En avril dernier, sollicités par le gouvernement, les experts du Comité consultatif national d’éthique (CCNÉ) rendaient un avis clair et tranché : aucune modification ne devait être appliquée aux règles concernant le don du sang.
« Au stade actuel des connaissances, et tant que les réflexions, évolutions et recherches demandées n’auront pas abouti, toute modification des contre-indications exposerait à des risques médicaux qui doivent être pris en considération d’un point de vue éthique »,
rappelaient les experts, un avis partagé par l’ensemble de la communauté scientifique. Cela n’a pas empêché Marisol Touraine, la même qui nie la réalité scientifique des races, qui nie la réalité scientifique des dégâts causés par les drogues, et qui nie l’existence scientifique des genres sexués, de prendre une décision politique à rebours des faits et du bien de la société.
François Hollande aura tenu en cinq ans de mandat quelques promesses. La première aura été la destruction du mariage par son ouverture aux déviants ; une autre aura été la création de « salles de shoot » pour favoriser la diffusion de la drogue, parmi d’autres mesures. La dernière n’est pas une attaque contre la famille, mais contre la sécurité sanitaire.
Dans les deux cas, il comble les vœux d’une partie d’une « communauté » très spécifique : les activistes homosexualistes. Depuis plusieurs mois, rappelant que l’homosexualisme est une maladie des sociétés dégénérées où l’individualisme l’a emporté, ils l’exigeaient bruyamment, bénéficiant notamment des toujours importants relais médiatiques. Aucun journaliste n’a rappelé ces derniers jours la position du CCNÉ ni les résultats incontestables des études sur le sujet.
Marisol Touraine a annoncé l’ouverture du don du sang aux pédérastes, alors que toutes les études ont montré que ces derniers présentent un taux de risques concernant plusieurs maladies mortelles sans très supérieur à ceux des donneurs hétérosexuels. Pourtant, la seule « sécurité » mise en place par la pasionaria des drogués et déviants en tout genre est la nécessité officielle de l’abstinence pendant 12 mois. Il s’agit d’éviter les risques liés aux délais d’incubation des différentes maladies et virus liés aux pratiques spécifiques de ces pervers.
Cette mesure ne repose sur aucune base sérieuse : il suffira aux donneurs éventuels de se proclamer abstinents depuis douze mois pour avoir accès aux centres. Il ne s’agit que d’une déclaration sur l’honneur – qu’en penser quand ces individus le placent là où ils le mettent ? –, comme, d’ailleurs, il suffisait jusqu’ici de mentir sur sa « sexualité » pour pouvoir donner son sang.
Cette nouvelle attaque du gouvernement rappelle l’égoïsme d’individus prêts à empoisonner des malades par fierté communautariste comme ils étaient prêts à détruire l’un des principaux fondements de la société, et surtout la faiblesse et la corruption profonde de leur République prête à tout sacrifier par idéologie.
La très grande majorité des pays occidentaux interdit le don du sang pour les déviants sexuels. C’est le cas de l’Allemagne, de l’Autriche, de la Belgique, de la Croatie, du Danemark, de l’Estonie, de la Grèce, de l’Islande, de l’Irlande, de Malte, des Pays-Bas, de la Norvège, de la Slovénie ou de la Suisse, mais aussi de l’Algérie, de la Chine, du Costa Rica, de Hong Kong ou des Philippines. Plusieurs autres pays exigent que les déviants sexuels n’aient pas participé à des saillies pendant au moins un an : l’Argentine, l’Australie, le Canada – qui exige 5 ans –, la Finlande, la Hongrie, le Royaume-Uni, la Suède, la Tchéquie, les États-Unis, mais aussi le Brésil, le Japon ou la Nouvelle-Zélande.
Au contraire, très rares sont les pays qui, malgré les risques, autorisent les dons du sang pour les déviants sexuels : en Europe, il y a l’Espagne, l’Italie, la Pologne et le Portugal ainsi que l’Afrique du Sud, la Russie, le Mexique et la Thaïlande.
(cf : « Don du sang : nouvelle offensive des déviants sexuels mais avis défavorable du CCNÉ »)