On pourra constater que cet article initialement publié en janvier 2021 n’a hélas pas pris une ride !
Le Monde a titré le 5 janvier 2021: « 2021, une année cruciale pour accélérer la lutte contre le dérèglement climatique » : « Les prochains mois devront permettre d’accélérer les efforts des Etats jusqu’à un point d’orgue : la COP26, qui se tiendra à Glasgow début novembre, après avoir été reportée d’un an. »
Il n’échappera à personne que cette semaine s’est ouverte sous le signe de la « température ressentie ».
Tous les médias aux ordres s’en gargarisent dans leurs bulletins météo, au moment où un temps hivernal pourrait s’installer avec neige et verglas. Cela, historiquement n’a plus rien à voir avec les grands hivers, courants jusqu’au milieu des années 50, qui ont totalement disparu de France depuis la fin des années 80.
Mais cela fait partie des supposés constats du fameux « réchauffement climatique » et de son cortège de conséquences qui ont valu un prix Nobel à monsieur Al Gore pour un film qui mettaient en scène des éléments apocalyptiques, notamment en matière de montée des océans qui ne se sont jamais vérifiés.
Le modèle invoqué s’est avéré totalement faux : le graphique dit en « crosse de hockey » des reconstitutions et extrapolations de la variation de la température moyenne du globe proposée en avril 1998 par Michael E. Mann ne s’est traduit par aucune réalité.
Pas plus que la mise en évidence d’un lien direct entre l’augmentation de la teneur atmosphérique en gaz carbonique et l’accroissement global de de la température moyenne du globe.
Cette pièce maîtresse de la théorie, l’hypothèse d’un « réchauffement associé à un accroissement d’origine de la teneur atmosphérique carbonée », le fameux « réchauffement anthropique » s’est donc effondré.
Ce qui ne remet nullement en cause la constatation d’une tendance globale au réchauffement effectivement constaté depuis déjà un demi-siècle, sans qu’on puisse avoir idée de son amplitude et de sa durée, et surtout sans que rien n’indique que l’homme y soit pour quelque chose, pas plus qu’il ne le fut pour les phases de réchauffement, repérées géologiquement, précédentes…
Malheureusement un certain nombre de groupes idéologiques, notamment religieux, se sont d’emblée lancés dans un négationnisme systématique du réchauffement climatique, par peur irraisonnée que l’Homme y soit incriminable, en usant d’arguments d’une rare mauvaise foi.
L’analyse de fluctuations climatiques banales s’est ainsi muée en une guerre picrocholine entre « réchauffistes » et « anti-réchauffistes » qualifiés de « climato-sceptiques » qui s’affrontent de la façon la moins scientifique, mais la plus affligeante.
Ajoutons à cela la dramatique confusion entre « météorologie » et « climat » qui ne simplifie pas les choses !
Si les mesures de températures ne sont généralisées que depuis, au plus, 150 ans : on constate par les descriptions historiques en Occident et par diverses preuves indirectes (vêtements, habitations, agriculture, flore et faune, etc.) que l’époque gréco-romaine (- 400 ; + 200) ou la fin du Haut Moyen Age (900 ; 1300) sont des périodes globalement plus chaudes que ce que nous avons vécues au bas Moyen Age ou dans la période dite « moderne » (XVe ; XIXe).
L’appellation totalement ridicule de « petit âge glaciaire » de cette dernière période fait prendre conscience de l’ignorance totale des faits dont lesdits climato-sceptiques sont capables pour faire preuve : un « âge glaciaire », la planète en a connu des dizaines, repérées dans la stratigraphie et cela ne se limite pas à une durée de 400 ans ! Cela se caractérise par des modifications géologiques durables dans le temps parvenus jusqu’à nous :
- une érosion de type spécifique, des dépôts détritiques caractéristiques,
- des modifications géomorphologiques comme le développement d’inlandsis et la formation de lacs résiduels, – la chute notable du niveau des mers,
- la présence d’une faune et d’une flore continentales, particulières.
Que les glaciers continentaux régressent globalement aujourd’hui n’a rien en soi d’extraordinaire.
La rigueur de l’hiver a toujours été fluctuante, parfois d’une douceur spectaculaire, parfois d’une dureté exceptionnelle.
A Versailles, au temps de Louis XIV, l’une des grandes distractions de la cour était la promenade en traineaux sur le grand canal… Il fallait donc que la glace soit assez épaisse pour supporter une paire de chevaux, le traineau, le cocher et en général au moins deux passagers…Soit plus de 2 tonnes en translation sur environ de 8 m2, ce qui implique une certaine épaisseur pour présenter la résistance requise !
