En ce 29 janvier 2025, jour de la fête de saint François de Sales, Monseigneur Richard Williamson, l’un des quatre évêques consacrés par Monseigneur Marcel Lefebvre, a remis son âme à Dieu. Qu’il repose en paix.
Admis aux urgences de l’hôpital le 24 janvier après une hémorragie cérébrale, il est tombé dans le coma le lendemain, en la fête de la conversion de saint Paul, un saint dont il suivit l’exemple en tant que converti et apôtre. Il avait choisi comme devise épiscopale Fidelis inveniatur (« Afin qu’il soit trouvé fidèle » – I Cor. 4,2), et c’est bien dans cette fidélité qu’il a persévéré jusqu’au bout.
Ce défenseur infatigable de la foi catholique, connu pour ses Commentaires Eleison, qu’il rédigeait chaque semaine pour guider les âmes à travers les crises contemporaines, a été rappelé à Dieu en la fête de saint François de Sales, un autre grand évêque, patron des journalistes, fervent apologiste et défenseur de la Vérité. Une coïncidence qui ne manquera pas de résonner symboliquement pour ceux qui ont suivi son parcours.
Monseigneur Richard Nelson Williamson, né le 8 mars 1940 dans le Buckinghamshire, Royaume-Uni, a consacré sa vie à la défense de la Tradition dans l’Eglise. Figure marquante et souvent controversée, il laisse une empreinte indélébile dans l’histoire récente de l’Église catholique.
Une conversion décisive
Après des études en littérature anglaise au Clare College de l’Université de Cambridge et une période d’enseignement au Ghana puis à Londres, Richard Williamson, initialement anglican, embrasse la foi catholique en 1971. Sa conversion marque le début d’un engagement résolu pour la fidélité à la Tradition.
L’engagement au sein de la FSSPX
En 1972, il rejoint la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX), fondée par Monseigneur Marcel Lefebvre, ardent défenseur de la messe tridentine et de la foi catholique. Ordonné prêtre en 1976, puis consacré évêque en 1988 sans mandat pontifical, il encourt l’excommunication automatique (latae sententiae) par le pape Jean-Paul II. Il remplit diverses fonctions au sein de la Fraternité : professeur au séminaire de Weissbad, puis à Écône, avant de diriger le séminaire des États-Unis durant vingt ans, puis celui d’Argentine pendant six ans.
Une voix de la « résistance catholique »
En 2007, pour réintroduire la FSSPX au sein de l’Eglise conciliaire, Benoît XVI lève les excommunications des quatre évêques sacrés par Monseigneur Lefebvre. Monseigneur Felley, alors supérieur de la FSSPX, se laisse prendre au piège, renoue le dialogue avec le Vatican et baisse la garde. Monseigneur Williamson réagit énergiquement et sera finalement expulsé de la Fraternité en 2012. Par le fait même, il devient la tête de file de tous ceux refusant les compromissions avec la Rome moderniste.
Peu à peu, les prêtres le rejoignent. Pour assurer la continuité du sacerdoce catholique, il sacre, sans mandat pontifical, les abbés Faure (2015), dom Thomas (2016), Zendejas (2017), Ballini (2021), Morgan (2022) et Stobiewsky (2022). Il soutient les initiatives fidèles à l’esprit de monseigneur Lefebvre et ordonne les prêtres de divers séminaires (France, Irlande, Philippines, Brésil).
En 2023, Monseigneur Richard Williamson a procédé à la re-consécration épiscopale de Mgr Carlo Maria Viganò, ancien nonce apostolique aux États-Unis et fervent opposant au pape François. Cette re-consécration, effectuée sans mandat pontifical, entraîne une excommunication latae sententiae (automatique) pour les deux prélats, selon le droit canonique.
La foi comme rempart contre le monde moderne
Mgr Williamson comparait souvent la foi à un port sécurisé face aux marées du monde. Il expliquait que lorsque la foi faiblit, les tentations deviennent plus dangereuses. La solution réside dans une vie de prière fervente, notamment celle du Rosaire, et une fidélité absolue aux enseignements traditionnels de l’Église.
Il mettait en garde contre les influences corruptrices des médias et des idéologies modernes, qui cherchent à détourner les âmes de la vérité divine. Il exhortait les fidèles à s’informer, à lire et à résister aux séductions du confort matériel et spirituel.
