Les mensonges des politiciens depuis le « choc » du 6 novembre n’étaient, personne n’en doutait, que des mensonges. Rien n’a changé dans les pratiques des politiciens républicains et, depuis le second tour, les polémiques stériles et les faux débats se multiplient, montrant, de Nicolas Sárközy quittant précipitamment les siens pour aller voir aux côtés de ses maîtres qataris un match de football à Christian Estrosi et Xavier Bertrand annonçant, après la défaite historique de la gauche qu’ils allaient diriger… avec la gauche, en passant par le lâche Claude Bartolone désertant l’Assemblée pour aller faire la fête avec les siens tout en se prétendant malade : rien n’a changé.
Hier, Bernard Cazeneuve et Manuel Valls, plutôt que de s’occuper de la traque des terroristes, des pédocriminels, des responsables des attentats et des corrompus – une chasse qui laisserait peu de membres de leur camp en liberté il est vrai –, ont tenté de créer une affaire nationale après la diffusion par Marine Le Pen de photos de victimes des crimes islamistes.
.@JJBourdin_RMC, #Daesh c’est ÇA ! MLP pic.twitter.com/iodMqLeg5h
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 16 Décembre 2015
La présidente du Front national réagissait après une provocation de l’antifasciste Gilles Kepel, « spécialiste de l’islam »1, comparant et établissant clairement un parallèle entre l’État islamique (ÉI, ed-dawla el-Islāmiyya) et le Front national2.
Alors qu’il est incapable d’arrêter un terroriste étranger en fuite et son complice, Bernard Cazeneuve est immédiatement intervenu pour attaquer la présidente du FN. Et celui qui a laissé partir en Syrie environ 2 000 islamistes, qui a laissé revenir de Syrie plusieurs centaines de tueurs, s’est félicité d’avoir signalé Marine Le Pen auprès de PHAROS (Plate-forme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements). Il s’agit d’un site internet mis en place par leur République non pour lutter contre l’islamisme, mais pour traquer prioritairement les nationalistes et les révisionnistes ; il vise à :
« transmettre des signalements de contenus ou de comportements illicites auxquels vous vous seriez retrouvés confrontés au cours de votre utilisation d’Internet. »
Le préparateur de la guerre civile en France, Manuel Valls, s’est lancé dans l’une de ses grotesques sorties, où l’enflure le dispute la bassesse :
« Monstrueuses photos. Mme Le Pen : incendiaire du débat public, faute politique et morale, non-respect des victimes »,
a-t-il osé.
Alors que la France compte plus de 6 millions de chômeurs, des millions d’occupants, qu’y sont commis plus de deux millions de crimes et délits chaque année, que la pollution y fait des ravages, que ses systèmes de santé et éducatifs se délitent, Bernard Cazeneuve est revenu longuement sur l’affaire avec la complicité de Joachim Pueyo.
« Elles sont les photos de la propagande de [l’État islamique] et ces photos sont, à ce titre, une abjection, une abomination et une véritable insulte pour toutes les victimes du terrorisme, pour toutes celles et tous ceux qui sont tombés sous le feu et la barbarie de [l’État islamique]. C’est la raison pour laquelle j’ai tout simplement demandé […] que la plate-forme [sic] PHAROS de la Direction centrale de la police judiciaire puisse se saisir de cette affaire »,
a-t-il prétendu.
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Comme pour lui rappeler l’inanité de la politique de dédiabolisation, l’ensemble des médiats – eux qui avaient diffusé ad nauseam la photo d’un petit réfugié décédé en Turquie (mais il s’agissait alors de culpabiliser les Blancs pour une mort dont ils ne sont en rien responsables alors que Marine Le Pen alerte sur un danger réel) – s’est attaqué violemment à Marine Le Pen. Les médiats sont allés jusqu’à solliciter un communiqué des parents de l’une des victimes contre Marine Le Pen. Les mêmes journalistes ont par ailleurs annoncé l’ouverture d’une enquête, avec les guillemets, « pour diffusion d’images violentes ». Un délit, mais ce n’est pas cela qui les dérangera, qui n’a jamais existé.
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1 « [La déconfiture de l’islamisme] témoigne de l’échec éthique d’un modèle devenu désormais un moment historique daté, dépassé et rejeté, et non plus une utopie porteuse d’avenir »,
affirmait le cuistre en 2000, dans un livre antiprophétique au possible, intitulé Jihad : expansion et déclin de l’islamisme. Depuis, il y a eu le 11 septembre, la naissance et l’affirmation de l’État islamique (ÉI, ed-dawla el-Islāmiyya), la montée en puissance de l’Arabie séoudite et du Qatar devant lesquels se prosternent les gouvernants – ceux-là mêmes qui emploient Gilles Kepel –, l’islamisation progressive de la Turquie, celle du Sahel, etc., sans oublier bien entendu celle de la France occupée de Manuel Valls, l’anti-France des burqas, des kébabs, attentats islamistes et des mosquées-cathédrales.
Ce « spécialiste de l’islam » accepta la rédaction d’un « rapport » intitulé « Banlieue de la république » pour le compte d’une association de gauche, l’Institut Montaigne.
2 En entier :