Au XVIIIe siècle, toutes les maisons de maître avaient des « glacières » : de petites caves ou des pièces construites enterrées où l’on stockait l’hiver de la glace, découpée sur les lacs ou prélevée dans les rivières, pour être utilisée en période chaude notamment dans les rafraichissoirs ou pour confectionner des boissons fraiches et des sorbets.
Oser qualifier cette période de « petit âge glaciaire » n’est simplement pas sérieux !
J’ai traversé, enfant, emmené par mes parents, la Marne à pied, à Meaux, l’hiver 1956… On m’a dit alors que c’était quelque chose d’important dont je devrai me souvenir (prémonitoire non ?) La Marne gelait alors très régulièrement, pratiquement tous les ans jusqu’après la guerre, mais plus jamais depuis 1956. Mon grand-père, meldois, y patinait tous les hivers (dans sa jeunesse autour de 1900)…
Ce n’est pas aujourd’hui parce que ponctuellement il fait (encore) un peu froid certains hivers (pensez donc il gèle et il arrive de voir parfois de la neige en plaine !) que les climato-sceptiques doivent se ruer là-dessus pour dénoncer « l’imposture du réchauffisme » et soutenir que la tendance s’inverse globalement.
On peut faire un rappel historique sur cette question au moins depuis l’emblématique bataille du Elder. Le général de cavalerie Pichegru, en 1795, allait remporter sur les Bataves une victoire unique en son genre : la capture de la flotte hollandaise prise dans les glaces, faite par un régiment de hussards, à la pointe du Helder !
Chacun pourra lire les récits angoissés des postillons passant, l’hiver, avec leurs diligences, la célèbre « trouée de Saverne » ou les descriptions de Zola dans « La bête humaine » évoquant comment la Lison, la locomotive de Lantier, était bloquée par les congères de neige à Serquigny (station de l’Eure, bifurcation des lignes ferroviaires de Cherbourg et de Rouen). Ces récits ne sont pas de la pure fiction et ne reposent sur rien d’autre que… des faits récurrents dument constatés alors.
La réalité de ce réchauffement, est aujourd’hui battue en brèche par certains, car on est incapable d’en expliquer l’origine. Aucune explication (des taches solaires invoquées par Courtillaud au mouvement des planètes) ne s’est avérée convaincante…
Face au fiasco de la modélisation, les climatologues du GIEC se sont donc rabattus sur le concept jugé politiquement moins agressif de « changement climatique » et c’est là qu’apparait brusquement, dans l’information grand public, le concept de température « ressentie ».
« 2021 sera une année de vérité pour le climat », a déclaré au Monde Laurent Fabius, ancien ministre des affaires étrangères et président de la COP21, qui avait scellé l’accord de Paris. On aimerait y croire !
A l’origine, la température « ressentie » est le résultat d’une étude scientifique très sérieuse, menée à la veille de la guerre, en Antarctique puis à la base Little America III, par Paul Siple et son assistant Charles Passe pour analyser et quantifier la sensation provoquée par l’impact du vent sur la peau d’un sujet exposé à une température donnée.
En temps normal, seule la convection atmosphérique enlève l’air réchauffé qui entoure le corps. Exposée au vent, il perd cette couche protectrice et amène en permanence de l’air à température ambiante au contact de la peau quand le corps lutte de pour reconstituer la couche chaude : c’est le processus physiologique de lutte contre le froid. Lorsque la température est suffisamment élevée, l’eau, venant notamment la transpiration, s’évapore et crée une zone d’air humide autour du corps. Le mouvement d’air chasse également cet air humidifié et apporte de l’air plus sec, favorisant ainsi l’évaporation et donc le refroidissement.
Les résultats chiffrés sont des résultats mesurés obtenus par extrapolation à partir du modèle étudié : le refroidissement d’un volume d’eau contenue dans un cylindre placé en soufflerie, le temps qu’elle gèle, dans différentes conditions de température et de vent.
Ce n’est évidemment qu’une modélisation !
On a déjà vu les aberrations qui résultent des extrapolations avec les modélisations de l’épidémie de Covid…
Ce travail a été effectué pour le compte de l’armée américaine afin de préparer les militaires à la résistance aux grands froids en des temps où le pacte germano-soviétique laissait imaginer devoir les amener à entreprendre une action militaire, éventuellement en situation hivernale, contre l’URSS…
Les deux chercheurs en tirèrent, dès 1940, une relation qui ne sera publiée qu’en 1945 dans le Journal of American Philosophical Society, parution précisément retardée à cause des applications militaires.
