En 1956, les communistes français applaudissent au massacre par les chars soviétiques de centaines de héros nationalistes à Budapest. Les criminels rouges assassinent sans la moindre réaction de leurs complices républicains de France comme des autres pays « occidentaux ». En France, les nationalistes de Jeune nation (JN) attaquent les locaux du Parti communiste – dit, sans doute par antithèse – « français » attenant au siège du torchon communiste – celui qui pleurait peu avant la mort du criminel contre l’humanité Staline – L’Humanité. Récit par Lajos Marton :
L’insurrection nationale hongroise fut la première révolution anti-totalitaire de l’après guerre. Cette révolution ne fut pas préparée mais spontanée. C’est en effet le discours d’un dirigeant hongrois qui a provoqué ce grand soulèvement. D’un seul coup, le peuple tout entier des grandes villes et de toutes les provinces se leva [le 23 octobre 1956]. Le gouvernement, pris de panique fit alors appel aux troupes et aux chars soviétiques. Ce fut le carnage » sans que le monde libre n’intervint d’aucune manière. Le Parti Communiste « français » approuvait sans réserve l’intervention soviétique ; la Hongrie ne connut que quatre jours de liberté.
C’est un soir d’octobre qu’une grande manifestation fut organisée sous l’Arc de triomphe. De nombreux mouvements et partis politiques (à l’exception du PC) s’étaient donnés rendez-vous pour manifester leur indignation contre le massacre du peuple hongrois et l’attitude du PC « F ». Nous étions 20 à 30 000 sur les Champs Élysées à crier « Moscou assassin ! », « Communistes assassins ! », « Libérez la Hongrie ! », « PC dissolution ! » quand tout à coup, après le dépôt de gerbes et la minute de silence, un mot d’ordre circula dans la foule : « Tous au carrefour Châteaudun ! » C’est donc au pas de course qu’une partie du cortège s’ébranla en direction du siège du PC.

Les forces de l’ordre ne purent rien contre notre nombre et notre détermination ce soir là. En tête des assaillants contre l’immeuble du PC se trouvaient « les troupes de choc » habituelles de l’activisme anti-communiste : les militants de Jeune Nation, des étudiants nationalistes, les combattants d’Indochine. Retranchés au premier étage de l’immeuble, les Cocos nous accueillirent avec des cocktails Molotov. Beaucoup de nos camarades durent se replier les vêtements en flammes. C’est alors qu’un petit groupe réussi à s’emparer des échelles accrochées au candélabre de l’angle gauche de l’immeuble, s’en servi comme béliers pour enfoncer la porte blindée du rez-de-chaussée et pénétrer dans l’immeuble. Malheureusement, l’accès aux étages étant bloqué, ils durent se replier d’autant que les cocktails Molotov lancés des étages supérieurs avaient aussi contribué à mettre le feu à l’immeuble (un incendie que les pompiers mirent plus d’une heure à maîtriser).
C’est alors qu’un autre mot d’ordre circula parmi les assaillants : « Tous à l’imprimerie de l’Huma » qui se trouvait à quelques centaines de mètres, boulevard Poissonnière.
Là aussi nous étions attendus, mais faisant place aux cocktails Molotov, ce sont les pavés d’imprimerie en plomb qui se mirent à pleuvoir sur nous. Un jeune étudiant courageux qui avait réussi à atteindre de manière audacieuse les locaux du Journal fut surpris par les Rouges et jeté du deuxième étage sur une verrière du rez-de-chaussée. Durant ce laps de temps, toutes les communes communistes de la banlieue avaient mobilisé leurs troupes et affrété des cars entiers de militants appelés à la rescousse pour nous faire face. Le grand affrontement eu lieu à l’angle du boulevard Poissonnière et de la rue Montmartre. Une bagarre violente et sanglante qui dura plusieurs heures, qui fit de nombreux blessés des deux côtés mais qui nous laissa finalement maîtres du terrain, les Cosaques ayant dû déguerpir. Ce soir là, Paris était vainqueur mais Budapest vaincue !
Extrait de « Ma vie pour la Patrie », Vitéz Lajos Marton




























