Ce dimanche s’est achevé une bonne fois pour toutes l’affligeant spectacle de la mascarade électorale. Comme prévu de longue date par les tenants de l’oligarchie financière, c’est bien le représentant de la banque internationale qui est triomphalement élu à la fonction suprême de leur ripoublique avec 66,1% des voix.
Ce résultat peut paraître décevant à bien des égards. En effet, portée par la vague des sondages depuis 2013, tout laissait entrevoir une possibilité de victoire de la candidate du Front National. C’était sans compter le mauvais bilan de la funeste stratégie de dédiabolisation opérée par celle-ci dès 2011. Nous n’avons cessé au cours de ces années de contester avec virulence cette politique, au prix de sanglantes purges à notre encontre. Mais l’actualité nous donne une fois encore raison. Malgré tous les gages de respectabilité offerts sur un plateau par la Le Pen au judaïsme politique, celle qu’il faut désormais appeler « Mme Fini* » échoue à réaliser un score honorable face à l’incarnation la plus parfaite du Système. Macron était en effet l’adversaire idéal d’un candidat National digne de ce nom. Cosmopolite, viscéralement anti-français, libéral au sens le plus détestable de ce mot, ce sinistre personnage incarnait tout ce que tout français non renié devrait profondément haïr.
La voie est désormais libre pour cinq ans de soumission, de repentance, de répression et de capitulation. De tous les prétendants au poste suprême, Macron était probablement l’agent le plus servile des intérêts financiers internationaux et de l’oligarchie mondialiste. Il aura fallu l’incompétence d’une candidate reniée jusqu’au ridicule pour lui offrir la victoire sur un plateau. Cerise sur le gâteau, Marion Maréchal-Le Pen, représentante du canal historique du Front National a annoncé sa démission de tous ses mandats électifs. De quoi satisfaire pleinement les tenants de la ligne officielle du néo-FN, Philippot et consorts, défenseurs d’une politique mortifère néo-marxiste et destructrice de la famille traditionnelle, pilier fondamental de toute société qui fonctionne. Les lobbies qui sont à l’œuvre pour détruire le mouvement National de l’intérieur (LGBT, maçonnerie, sionisme) ont les mains libres pour mener ce qu’il en reste vers le chaos idéologique puis électoral. Nous en voulons pour preuve que Marine Le Pen a d’ores et déjà annoncé une « profonde transformation du Front National », ce qui implique un changement de nom, de statuts et certainement un énième affadissement du programme. L’étape finale du processus infernal de soumission au Système est à l’ordre du jour. Pour ceux qui avaient encore un espoir de voir triompher l’idéal nationaliste par les urnes, leur espérance se fracasse sur le mur des tristes réalités.
Cette victoire des forces subversives, loin de nous démobiliser marque au fer rouge une vérité pourtant mal admise par la majorité des électeurs de la Le Pen. L’élection est la tare et la sauvegarde du régime. Rien de positif ne peut en sortir, sinon l’illusion d’une très hypothétique victoire du camp national. En témoigne la sacralisation frénétique du rituel électoral, savamment mis en scène dans un objectif de mobilisation des masses qui croient naïvement que glisser un bulletin de papier dans une boîte en plastique peut être à l’origine d’une transformation profonde de la société. La France ne s’est pas construite par les urnes mais elle décline par les urnes.
La folie urnatoire n’a que trop duré. Il nous faut à présent nous structurer dans une opposition radicale au Système et à toutes ses composantes. Leur ripoublique ne tient plus que par la mobilisation librement consentie des électeurs. Portons-lui le coup de grâce pour que triomphe la Révolution Nationale que nous appelons de nos vœux.
Qui vive ? France !
*Gianfranco Fini était le successeur de Giorgio Almirante à la tête du Mouvement Social Italien (MSI), mouvement nationaliste crée en 1946 par des vétérans de la République de Salò. Il opéra à l’intérieur du mouvement une politique de dédiabolisation pour se rapprocher du pouvoir, allant jusqu’à déclarer (en Israël !) que le fascisme était « le mal absolu ». Il eut un certain succès électoral à la fin des années 90 au point de participer au gouvernent Berlusconi, mais s’effondra au cours des années qui suivirent pour s’être intégralement renié.
en fait,abandonner le nom le pen n’est pas si bete