Une époque d’apostasie
Dans ses discours, Mgr Williamson décrivait l’époque contemporaine comme une période d’apostasie généralisée. Il voyait les crises modernes, y compris des événements comme l’effondrement du World Trade Center en 2001, comme des châtiments divins en réponse à la corruption et à l’abandon des commandements de Dieu. Il appelait à un retour sincère à Dieu et à la pratique des sacrements comme remède aux maux du monde.
Un parcours controversé et des procès
La vie de Monseigneur Williamson fut également marquée par des controverses. En 2009, lors d’une interview avec une télévision suédoise, il a déclaré : « Je crois qu’il n’y a pas eu de chambres à gaz. Je pense que 200 000 à 300 000 Juifs ont péri dans les camps de concentration, mais pas un seul dans une chambre à gaz. » Ces propos ont suscité une vive indignation internationale et entraîné son expulsion de l’Argentine où il résidait alors.
En 2010, il a été condamné par la justice allemande à une amende de 10 000 euros, réduite ensuite à 6 500 euros en appel. Après plusieurs procédures judiciaires, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a rejeté en 2019 sa requête contestant sa condamnation, jugeant celle-ci conforme aux lois en vigueur et rappelant que la sanction était « très clémente ».
Un héritage durable
Malgré les tumultes, Monseigneur Williamson restera dans l’histoire comme un fervent défenseur de la tradition catholique. Ses œuvres, ses écrits et ses prises de position continueront à inspirer ceux qui cherchent à préserver l’héritage spirituel de l’Église.
Il est essentiel de soutenir la communauté qu’il a soutenue en France ainsi que les séminaristes qui se forment actuellement pour aider à la pérennité de son œuvre : le Séminaire Saint Louis Marie.
https://www.helloasso.com/associations/seminaire-saint-louis-marie/formulaires/1
https://apotresdejesusetdemarie.fr/informations-contacts/
https://t.me/seminaire_sajm
Honneur à S. E. R. Mgr Richard Williamson.
Pie Jesu Domine, dona ei requiem sempiternam.
L objectif des tradi c est par le berceau de leurs femmes de prendre l eglise en place… et de prendre la droite francaise avec leur vieillards maurassiens.
Mais TOUT CELA sans tenir compte de l immigration subsaharienne qui est destinee a remplir nos eglises en europe et ca c est le plan du vatican en place.
Forcement tu es un authentique prince de l eglise et tu comprends comme moi les petits calculs de la fraternite saint pie 10 et bien tu claques la porte .
On ne peut plus jouer la montre nous les europeens face a notre effondrement civilisationnel donc on doit etre cash sur tous les sujets et ce fut la grande qualite de ce dernier prince de l eglise.
Il faut apprendre d’abord à respecter celui qui te lira, mon cher Alex.
Donc apprendre d’abord la langue française. La tienne est à l’image de ton cerveau : une déroute ou le vrai cotoie le faux.
Une dernière chose (et pour parler comme toi afin que tu comprennes) : le vieillard maurassien que je suis t’emmerde.
Capito, mec ?
PS
Certainement pas un « Prince de l’Eglise » comme un Saint Hilaire, on dirait du Audiard dans un « Singe en hiver » de notre anarchiste de droite Blondin et l’une de ses répliques culte « Prince de l’ivresse », non ce grégorien défenseur d’une Eglise cléricale et ultra montaniste n’avait qu »à la bouche le terme « sédévacantiste » (comme les antifa usant et abusant du terme fasciste pour disqualifier et faire taire leurs adversaires )pour camoufler son sédéplénisme, fonds de commerce de la F$$PX, société commerciale de la Société Della Satto AG avec un certain Maximilien Krah (qui le piégea en envoyant son avocat en Suède pour l’interviewer et le fit déraper sur le terrain glissant de l’antisémitisme, devenu prudent il appellera les juifs: les piétons de la Mer Rouge) qui se présente actuellement comme député pour l’opposition contrôlée l’AFD en Allemagne, non personnellement je ne n’en pince pas, pour ce « Monseigneur », Dieu l’a déjà jugé et nous serons tous jugés selon nos œuvres, en attendant qu’il repose en paix.