La relation de Siple et Passel exprimait la perte de chaleur en watts par mètre carré de peau exposée.
Mais afin de rendre ce concept plus accessible au grand public nord-américain intéressé (notamment les motards et les cyclistes canadiens), un nouvel indice, standardisé au Canada et aux Etats-Unis, a été établi sur la base des travaux de Siple.
Il s’exprime directement par un facteur correctif de la température en degrés Celsius ou en degrés Fahrenheit (aux États-Unis), indicateur privilégié par la majorité de la population.
C’est un nombre sans dimensions.
Où V est la vitesse du vent
Et T la température en degrés Celsius
Cette correction apportée directement à la température, relevée classiquement sous abri, est maintenant légendée comme étant la « température ressentie ».
Or cette correction n’est qu’un artefact purement issu de la modélisation qui ne reflète en rien un quelconque « ressenti » par un individu donné et elle conduit à une température affichée qui n’a aucune réalité autre que le résultat de la mesure faite sur un cylindre mouillé.
On soulignera que l’impact étant par nature sensitif, chacun réagit suivant sa physiologie propre et que cette « échelle de froid » standardisée imposée a pour finalité, là encore, de conditionner l’individu !
Le tableau ci-dessous montre que les températures indiquées peuvent fluctuer à la baisse de façon spectaculaire en fonction de la vitesse du vent.
On remarque ainsi qu’avec un vent à 25 Km/h, ce qui n’a rien d’un ouragan, une température de 2°C à 0°C serait « ressentie » comme étant autour de -5°C… C’est vrai que le milieu naturel ne s’y laisse pas piéger : les mares sont imperméables aux beautés du ressenti et, récalcitrantes, ne gèlent pas à ce faux – 5°C !
Et dès que le vent dépasse 30 Km/h la température « ressentie » va plus que doubler négativement !
Angoisse assurée !
En outre, on doit désormais s’interroger sur la fiabilité des indications qui sont transmises.
On risque très vite de voir « oublier » de spécifier s’il s’agit bien de températures homologuées relevées sous abri ou de bricolages supposés « ressentis »… Non seulement l’actualité, mais la géographie et même l’Histoire sont concernées !
L’heure est donc, dans les médias, au ressenti obligatoire, justifiant des chiffres apocalyptiques.
Sans surprise, BFMTV, le Broadcasting for Fake news Management TéléVision, figure parmi les médias les plus en pointe dans cette nouvelle manipulation, ce nouveau moyen de terroriser l’opinion.
Il faut imaginer tout le parti que peuvent en tirer les professionnels de l’instrumentalisation de la peur, notamment les médicocrates du Conseil Scientifique de Delfraissy : hier, sur les ondes on évoquait déjà gravement le « syndrome de Raynaud » ! (C’est la terminologie Diafoirus pour désigner les engelures !)
Dès lors, la question se pose : pourquoi une telle manipulation ? Le Covid ne suffisait donc plus ?
A l’approche de la prochaine conférence sur le climat, à quel lobbying cette nouvelle propagande de « terreur climatique » peut-elle bien servir ?
Elle n’est sûrement pas mise en place aujourd’hui par hasard !
Serons-nous tous destinés à être considérés (et traités) comme des cylindres ?
Ce sont toutes ces fables grotesques qui minent le moral des peuples. Le mensonge est contraire à la normalité , déjà cette habitude de changer l’heure régulièrement, tout est fait pour pourrir la vie des gens .
Et la fable destructrice et ruineuse des éoliennes ? Priver les peuples européens, surtout , de normalité , démontre une très grande cruauté, un désir de faire souffrir les Blancs, avant tout . Les « autres » ne sont pas touchés car vivre en Europe est pour eux un cadeau de la vie . On ne les a pas beaucoup vus parmi les Gilets Jaunes , d’ailleurs.
