j’étais chez eux comme aérodynamicien.
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Pour comprendre comment on en est arrivé là, il faut remonter à l’été 2021, avec l’arrivée d’un nouveau collègue au département d’aérodynamique auquel j’appartiens, il s’appelait Jamal, c’est son vrai nom [Comme le pianiste de jazz Ahmad Jamal – pianiste, s’il avait été trompettiste, à la rigueur, on aurait pu trouver un lien avec la mécanique des fluides]. Avant lui, tout le monde à l’aéro avait son diplôme d’ingénieur en aéronautique, ou au moins d’une discipline apparentée, dans mon cas, la physique. Certains étaient titulaires d’une maîtrise, notre responsable avait un doctorat, Jamal avait un «diplôme en ingénierie des sciences spatiales» dont nous avons finalement appris qu’il s’agissait d’une version très très diluée d’une formation d’ingénieur.
Mon responsable s’était entendu dire que ce Jamal était bombardé chez lui en tant qu’aérodynamicien, et ce, alors que son niveau dépassait à peine celui de la sensibilisation au sujet (niveau première année à l’université de Tuskegee) – mais naturellement, n’est-ce pas? il ne fallait pas parler de discrimination positive.
Durant sa première année, nous avons soigneusement tenu Jamal à l’écart de tout travail critique tant il nous avait sauté aux yeux dès le premier jour qu’il ne comprenait rien à rien, il était juste bon à remplir des tableaux Excel et encore: en fait, il ne nous servait à rien.
En mai dernier, alors qu’il venait de demander que Jamal soit réaffecté ailleurs, notre responsable, après 29 ans de carrière, était mis à la retraite anticipée. Le fait est qu’il y avait droit, mais pour nous tous, il était clair comme de l’eau de roche qu’il avait été poussé vers la sortie pour avoir exprimé notre préoccupation commune au sujet de Jamal: les racistes dehors, place à la diversité.
Moins d’une semaine après, on nous balançait à la tête notre nouvelle patronne, «Miss Shanika», c’est comme ça qu’elle voulait qu’on s’adresse à elle. Elle n’était même pas ingénieure, ni de formation ni de métier, c’était une spécialiste de l’archivage des données redondantes, on ne savait même pas que ça pouvait exister un truc comme ça.
Pour ceux que ça intéresse de connaître son ethnicité, un indice, ni les blanches, ni les asiatiques ni les hispaniques ne portent ce prénom, et aucune n’aurait l’idée de faire précéder son prénom d’un «mademoiselle».
Il n’aura fallu que quelques jours à cette «Miss Shanika», si soucieuse de son genre, pour me remplacer à la tête du projet par Jamal, qui, dit-elle, avait bien mérité qu’on lui donne sa chance. Quatre jours après, les quelque 724 GB de données des essais en soufflerie et de CFD (Computational fluid dynamics = simulation numérique), gérées par MatLab, devenaient inutilisables. Il a fallu qu’on s’y mette à trois pour retrouver l’endroit du script qui avait été bousillé. Et le plus beau, c’est que cette Shanika nous a balancé auprès de la direction avec force avertissements écrits, disant que c’était nous qui avions détraqué la base, et nous fixant un ultimatum pour rétablir les choses. Heureusement, nous avions une sauvegarde du projet à jour de deux semaines et nous avons pu repartir de là.
Et Jamal dans tout ça, qu’est-ce qui lui est arrivé? À peine une semaine après qu’on ait nettoyé ses merdes, il a été cité au niveau de l’entreprise par la direction générale pour «son excellence sans pareille dans la direction d’équipe projet, dépassant les attentes en diagnostiquant et en solutionnant le problème dans une base de données, faisant gagner à l’entreprise un temps précieux et des millions de dollars», fin de citation!
Et voilà où ça se corse vraiment …
Un de mes collègues a découvert le pot aux roses, tout, pourquoi/comment/quand … et qui avait foutu le bordel. Et ce n’était pas Jamal mais Shanika, tranquillement installée chez elle (selon les données informatiques).
Voilà les potes, vous avez le ticket dans l’ordre, des millions de données, propriété intellectuelle de l’entreprise, foutues par terre pour assurer la promotion d’un analphabète et en faire un exemple de réussite de la diversité – et nous faire passer pour des cons au passage.
Jeudi dernier, après avoir tout revérifié, nous avons remis un rapport détaillé à la sécurité, au service juridique et à la direction, accompagné de prestations sous serment et preuves à l’appui. Nous nous doutions bien de l’issue de notre démarche et nous nous y étions préparés.
Peu après la pause-dèj, nous étions, tous les trois, convoqués par la haute direction. Nous étions accusés à plusieurs titres: «faire preuve de manque de respect envers Jamal et notre chef par le biais de déclarations verbales et de documents désobligeants envers les Afro-américains», «tentative de sabotage d’un actif de l’entreprise», et, bien sûr, dépôt d’une fausse plainte. On nous donnait jusqu’à la fermeture pour remettre nos démissions. Pas la peine, elles étaient déjà prêtes dans nos serviettes, nous les avions préparées durant le week-end. On nous a escortés jusqu’à nos bureaux pour remballer nos affaires personnelles, on a rendu nos badges et nous nous sommes retrouvés à la porte.
Voilà, en deux semaines, Boeing a choisi deux racisés aux diplômes de bazars contre un MiT, un Stanford et un Col Poly. Sans compter notre ancien responsable de l’université de Moscou qui avant Boeing était un ingénieur respecté de la TsAGI, l’institut de mécanique des fluides en Russie.
Je sais que nous finirons par avoir gain de cause, une chose est sûre en tout cas, même si Boeing nous proposait un pont d’or, nous ne remettrons pas les pieds chez eux, qu’ils crèvent.
N’empêche que c’est incroyable, carrément incroyable, l’aérodynamique va tourner avec deux stagiaires.
David Sims
Traduction : Francis Goumain
L’industrie de l’armement dans les pays de l’OTAN se concentre.
Ce n’est pas pour économiser de la R&D, c’est plus grave:
ils n’ont plus assez de monde pour plusieurs équipes.
Et ce n’est pas l’iA qui va les sauver.