Je ne comprend pas tout, ne croyant pas en Dieu. Mais très avert et à l’écoute du message de Jésus Christ. Ma question est la suivante. Il semblerait que les catholiques sympathisants, de Bd Voltaire, de Le Salon Beige, Radio Courtoisie, des traditionalistes, les protestants, soient sionistes. Quels sont les catholiques qui refusent le sionisme, le grand israel, Zemmour,etc… Question réelle pas déguisée en affrmation. Merci d’avance.
Et bien frequentes les tu comprendras…rien ne vaut la pratique et surtout ne dis pas que tu es ouvrier dans le batiment sinon en sortie de messe tu auras droit au diner de con.
Je vous conseille de lire Pierre Legendre (Leçons IX), l’Autre Bible de l’Occident , le Monument romano-canonique, Etude sur l’architecture dogmatique des sociétés aux Editions Fayard) c’est une déconstruction de l’Eglise Grégorienne survenue au XI -ème siècle et qui se termina avec le Concile de Vatican II (Les Carbonari et les Marranes comme Montini (Paul VI) et le Cardinal Béa (confesseur de Pie XII) avaient habilement utiliser leur cheval de Troie, le Modernisme dont l’objectif est la destruction du Surnaturel, David Friedrich Strauss en écrivant Das Leben Jésus s’attela à la tâche et eut des disciples chez les français comme Ernest Renan, Alfred Loisy, Lubac, Chenu etc…
Un autre exemple également montrant la trahison des clercs est celui du « ralliement à la République » d’essence judéo-maçonnique orchestrée par le pape Léon XIII, ce dernier pensant naïvement qu’en se mettant du côté du manche et en trahissant les fidèles, l’ennemi du genre humain, lui aurait en contrepartie restituer ses Etats Pontificaux, perdus en 1870 sous le pontificat de Pie IX. Cet auteur se nomme Philippe Prévost(L’Eglise et le ralliement aux éditions Contre-Culture)
Le bon à rien Pierre Legendre est un monument de cuistrerie et de nullité, il est l’incarnation de tous les faux savants modernes, fondamentalement incultes et nuls, et qui, grâce au système scolaire actuel, ont réussi à devenir professeur d’université, alors qu’il n’en ont ni le goût, ni la vocation et surtout ni les capacités. Pierre Legendre, qui se prévaut de ses origines modestes, aurait dû rester modeste et ne pas outrepasser ses facultés. C’est la civilisation, la culture qui l’expient ensuite. Un sous-prolétaire sans talent particulier qui devient ministre ou professeur d’université va passer sa vie ensuite à détruire le pays qui l’a promu pour que personne ne menace son magistère de petit avorton. La bombe nucléaire qui détruit tous les jours les pays d’Europe de l’Ouest est ici précisément. Comme le dit si bien Ferrand au fils du prolétaire Monneron devenu « agrégé de lettres » à la fin du XIXe siècle dans le maître roman de Paul Bourget « l’Etape »: » La grande culture a été donné trop vite à votre père et à vous aussi. La durée vous manque, et cette maturation antérieure de la race, sans laquelle le transfert de classe est trop dangereux ».
C’est le cas de Legendre, à la seule différence qu’on ne lui a pas donné la grande culture dont il est question dans le roman de Bourget (l’enseignement classique des lycées républicains de la IIIe République), seulement quelques rudiments que le guignol Legendre n’a pas eu le temps d’approfondir. Il suffit pour s’en convaincre de lire la logorrhée de son livre principal « Le visage de la main » édité aux Belles-Lettres, je n’ai pas pu le finir, tellement c’était nul, écrit en français approximatif et faussement savant (il donne par exemple des étymologies latines et grecques évidentes de mots français tout au long du livre sans qu’elles apportent quoi que ce soit à son exposé). Legendre est le parangon de ce que je combats, de ce que j’abomine et de ce que je vais détruire avec le raté de conspi bien entendu.
