Les scandales s’enchaînent au sein du ministère de la Justice sans la moindre réaction de Manuel Valls qui conserve à la tête de son ministère l’antifrançaise Christiane Taubira. Le dernier en date n’est pas le moindre, après la libération d’un tueur de flic et d’une tueuse en série. Un trafiquant de drogue international récidiviste, condamné à une très lourde peine – il n’était libérable qu’en 2021 –, s’est « évadé » jeudi. Il n’a pas eu besoin de sortir de la prison de Fresnes où il effectuait sa peine puisque ce sont les gardiens qui l’ont amené disputer un tournoi de boxe, à plusieurs centaines de kilomètres de là, dans le sud-ouest. Hébergé dans un établissement, il a simplement profité de la nuit pour quitter sa chambre. Sa disparition n’a été constatée par ses gardiens (sic) que le lendemain matin, plusieurs heures après.
« Il est connu pour être un trafiquant de drogue international, mais il a bénéficié d’un programme de réinsertion qui passait par ce tournoi de boxe, près d’Agen. Et bien entendu, il en a profité pour prendre la tangente. Nous ne savons absolument pas où il se trouve »,
a constaté une source judiciaire.
En plus de son très lourd passé de criminel, le fuyard avait une autre spécificité : il s’était déjà évadé, en 2012, lors d’un précédent emprisonnement.
La veille, Christiane Taubira avait vanté la réussite de l’instauration de la « contrainte pénale ». C’est certainement par modestie qu’elle n’a pas parlé de la réussite du premier Challenge national de boxe de l’administration pénitentiaire : pourtant un seul des 23 « champions » s’est enfui. Ce n’est pas si mal au regard des statistiques de l’administration pénitentiaire.