Le Président Trump avait été élu il y a exactement un an sur une campagne dénonçant les dangers d’une immigration continue, massive, incontrôlée, que ce soit l’immigration des Latinos — Méso-Américains et Sud-Américains —, et l’immigration musulmane. Les media aux ordres avaient ironisé sur les flux réputés faibles de cette dernière ; il n’en reste pas moins que la population musulmane a explosé récemment, avec deux phénomènes différents concomitants, la conversion à l’Islam d’un nombre non négligeable de Noirs — 5 % à 10 % peut-être — et effectivement une immigration mahométane venant du monde entier. Au total, ils seraient plus de 6 millions, dont deux tiers d’immigrés récents et leurs descendants. Ces derniers vivent dans une société parallèle, marquée par une piété islamique rigoureuse. Ils ne sont pas dans leur grande masse des terroristes, soit, mais de la piété rigoureuse au djihad actif, il n’y a parfois qu’un pas.
Depuis bientôt deux décennies, des Pakistanais, des Somaliens, des Tchétchènes — venus comme réfugiés, puisqu’ils sont considérés comme persécutés en Russie —, se distinguent en commettant de nombreux attentats, souvent mortels, systématiquement occultés par les grands media du Système, et noyés dans des sujets sur la violence en général ou les armes à feu. Les velléités du président Trump de restreindre les flux invasifs, ce qui est déjà insuffisant par rapport à la réémigration nécessaire, ont été bloquées par la justice gauchiste, et le congrès. Quant au mur, à la frontière mexicaine, il commencerait à se construire, lentement, sur quelques tronçons symboliques.
A New York vient de se distinguer sinistrement la semaine passée un immigré ouzbek, Sayfullo Saipov. Il y a donc aussi une communauté ouzbèke aux États-Unis, ce qui est peu connu du grand public. Les Ouzbeks sont réputés depuis les années 1970, au temps de l’URSS, pour leur piété islamique agressive. Si le gouvernement autoritaire postcommuniste était enfin renversé à Tachkent, la nature du régime qui le remplacerait ne ferait guère de doute et assumerait sa proximité idéologique avec les Talibans de l’Afghanistan voisin.
Suivant un mode d’opération déjà réalisé en France, à Nice le 14 juillet 2016, un soldat du Califat, Sayfullo Saipov, a tenté d’écraser, le 31 octobre 2017 à trois heures de l’après-midi, un maximum de piétons sur une promenade le long de l’Hudson, sur la rive occidentale de l’île centrale de New-York, à Manhattan. Le terroriste a visé un endroit central et symbolique. Du coup, même les media officiels ont été obligés de parler de son geste criminel. Un attentat identique à Chicago ou à Memphis, ou a fortiori dans une petite ville inconnue de l’Amérique profonde, aurait eu moins d’impact médiatiquement. L’assassin a tué huit personnes, et en a blessé gravement douze, dont un groupe de cinq touristes argentins. Remarquons qu’il a délibérément ciblé un lieu fréquenté surtout par des Blancs, que l’on peut supposer non-musulmans. Ce n’est certainement pas un hasard. Pour asseoir sa popularité, le Califat a compris qu’il fallait tuer le moins de musulmans possibles dans ses actions, à moins qu’il s’agisse de chiites, comme en Irak. Le terroriste a percuté un bus scolaire en fin de course, lequel, hasard heureux, a été assez lourd pour stopper le camion. L’assassin a été neutralisé par la police mais il a survécu. Hospitalisé, il est toujours en vie. Beaucoup de zones d’ombres demeurent toutefois, en particulier la question des probables complicités du tueur dans la communauté musulmane bengalie, dont curieusement pour un Ouzbek, il parlait parfaitement la langue. Mais une large partie de la vérité risque d’être cachée pour longtemps, afin de ne “stigmatiser” personne.
Trump et la peine capitale
Donald Trump a tweeté immédiatement après les faits. Il a indiqué que l’assassin devrait être envoyé à Guantanamo, et devrait être exécuté pour son crime. Le premier point pose des problèmes légaux, la considération sur la peine capitale est une opinion de bon sens, et certainement pas un ordre ou même une recommandation, du fait de la stricte séparation des pouvoirs aux États- Unis. Sayfullo Saipov fera face à la justice régulière, et risquera la peine de mort, pour un crime réputé “fédéral”. Le président a rappelé ses discours de campagne : l’immigration musulmane est dangereuse pour les États-Unis. Mais il est à craindre que cette opinion n’en reste au stade de l’incantation, tant la justice officielle et le congrès — y compris une partie des républicains — sont contaminés par un gauchisme sociétal immigrationniste. La demande logique du président Trump de supprimer la “loterie”, le tirage au sort qui a permis au futur terroriste ouzbek d’entrer légalement aux États-Unis, suivant un programme dit de “diversité” mis en place par les démocrates en 1990 pour bâtir leur utopie multiethnique, ne sera probablement pas suivie d’effets concrets non plus.
Les medias gauchistes objectent que tous les assassins aux États-Unis ne sont pas des immigrés islamistes : ainsi, le tueur de Las Vegas le 1er octobre était un Blanc américain converti à l’Islam et partisan du Califat, et celui du temple baptiste rural du Texas le dimanche 5 novembre un athée militant et fanatique d’extrême gauche et Blanc aussi qui a tué 26 personnes dont la moitié sont des enfants (la plus jeune victime n’avait que cinq ans). C’est parfaitement exact, mais cela ne justifie nullement la poursuite d’un immigrationnisme suicidaire, et ces autres drames montrent les dangers de l’islamisme et de l’extrême-gauche athée. Le tueur du Texas, Sutherland Springs, était en effet un athée fanatique. Une ancienne camarade de classe indique ainsi l’avoir supprimé de ses contacts Facebook avant l’attentat à cause des messages qu’il postait sur son mur. « Il était tout le temps en train de s’emporter en pointant les personnes croyant en Dieu, en disant qu’elles étaient stupides… Il n’arrêtait pas de prêcher son athéisme ». Une autre connaissance ajoute : « Il était bizarre, mais à ce point ? Il mettait tout le temps sa mer… athée sur les réseaux sociaux. »
On entend souvent répéter que les religions sont sources de violences mais on oublie de dire que les régimes qui historiquement firent le plus de morts et de massacres furent des régimes professant ouvertement le rejet et la haine de Dieu et un athéisme d’Etat comme ce fut le cas du communisme dans ses diverses expériences et plus tôt de la Révolution française.
Scipion de Salm
Source : Rivarol n°3304 du 8/11/2017
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