Les révélations se suivent et se ressemblent dans les grands scandales politico-financiers. Les deux grandes affaires de ces dernières semaines, le réseau de proxénétisme aggravé organisé, selon l’accusation, autour du pervers Dominique Strauss-Kahn, et les scandales de la police judiciaire (PJ) de Paris, ne font pas exception.
« 1/10e des cadres de la police appartient à la franc-maçonnerie »
a tenté de minimiser le Juifs Alain Bauer, lui-même haut cadre de la maçonnerie, alors que les chiffres habituellement présentés font état d’environ un officier sur deux. Si son compte était bon, cela voudrait dire que le degré de corruption parmi les francs-maçons est encore plus fort.
L’ancien patron de la PJ de Paris, Bernard Petit, est vraisemblablement franc-maçon, tout comme Joaquin Masanet, au cœur lui aujourd’hui d’un double scandale.
Alain Bauer a refusé de parler de l’autre dossier, où chaque jour les loges mafieuses maçonniques sont évoquées à la barre comme le centre de décision du réseau de traite des êtres humains.
Un journaliste a livré un compte rendu de la journée d’hier. Ici, il s’agit d’un dialogue entre David Roquet, qui dirigeait les Enrobés du Nord, filiale du groupe Eiffage avec la substitut du procureur !
-Je cherchais une personne pour m’accompagner pour une sortie à Paris.
-Une personne… C’est-à-dire ?
-Une copine.
-Mais encore ?
-Euh, une demoiselle.
-Une demoiselle que vous payez ?
-Oui.
-Donc, une prostituée ?
-Euh, oui.
Le prévenu évoque un déjeuner avec l’avocat Emmanuel Riglaire, qui participait également aux orgies violentes avec Dominique Strauss-Kahn. La scène se déroule dans la loge maçonnique que fréquentent ces deux individus.
-Ma maîtresse était partie. Emmanuel Riglaire m’a dit : « J’ai une maîtresse en ce moment, si tu veux, elle peut t’accompagner pour un petit extra, si tu as une sortie à faire. »
-Ça ne vous a pas étonné, cette proposition ?
-Ben, non.
-[Je m’attendais à ce] qu’elle [Mounia] m’accompagne dans une soirée où j’aurais une prestation sexuelle.
-Donc, vous avez compris que c’était une prostituée ?
-Oui.
Contrairement aux mensonges de l’avocat – « Oh, vous savez, les soirées accompagnées, c’est d’une banalité ! Mounia présente bien, David est intéressant, cultivé… J’ai compris qu’il cherchait quelqu’un pour aller au cinéma, au théâtre » – la rencontre s’était déroulée dans un hôtel. Avant une seconde avec Dominique Strauss-Kahn, mais aussi le commissaire de police corrompu Jean-Christophe Lagarde, et toute la bande des ignobles notables. Il a nié avoir « préparé » la rencontre pour son supérieur, l’oligarque juif. Mais Mounia précise :
-Quand il est venu me voir, il m’a dit qu’il voulait avoir un aperçu. Voir si je pouvais convenir à ce monsieur.
-Ce « monsieur » ?
-Dominique Strauss-Kahn.
Et son « ami », l’avocat « maçon » qui affirme « l’aimer », lui avait conseillé de demander 1 500 euros. Cher pour une soirée cinéma…
En plus des rapports sexuels brutaux et tarifés, l’ex-patron de la succursale d’Eiffage précise qu’il s’agissait de s’attirer les bonnes grâces du très influent pervers :
-C’était une sortie professionnelle.
-Vous avez parlé des enrobés ? interroge le président.
-Euh, non. C’était pour entretenir le contact avec Dominique Strauss-Kahn.
Ce dernier sera aujourd’hui la vedette du procès. Il ne manquera pas de montrer l’étendue de sa chutzpah.