Il est également franc-maçon, mais indirectement il balance un coup de pied dans la fourmilière et de mieux saisir la conversation entre Satan et Jésus en 1884 ouîe par Léon XIII: « Je veux détruire ton Eglise » , Jésus lui répondant: « Tu le peux », or, le Christ en parlant de notre Eglise dit également que: « Les portes de l’Enfer ne peuvent prévaloir contre Elle ». Alors de quelle Eglise s’agit-il? Il s’agit de celle de la Révolution Grégorienne entamée au XI ème par Grégoire VII qui progressivement éliminera progressivement les laïcs (Les brebis) au seul profit des bergers (les clercs peu clairs). Puis l’Eclipse annoncée par Notre-Dame de la Salette en 1846 dont les remontrances visaient les clercs (Qui cherchaient leur bonheur terrestre) commença par la déclaration de Montini le 8 décembre 1965 dans son discours de clôture du Concile de Vatican d’Eux (Comme disait feu Louis Hubert Rémy) et depuis le Tradiland végète dans la contradiction soutenant que les papes depuis Jean XXIII peuvent être de Satan et du Christ, alors que tout selon peut s’expliquer par un scandale logique (Le docteur en philosophie Bruno Couillaud dans son livre « Raisonner en vérité »), nous avons un pape materialiter (Qui d’ailleurs ne veut pas de ce titre) mais non formaliter, c’est le « pape » de la secte conciliaire, celui de l’Eglise » éclipseuse, c’était le pape de Mgr Lefèbvre et de ses quatre évêques…
Tu m’excuseras, mais je ne comprends jamais rien à ce que tu racontes,
c’est trop compliqué pour moi, comme dit l’ADIMAD je dois avoir un petit QI. Je suis en tout cas un peu plus terre-à-terre. Au lieu de voir des traîtres partout dans l’Eglise, selon toi, depuis le XIe siècle, j’ignorais qu’on pouvait d’ailleurs aller aussi loin, je te conseille d’être moins conspi et de te recentrer sur le plus important : ton progrès moral propre. Accuser l’Eglise de tous les maux ne me semble pas la meilleure idée e ça ne sert à rien.
Réponse à David:
En son temps Mgr Henri Delassus avait écrit: « La Conjuration anti-chrétienne », une sorte de « Somme » anti-maçonnique, était-il un « conspi » pour autant?
Ce que j’ai à te dire est simple: On ne peut être et ne pas être.
l’Eglise doit défendre le dépôt de la Foi, clos avec la mort du dernier apôtre Saint Jean, les clercs ont pour mission d’évangéliser et d’édifier leurs prochains par leurs actes de charité comme le fit Saint François d’Assise. les clercs n’ont pas à se mêler de politique, par contre, les pouvoirs temporel et spirituel doivent collaborer entre eux pour le Salut des âmes. Ma devise est: Dieu, la Gloire de Dieu et le Salut des âmes.
Ce que je te dis est très simple à comprendre.
Concernant ma personne, j’entretiens le corps, mon âme (Exercices Spirituels de Saint Ignace de Loyola) et mon esprit. Quant à l’esprit, le sel, il s’affadit lorsque la Vérité est mise sous le boisseau, et la sanction tombe aussitôt: l’enténèbrement et l’abandon des principes.
Quand tu critiques l immigration sans parler des juifs c est comme quand tu critiques le systeme republicain sans parler des francs macons…
Tu ne prends aucun risque social donc financier et dans un milieu tres bourgeois c est tres important .
Dans les milieux maurassiens la condition sociale et « le on dit » c est la base de tout.
CES GENS LA N ONT PAS PEUR DU GRAND REMPLACEMENT MAIS DU GRAND DECLASSEMENT.
Donc face a marine et melenchon ils misent sur le sepharade magique(zemmour). L ouvrier blanc europeen ils s en foutent mais de leur bas de laine certainement pas.
QU’EST-CE QUE LA VERITE?
» Quant à l’esprit, le sel, il s’affadit lorsque la Vérité est mise sous le boisseau, et la sanction tombe aussitôt: l’enténèbrement et l’abandon des principes. » Fracasse
EDUQUER LES PORCS MENE A LA TYRANNIE
De nos jours la vérité est distillée à doses si infimes et manipulée avec une telle habileté machiavélique, que la réalité devient un artefact, façonné par ceux qui tiennent les ficelles du pouvoir. C’est à dire une élite financière, corrompue et déconnectée, qui gouverne à travers les mensonges, les médias, la violence et l’ignorance collective. Tandis que la majorité se vautre dans un confort d’illusion et de déni, incapables ou indifférents à la vérité qui les libérerait, je me suis résolu à ne plus gaspiller mon énergie. Puisque finalement l’éveil est une quête personnelle. Et ceux qui le recherchent, ceux qui osent sortir de cette fange de conformisme, ceux qui auront fait l’effort de se libérer mériteront mon attention. Les autres, qu’ils persistent donc à se vautrer dans leur propre hypocrisie et leur servitude volontaire jusqu’à ce que mort s’en suive.