Jeune Nation TV












Bien qu’âgé alors de 15 ans, j’étais dans la rue, côte à côte avec mon père, contre les Rouges et par solidarité avec les Nationalistes Hongrois. Pourtant, ayant participé aux échauffourées face aux locaux de l’Humanité et devant le siège du Parti Communiste, je n’ai pas gardé le souvenir de la même chronologie, les combats devant l’Huma ayant, dans mon souvenir, précédés ceux devant le siège du Parti…
Voici le texte que je consacre à ce jour là; dans le livre de souvenirs autobiographiques que je prépare :
» Le mercredi 7 novembre 1956 restera dans mon souvenir un jour exceptionnel. D’abord parce que mon père, qui travaillait pratiquement sans repos du 1er janvier au 31 décembre et même parfois le dimanche, accepta exceptionnellement de fermer son commerce à midi… Ensuite pour les raisons qui le poussèrent à m’entrainer à ses côtés cet après-midi là : il s’agissait, à l’instar de milliers de parisiens, d’apporter notre soutien à la révolte des Hongrois contre la dictature communiste !
On imagine avec quel enthousiasme je le suivis, lorsque nous dûment d’abord bousculer un carré de nervis de la CGT qui tentait de stopper le cortège devant le siège du journal « l’Humanité », tandis que les communistes nous bombardaient avec des plombs d’imprimerie depuis le toit de leur immeuble. Puis nous marchâmes jusqu’au siège du parti communiste, situé au carrefour Châteaudun à l’angle de la rue Lepeletier. Ce ne serait que huit ans plus tard que je comprendrai qu’ayant participé à l’incendie de l’immeuble, j’y avais croisé pour la première fois Dominique Venner.
Mais c’est surtout en cette occasion que je découvris un aspect de la personnalité de mon père dont je n’avais jamais eu l’idée jusque-là : sa haine viscérale des communistes.
– C’est par anticommunisme, m’expliqua-t-il, que ton oncle et moi, avons été pétainistes, puis pour les mêmes raisons gaullistes, à la libération. Du moins jusqu’au moment où de Gaulle a livré cinq ministères essentiels aux communistes et où nous avons compris que son anticommunisme de façade était une imposture. N’oublie jamais qu’en 1940, les communistes et la CGT étaient contre la France au nom d’un pacte germano-soviétique, puis contre la France en Indochine comme ils sont encore contre la France en Algérie. Et si nous manifestons aujourd’hui, c’est aussi pour envoyer aux soviétiques un message : Jamais les Français ne se résoudront à subir ce que subissent la Hongrie et les pays de l’Est soumis à leur dictature. «
Des membres de ma famille ont entendu les chars arriver vers le Parlement, deux jeunes frères n’ont pas hésité à prendre les armes, cocktails Molotov contre obus de 155. Ils ont été obligés de quitter le pays pour 20 ans, déchus de leur nationalité, ces ’’ migrants ’’ se sont bien intégrés dans leur nouvelle vie allemande. Dès qu’ils ont pu, ils sont retournés en Hongrie.
Longue vie à ’’Laci’’, Lajos Marton, dernier survivant de l’opération Charlotte Corday. 94 ans !
Bravo ! Mais deux choses me frappent :
– la première est que nos actions sont toujours spontanées (février 34, ici la marche contre le siège du PC et son journal), et donc jamais préparées,
– tandis que les rouges semblent n’avoir pas été surpris et ont pu faire face efficacement (comme le dit Lajos Marton lui-même : « Là aussi, nous étions attendus ») ; mieux, ils ont su immédiatement rameuter des renforts comme l’explique encore Lajos Marton : « Durant ce laps de temps, toutes les communes communistes de la banlieue avaient mobilisé leurs troupes et affrété des cars entiers de militants appelés à la rescousse ».
La gauche qui, de manière générale, a toujours excellé dans l’agit-prop, nous donne également des leçons lorsqu’il s’agit de confrontations plus « musclées » ou de plus grande envergure. C’est quelque-chose sur quoi il faudrait méditer quand on voit que la droite nationale, aujourd’hui, n’est même plus capable d’actions dans ce genre.
Bien sûr longue vie au général Marton mais aussi à son compagnon de l’opération Charlotte Corday encore vivant en la personne de Louis de Condé qui conduisait une Peugeot 403 camionnette avec deux équipiers. Tous les autres participants directs sont aujourd’hui décédés.