La France sombre, mais le cirque électoral se poursuit. Selon une enquête IFOP, et sans surprise, François Hollande ne figurerait pas au second tour de l’élection présidentielle de 2017, avec seulement 19 % des intentions de vote. Les sondés, à une écrasante majorité de 78 %, veulent d’ailleurs que le failli de l’Élysée ne soit pas candidat.
Marine Le Pen arriverait en tête avec 27 % ou 29 % des voix devant, selon le cas de figure, Nicolas Sárközy ou Alain Juppé (25 %).
François Bayrou obtiendrait entre 10 % et 11,5 % ; il prendrait la quatrième place devant Jean-Luc Mélenchon (10 %). Loin derrière, Nicolas Dupont-Aignan réaliserait 3 %, Cécile Duflot 2 %, et les deux autres extrémistes de gauche, Philippe Poutou pour le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) et Nathalie Arthaud pour Lutte ouvrière (LO) respectivement 1 % à 1,5 % et 1 %.
Sans surprise, l’électorat de gauche fond, lassé par des promesses non tenues, par une démagogie sociale-démocrate et gauchiste qui ne peut même plus dire qu’elle mène la guerre aux riches pour donner aux pauvres dans un contexte où 40 ans d’invasion commencent à porter leurs fruits amers. Comparés à ceux de 2012, ces chiffres montrent le PS en régression de 9 points, un recul qui ne profite pas à l’extrême gauche (en léger repli également de 0,6 point) mais essentiellement au Front national.