Dans le grand théâtre du monde moderne, où chacun semble jouer son rôle avec une conviction de plus en plus artificielle, la réalité des choses semble devenue un produit de plus, un jouet dans les mains de ceux qui tiennent vraiment les ficelles des banques et des médias. Ce ne sont pas ceux que l’on nous montre comme étant les acteurs principaux qui dirigent ce spectacle, mais une poignée d’individus, une caste de malfaiteurs spécialisés dans les manipulations organisées, habiles à masquer leur soif insatiable de pouvoir et de profit derrière des discours philanthropiques et des sourires de façade. Ils s’auto proclament l’élite, non par mérite, mais par un héritage de sang et d’argent, fruit d’une alchimie infernale de chantage, de corruption et d’abus durant depuis des siècles, appuyé par l’incapacité des opposants à leur tenir tête.
L’héritage de ces pseudos « élites » n’est rien de plus que la transmission d’un pouvoir infernal et mal acquis, consolidé dans l’ombre par des mécanismes invisibles de corruption et de chantage, mais parfaitement maîtrisés. Ils ne bâtissent pas des empires à force de talent, mais à coups de mensonges, de manipulations médiatiques, de violence armée et d’embrigadement mental. Or, leur pouvoir ne tient qu’à une seule chose : l’ignorance collective.
Et c’est là, dans ce vaste champ de ruines qu’est devenue la pensée critique, que réside le véritable poison du déni total des peuples. Non seulement ignorants, mais surtout heureux de l’être, ils se vautrent dans un confort de bêtise volontairement entretenu, refoulant la vérité comme un danger dont l’odeur nauséabonde finit par se dissiper au bout d’une génération à peine.
Ce que l’on appelle le peuple, la masse, la populace, n’est plus qu’un troupeau docile et abruti, prêt à se laisser guider par ceux qui savent comment, qui comprennent et manipulent les fils invisibles de la société, pour leur seul profit. Peu importe les évidences, peu importe les faits, peu importe les alertes que l’on leur envoie, ils préfèrent retourner sans cesse se vautrer dans l’illusion de leur existence rassurante, sous prétexte de facilité et de sécurité. Ils mangent avec avidité les mensonges qu’on leur sert, les avalent goulûment, tout en affirmant qu’ils sont libres de penser et d’agir, qu’ils sont des individus, des citoyens responsables, sans avoir la moindre idée de la définition exacte des mots qu’ils utilisent.
C’est une mascarade grotesque qui m’est devenue insupportable à observer. Leurs yeux, aveuglés par la consommation et l’égoïsme, ne veulent plus voir les chaînes, ni les barbelés qui délimitent leur liberté illusoire fondée sur leur pouvoir d’achat et leur capacité d’acquisition d’objets inutiles. La lumière de la vérité, pourtant si simple à percevoir pour ceux qui daignent lever les yeux, est réduite au silence par un système qui transforme chaque question en hérésie, chaque réponse en violence. Et dans cette foule de têtes baissées, de cœurs anesthésiés, de cerveaux hypnotisés, la vérité devient une voix perdue dans le vent. Quiconque ose en parler, quiconque tente de réveiller ces consciences noyées dans la brume, se heurte à un mur de mépris et de haine. A cette masse d’êtres abrutis par leur propre déni crasseux.
À ceux qui pensent encore que l’on peut « éveiller » ces masses, à ceux qui imaginent qu’une prise de conscience collective est encore possible, je demande pourquoi continuer à perdre son temps ? Pourquoi perdre son énergie à essayer de sauver ceux qui ne veulent pas sortir du piège ? Pourquoi tendre la main à des créatures qui se complaisent dans leur bêtise, qui s’y vautrent avec délectation, qui s’y roulent comme des porcs dans leur merde, s’imaginant que cela fait partie de leur nature ? Seul le cochon domestique fait cela, car jamais un sanglier sauvage ne se roulerait dans ses propres excréments.
