Lajos Marton était né le 27 avril 1931 à Posfa dans une famille paysanne du Royaume de Hongrie sous la régence de Miklós Horthy.
Quoi qu’officier de l’état-major de l’armée de l’Air dans la République populaire de Hongrie membre du Pacte de Varsovie, et promis à une brillante carrière, Lajos Marton participe à l’insurrection de Budapest et, pendant la répression soviétique de novembre 1956, il s’exile vers la France. Les autorités communistes en Hongrie occupée le condamnent à mort par contumace en 1959.
En France, militant anticommuniste, il participe notamment à l’attaque du siège du Parti communiste à Paris par les nationalistes de Jeune Nation.
Puis, assistant à la trahison gaulliste de l’Algérie Française, il rejoint les rangs de l’OAS et sera de l’opération du Petit-Clamart dans le commando de Jean-Marie Bastien-Thiry. Les autorités gaullistes en France le condamnent à mort par contumace en 1962.
Sa peine est commuée en 20 ans après la fin de sa clandestinité et un nouveau procès. Il est gracié et libéré en 1968.
Notre cher ami Lajos Marton est mort. Jusqu’au bout nous pouvions voir dans ses yeux, courage, honneur et fidélité !
Dans un vol d’oies sauvages, il rejoint tous ses camarades de combat et son chef au Petit-Clamart, Jean-Marie Bastien Thiry !
Lajos Marton ? Présent !
⚜️🇫🇷✋Yvan BENEDETTI
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Retrouvez sur Jeune Nation les récits par Lajos Marton de :
- l’attaque du siège du Parti communiste le 7 novembre 1956
- l’attentat du Petit-Clamart le 22 août 1962






























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J’ai connu Lajos fin des années 70. J’était fier d’être son ami. Et nous avons travaillé ensemble chez un seigneur. Gonzague Du Pavillon. Cette fois je peux dire que ma jeunesse est dans les cimetières. Vivre vieux est une punition des dieux. Car on voit tous les camarades partir sur l’autre rive. Ce n’est qu’n revoir Lajos.
Szzevusz Lacika.
Condamné à mort pour avoir fourni des documents secrets à l’ambassade des États-Unis et participé à l’insurrection de 1956, désabusé par les promesses non tenues de l’OTAN pour aider les Magyars à retrouver leur souveraineté, désabusé du soutien de Gaulle lors de l’opération Résurrection et à ses reniement, condamné à mort une deuxième fois. Cette fois-ci elle a dû attendre 94 ans avant de venir le chercher. Il retrouve ses camarades de l’opération Charlotte Corday et ses frères Gyula Sári et László Varga.
Lagos Marton a bien mérité dans son pays d’origine d’être élevé au grade de général. Honneur à lui pour ses actions contre les oppressions et les trahisons. Nous reste Louis de Condé, le seul survivant aujourd’hui de l’action légitime contre la traîtrise de De Gaulle dans l’affaire algérienne.