« Je rêve d’une nation forte, courageuse, qui détruira ce cauchemar appelé multiculturalisme. Cette misérable bulle dans laquelle vivent nos ennemis explosera bientôt en mille morceaux. Nos vies sont confrontées à des temps très durs. Ces jours-là marqueront à jamais le futur de nos nations. J’ai toute confiance en mes camarades de combat. Nous lutterons jusqu’à la fin pour notre patrie et une véritable nation finlandaise. La victoire sera à nous ».
(« I’m dreaming of a strong, brave nation that will defeat this nightmare called multiculturalism. This ugly bubble that our enemies live in, will soon enough burst into a million little pieces. Our lives are entwined in a very harsh times. These are the days, that will forever leave a mark on our nations future. I have strong belief in my fellow fighters. We will fight until the end for our homeland and one true Finnish nation. The victory will be ours. »)
Ce simple message posté sur Facebook a créé une polémique nationale en Finlande, abondamment relayée dans tout le nord de l’Europe par les médiats du système qui tentent ainsi de diviser les patriotes.
L’auteur en est le député finlandais Olli Immonen. Élu des Vrais Finlandais (PS, Perussuomalaiset), deuxième plus important parti du pays depuis 2015 et participant au gouvernement. Ce parti d’extrême droite classique, à l’image du Front national français, comporte en son sein des musulmans et lutte officiellement contre le racisme. Olli Immonen est surtout le président du groupe des Fiers Finlandais (SS, Suomen Sisu), un mouvement nationaliste parfois qualifié de « nazi » par les racistes antiblancs parce qu’il lutte pour une Finlande finlandaise. Pour situer la pensée du groupe, précisons que son site informatif et culturel présente des articles de Julius Evola, de Jean Raspail d’Enoch Powell, Georges Bernanos, Ernst Jünger, Dominique Venner, Alexandre Soljenitsyne, Cioran ou Oswald Spengler, mais aussi d’Alain De Benoist, de Guillaume Faye ou du Bloc (dit) identitaire.
Le mouvement compte, outre Olli Immonen, trois autres députés : Jussi Halla-aho, James Hirvisaari et Juho Eerola.
Jeune député de 29 ans, élu pour la première fois en 2011 et réélu en 2015, Olli Immonen est devenu la cible d’une violente campagne de haine depuis la publication de ce message sur Facebook, pour avoir simplement demandé une Finlande indépendante et fière de son identité.
L’agitation anti-finlandaise est telle que quelques milliers d’extrémistes, de colons et de Finlandais reniés ont défilé mardi dans les rues d’Helsinki pour affirmer leur haine de la Finlande et leur amour du « multiculturalisme ».
Le premier ministre est intervenu en personne pour dénoncer ces propos et le système fait pression sur le ministre des Affaires étrangères, qui appartient aux Vrais Finlandais, pour obtenir son exclusion.
Ce n’est pas la première fois qu’Olli Immonen est la cible d’une telle campagne. Le mois dernier, il a été attaqué pour avoir participé à une cérémonie en hommage à Eugen Schauman, un héros finlandais qui avait éliminé un Russe imposé à la Finlande pour diriger le pays en 1904, avec des membres du Mouvement de résistance finlandais (SVL, Suomen vastarintaliike). D’autres lui reprochent encore de se laisser pousser la barbe, signe évident, selon eux, d’un rapprochement avec Anders Behring Breivik qui a décidé lui aussi de se laisser pousser la barbe.