Faute d’avoir électrisé les foules en France, Jean-Louis Borloo s’est mis en tête d’électrifier l’Afrique, avec notamment l’argent de ces Français qui n’ont pas daigné lui offrir un destin présidentiel.
« Il faut un plan Marshall pour électrifier l’Afrique »
affirme-t-il. L’ancien ministre de l’Écologie Jean-Louis Borloo a quitté la vie politique, mais continue à vivre sur le dos des Français. Plutôt que de tenter une impossible candidature à l’élection présidentielle de 2017, il est désormais à la tête d’un projet colonialiste visant à l’électrification du continent africain. Une démarche laissant entendre que les Européens seraient supérieurs à des Africains incapables de s’assumer et de se prendre en main, même pour une question aussi simple aujourd’hui que l’accès à l’électricité en 2015.
Il réclame aujourd’hui, pour ce projet, la création d’une agence qui devrait bénéficier de près de 4 milliards d’euros de subventions par an, sans préciser bien entendu que c’est dans la poche des « racistes » européens qu’il les prendra ; il souhaite réunir un total de plus de 200 milliards d’euros grâce à un magique « effet de levier » à propos duquel il n’a apporté aucune précision. Fidèlement à la même pensée magique, il a prétendu que ce projet garantirait emploi et croissance pour l’Europe.
« Il y a aujourd’hui 480 millions d’Européens, dans vingt ans, nous serons 380 millions. En Afrique, ce sont un milliard d’habitants, deux dans vingt ans, dont seulement 25 % ont aujourd’hui accès à l’électricité. Penser que si l’on ne fait rien permettra d’éviter la confrontation est une erreur »
affirme-t-il pour justifier cette nouvelle spoliation.
« L’idée est de créer une agence spécialisée dédiée à cette question. Elle devra bénéficier de quatre milliards de dollars par an sur une dizaine d’années sous forme de subventions, non conditionnelles qui par effet de levier ou grâce à des financements classiques permettront de réunir 250 milliards de dollars. Quatre milliards par an pour tout le continent, à l’échelle de la planète, c’est une somme dérisoire [sic] pour un impact colossal [sic]. »
a-t-il également prétendu.
Hier, François Hollande a apporté son soutien à ce projet colonialiste en rendant visite à Jean-Louis Borloo qui présente son « projet » à l’hôtel Marigny, un vaste et luxueux ensemble rattaché à l’Élysée. Les médiats n’ont pas précisé qui avait financé les trois jours passés par l’ancien chef de l’Union des démocrates et indépendants (UDI) dans les lieux, l’accueil des invités, les repas, l’organisation et le matériel techniques, etc.