Viktor Orban contre « l’idée folle »
« Il ne peut être question que la Hongrie laisse entrer des migrants sur la base des quotas de l’Union européenne »,
a déclaré hier le chef de cabinet du premier ministre hongrois Viktor Orban.
« L’idée européenne selon laquelle on peut laisser des réfugiés pénétrer dans son pays pour ensuite les redistribuer dans d’autres États membres n’est pas équitable, elle est folle »
avait déjà précisé le dirigeant hongrois.
Après la Grande-Bretagne, c’est le second pays de l’Union européenne (UE) à refuser les mesures criminelles que veulent imposer les autorités européistes, à savoir des quotas de « migrants », s’ajoutant au tsunami migratoire qui dévaste déjà les pays européens.
Présentée comme un fait acquis notamment en France par le gouvernement et ses médiats, cette proposition doit être discutée par les ministres de l’Intérieur de l’UE mi-juin avant une décision des présidents et premiers ministres de l’UE le 30 juin.
La Pologne, la Tchéquie et la Slovaquie rejoignent la révolte
« Nous ne disons pas que nous n’allons pas accueillir d’immigrés. Nous disons que nous voulons être crédibles dans cette offre et par conséquent je vais œuvrer, tout comme une partie de mes collègues européens, en faveur des décisions bénévoles »,
a déclaré la première ministre polonaise Ewa Kopacz en annonçant son refus des quotas que veulent imposer autoritairement les dirigeants de l’UE.
Au-delà du drame humain – Ewa Kopacz s’est ému des véritables réfugiés qui « parfois périssent en Méditerranée, devenue le plus grand cimetière marin » –, c’est sa nation et son peuple que la dirigeante polonaise entend défendre.
Elle n’est pas la seule à s’opposer désormais au « plan » adopté mercredi par la Commission européenne en dehors de tout accord avec les gouvernements. Les dirigeants slovaques et tchèques, dont les nations sont suffisamment touchées par le multiculturalisme et les problèmes afférents ont dénoncé les quotas.
« Il n’y a pas de base légale dans l’UE pour introduire de tels quotas »,
a rappelé le premier ministre tchèque Bohuslav Sobotka.
« Le Conseil européen s’est mis d’accord sur le fait que toute décision des pays membres concernant les migrants doit être volontaire, si bien que je refuse la politique de quotas comme principe »,
a précisé son homologue slovaque Robert Fico.