C’est tout simplement de la propagande, les événements supérieurs ou inférieurs à la température moyenne de la semaine considérée sont monté en épingle. La différence entre température réelle et température ressentie est due au vent qui rafraîchit (qu’il fasse froid ou chaud, sauf quand le vent vient du Sahara). Pour les cycles de réchauffement et de refroidissement, il me semble que le caractère récurrent de la chose, sur plus de 2 000 ans est simplement dû au cycles longs du soleil, un cycle complet durant environ 1 000 ans. N’en déplaise aux « réchauffistes », les périodes de prospérité correspondent au périodes chaudes (apogée de l’empire romain, cathédrales romanes et début des cathédrales gothiques et la période actuelle à partir de la belle époque) et les périodes de disettes correspondent bien aux périodes froides (dynastie mérovingienne et siècle de Louis XIV où chaque hiver des gueux par milliers mourraient de faim et de froid). Mais il est inutile de discuter avec un réchauffiste, car il est dans la croyance et moins ses connaissance sont importantes, plus il est convaincu. Mais la lutte contre le réchauffement climatique anthropique est désormais une politique publique appelée transition écologique (qui n’a d’ailleurs jamais fait l’objet d’un réel débat démocratique qui aurait conduit à son adoption par la population). En son nom on construit plein d’éoliennes, le prix de l’électricité, il n’a pas fini d’augmenter.
Pour faire plus court, il existe deux indices météorologiques d’appréciation de la température. L’humidex en fonction de l’humidité et le windchill en fonction du vent.
L’Empire de la géo-ingénierie et les Rothschild
Pourquoi les Rothschild tiennent-ils à posséder l’organisation météorologique la plus importante et la plus reconnue au monde en matière de modélisation ? Pourquoi E.L. Rothschild LLC souhaitent-ils une participation majoritaire pour contrôler le leader mondial des fournisseurs d’informations et de graphiques météo interactifs et de services de données pour la télévision, la toile et la téléphonie mobile ? …
NEW YORK-(BUSINESS WIRE) -E.L. Rothschild LLC, une société d’investissement privée dirigée par son président Sir Evelyn de Rothschild et son chef de direction Lynn Forester link de Rothschild, a annoncé aujourd’hui la signature d’un accord définitif pour acquérir une participation de 70% dans la compagnie Météo Centrale, LP (www.wxc.com). Le premier fournisseur mondial de graphiques météo interactifs et de services de données pour la télévision, l’internet et la téléphonie mobile, des prévisions très précises et personnalisées. Météo Centrale offre aux entreprises et aux particuliers une gamme unique de produits d’information météorologique fondés sur la science. Terry Kelly, fondateur et PDG de la société poursuivra l’activité ainsi que la gestion actuelle. Les termes financiers de l’acquisition n’ont pas été divulgués….
https://www.cielvoile.fr/article-l-empire-de-la-geo-ingenierie-et-les-rothschild-112556539.html
2015 – Le responsable des services météo de France Télévisions congédié
Philippe Verdier, responsable des services Météo de France Télévisions, a été congédié parce que ses propos et son livre « Climat investigation » dérangent. Ecoutez cette vidéo de 14′ où il présente son livre édité chez Ring :
« Climat investigation » de Philippe Verdier
Philippe VERDIER : « Ce livre, il est important pour moi, parce que cela fait 20 ans que je m’occupe de la météo à la télévision, 10 ans que je m’occupe des conférences sur le climat, dans la mesure où j’en ai couvert trois et que je sais ce qui se passe à l’intérieur. La conférence sur le climat se passe à Paris, cela fait 21 ans que ces conférences ont lieu, elles n’aboutissent à rien du tout. Un moment donné, il faut que les choses soient dites et la pression est-elle de la part des politiques, notamment sur le dossier en disant tout et n’importe quoi, qu’a un moment donné, on a envie d’une grille de lecture qui permet de comprendre les choses. Notamment quand j’ai vu la une de ce journal, il y a un peu plus d’un an, où Laurent Fabius, l’organisateur de la COP21, était déguisé en Monsieur Météo, avec ce titre, Monsieur Météo 500 jours pour sauver le monde, je me suis dit si le ministre des affaires étrangères, pouvait être Monsieur Météo alors Monsieur Météo avait son mot à dire. Dans « Climat investigation », ce que j’ai voulu faire, ce n’est pas forcément dire : tout ça n’existe pas, n’est qu’illusion, c’est remettre un petit peu les choses à leur place. C’est-à-dire, tout le discours qui est prononcé sur le climat depuis quelques mois, de manière totalement artificielle, parce que la conférence a lieu en fin d’année à Paris; si elle avait lieu à l’autre bout du monde, on en parlerait pas autant, en maintenant un climat de peur, en exagérant chaque chiffre… »
http://www.inumaginfo.com/climatinvestigationphilippeverdierring-01102015-721.html
Notez à partir de 8’27 l’agence de communication : Climate Central, qui propose des bulletins météo prêts d’avance. L’occasion de découvrir notre traduction du 17 novembre 2012 : L’empire de la géo-ingénierie et les Rothschild :
http://www.cielvoile.fr/article-l-empire-de-la-geo-ingenierie-et-les-rothschild-112556539.html