Le quotidien britannique a consacré un article aux environ 900 – chiffres officiels – étrangers présents à Calais et qui tentent de passer en Grande-Bretagne. Selon le journal, « les policiers français admettent qu’ils sont en train de perdre la bataille pour nettoyer les migrants illégaux de Calais voulant aller en Grande-Bretagne ».
Lors d’une récente opération de police, 600 étrangers ont été arrêtés. Placés en garde à vue, leur identité a été prise, puis ils ont été immédiatement relâchés. Avant que le gouvernement ne leur fasse connaître toutes les démarches pour demander l’asile politique en France, et ne leur présente tous les avantages sociaux dont ils pourraient bénéficier dans notre pays.
« La grande majorité [des étrangers] a dit qu’ils voulaient se rendre en Grande-Bretagne, et dans ces circonstances, il y a très peu de choses que nous pouvons faire. […] La plupart des personnes appréhendées ont été libérées et autorisées à repartir. […] Beaucoup détruisent leur identité papiers afin que nous ne sachions même pas qui ils sont ou d’où ils viennent »
a rappelé un officier de police, constatant que les opérations spectacles mises en place par Manuel Valls sont aussi coûteuses que vaines. Ce constat est partagé par le préfet, comme par le syndicat Alliance, qui pointe, derrière les mises en scène, la réalité d’une police que les autorités empêchent de travailler :
« La police n’a pas les moyens de lutter contre les réseaux de trafiquants derrière tout cela, et donc les migrants continuent à venir. »
précise un porte-parole.
Plusieurs semaines après l’expulsion-spectacle organisée par le gouvernement, absolument rien n’a changé, pas plus que lorsque, en 2009, dans cette même ville de Calais, Nicolas Sárközy avait prétendu mettre fin au problème en fermant la « jungle », sept ans après la prétendue fermeture de Sangatte. UMP, PS : douze ans après, la ville est toujours livrée aux colons. La population, de son côté, s’organise, notamment au sein de l’association Sauvons Calais.
Malgré l’insécurité qu’ils font régner dans la région et leur état de délinquants, bien qu’ils refusent les solutions proposées par la République contre les intérêts de la France, les « migrants » bénéficient toujours de la plus grande mansuétude des autorités :
« Le gouvernement français est prêt à tendre la main, à faire un effort national [sic] »
déclare le préfet Denis Robin, précisant que les demandes seraient « traitées d’urgence » et que «des hébergements seront offerts ». Les 150 000 sans domicile fixe de France attendront.
Évoquant ceux qui parviennent à franchir la Manche, le Dailymail précise :
« Une fois au Royaume-Uni ils demandent l’asile, ce qui leur donne droit à des prestations généreuses, ou disparaissent dans l’économie souterraine »
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