Les autorités ont révélé que, selon les services de renseignements français, sept islamistes possédant des papiers français ou partis de France ont commis des attentats suicides en Syrie et en Irak ces dernières années. Sur ses sept criminels, six se sont invertis à l’islam. Par ailleurs, parmi les centaines d’individus ayant rejoint cette région pour y propager la guerre, 96 ont été éliminés par les autorités syriennes et irakiennes, leurs alliés ou par les milices populaires locales.
Les services de sécurité français ont établi la présence de 800 individus depuis le début des violences sur zone ; 434 y sont encore sur les 1 550 islamistes impliqués dans les réseaux liés aux groupes terroristes.
Selon la commissaire européenne à la justice, au moins 1 450 islamistes à papiers français ont rejoint les groupes de tueurs en Syrie parmi 5 000 à 6 000 autres criminels partis d’Europe. Il s’agit, de l’aveu même des autorités, de chiffres probablement « fortement sous-évalués ».
Et contre ce problème vital pour l’avenir des nations européennes, l’agent de l’Union européenne refuse les méthodes radicales et efficaces et veut mettre l’accent « davantage sur la prévention que sur la répression ».
« Pour 2015, nous avons dégagé un budget de 2,5 millions d’euros afin de proposer une formation à l’usage des personnels pénitentiaires et de probation ainsi qu’à celui des procureurs européens »,
a-t-elle ainsi précisé. L’incompétence, l’inefficacité et le caractère contre-productif de l’UE et pourtant l’occasion pour les européistes de réclamer encore plus de fédéralisme et de destruction des nations. La commissaire à la Justice veut notamment la création d’un parquet européiste :
« Dans un premier temps, le parquet européen sera spécialisé en matière de fraude financière au budget de l’Union européenne uniquement. À terme, nous pouvons penser qu’il pourrait étendre ses prérogatives aux crimes organisés transfrontières, au trafic d’êtres humains par exemple. »