Toute la presse serve du système s’extasie : « “En passant pécho”, la série de Julien Hollande qui cartonne » dit Ouest-France ; « Julien Hollande, réalisateur prometteur d’une web-série décalée » se pâme TF1. Julien Hollande, fils François et Ségolène Royal, après une jeunesse dorée dans les écoles privées les plus huppées – une séquence montre des copies à en-tête de l’Institut du Marais-Charlemagne, une école privée hors contrat pour les fils de l’oligarchie –, se lance dans la vie comme réalisateur. Co-réalisateur, plus précisément pour l’instant. D’une minisérie diffusée sur Youtube. À 27 ans, certains n’ont pas la nécessité d’avoir un véritable travail.
Julien Hollande aurait pu prendre pour thème des jeunes qui s’engagent dans l’humanitaire, des hommes de 18 ans qui s’engagent dans l’armée, des étudiants obligés de travailler pour financer leurs études, mais c’est l’univers du trafic de drogues qu’il a choisi comme sujet central de sa série.
« En passant pécho » raconte le quotidien de jeunes trafiquants de drogues, sans morale, sans éducation, sans grandeur, exaltant la violence, la médiocrité, la décadence. C’est sans doute le maximum de ce qu’il pouvait faire. En 2008 déjà, dans un « court-métrage », il filmait un drogué prenant plaisir à s’autodétruire. L’apologie de la drogue se niche jusque dans le choix du groupe qui interprète le générique, Set et Match, connu pour ses chansons en faveur des drogues, ici avec « Passe pécho » où l’ont peut entendre : « J’ai plein de coke, et plein de stock de choix différent ; de quoi remettre sur pieds François Mitterrand », des propos loin d’être les plus vils de la « chanson ».
Lors d’une scène apparaît une affiche contre la drogue taguée et au message inversé – pendant que le « héros » porte un vêtement où la marque « Disney » a laissé la place « Drugs ». Apparemment, financer le terrorisme que prétend combattre son père ne dérange pas Julien Hollande.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=ZH9Y3tr6d08[/youtube]
Le « projet » est désormais soutenu par une société de production, Get a Way, dirigée par Romain Prudhomme, un autre « réalisateur », connu jusqu’ici que pour cette seule « œuvre »
La société laisse place à une société de désordre ou tout est permis, on revient après des siècles de gloire à une époque tribale à vomir. Le désespoir s’empare de nos âmes, le manque de repère, de religion, de morale, de culture , d’identité faisant de nous des sauvages.
pauvre france
Vive la FRANCE !!!