C’est exactement ce que je veux éviter pour mes années à venir. Je ne veux pas que l’on crée, par l’erreur d’avoir éduqué des porcs satisfaits, un nouveau système d’oppression sous prétexte d’un changement nécessaire, en offrant la couronne à des êtres qui, faute de culture, de conscience ou de véritable empathie, n’ont d’autres ambitions que de reproduire la même fausse liberté, mais sous des formes encore plus insidieuses. La vérité, c’est qu’éduquer ces porcs ne mène qu’à la perpétuation du cycle infernal, et je refuse donc d’être celui qui contribue à leur mise en place.
Face à ce constat d’échec massif, dorénavant, je ne serai donc plus celui qui lance des perles à ces pourceaux, comme je l’ai fait durant ces 5 dernières années. Je ne gaspillerai plus mes idées, mon énergie, mes écrits pour ceux qui préfèrent rester dans leur petite basse-cour, englués dans leurs croyances toxiques et leur autosatisfaction crasseuse. Non. Je ne m’adresserai désormais uniquement qu’à ceux qui ont encore un esprit, un cerveau et une volonté de s’en sortir. À ceux qui, par un acte d’intelligence et de lucidité, ont fait le choix de ne plus être dupes. À ceux qui par exemple, en achetant un de mes livres pour me soutenir dans mon action quotidienne, reconnaissent aussi leur place dans ce monde et la nécessité de valoriser le travail et l’entraide. Celle des chercheurs, des penseurs, des éveillés, des Hommes libres et assumant leur vie. Ils sont rares, mais ils existent, et c’est à eux que je m’adresserai dorénavant.
Les autres, qu’ils aillent tous se vautrer dans cette fange, qu’ils s’entre-dévorent et s’étouffent dans leur propre hypocrisie. Qu’ils finissent vidés dans les abattoirs de leur destiné, qu’ils disparaissent à jamais en espérant qu’ils n’aient juste pas eue l’idée d’avoir procréer avant. Leurs vies, leurs souffrances et leurs morts ne m’intéressent plus. Car la vérité, en fin de compte, appartient à ceux qui sont prêts à la recevoir. Ceux qui ont su voir au-delà du miroir déformant que leur société leur tend. Ceux qui savent que tout ce qu’ils croient être est en réalité une illusion soigneusement tissée par ceux qui les gouvernent, pour mieux les dominer.
Les ignares, les conformistes, les consommateurs, je les laisse à leurs chimères. L’heure de la rébellion a sonné, mais elle ne se fera pas dans les rues bondées, dans la fureur des foules. Elle se fera dans les esprits, dans la lecture, dans la réflexion, dans l’éducation personnelle et la volonté d’être un humain digne et responsable de ces actes. Et ceux qui n’ont pas encore compris cela, qui préfèrent encore se bercer d’illusions et de conforts factices, peuvent se contenter de leur existence de zombies, prêts à consommer et à mourir dans l’oubli. Je n’en ai cure dorénavant, mieux, je les encourages à continuer jusqu’à ce qu’ils s’étouffent d’avoir trop mangé leurs propres progénitures dans leur égoïsme et leur déni.
Je refuse de perdre plus mon temps à discuter avec des créatures qui n’ont ni l’envie, ni la capacité de comprendre. Ceux qui veulent connaître, ceux qui veulent comprendre, ceux qui cherchent la vérité et l’authenticité, ceux-là seuls méritent d’être éclairés et ils ont mes livres pour commencer à s’éduquer. Aux autres, qu’ils aillent vraiment se vautrer dans leur fange et surtout y mourir vite, parce que la vérité ne peut pas être donnée à ceux qui ne veulent même pas la voir.
Ainsi, il est temps de poser un dernier constat froid, amer et sans appel car nous vivons dans un monde où la vérité s’étouffe sous des couches épaisses de mensonges et de distractions, où les manipulateurs en place tissent leurs fils invisibles en toute impunité, contrôlant chaque aspect de notre existence avec une aisance inouïe. Ce peuple, autrefois porteur de l’espoir d’une révolution éclairée, n’est désormais qu’une masse de consommateurs anesthésiés, heureux dans leur servitude et trop bêtes pour voir les chaînes qui les entravent. Face à cette dévastation mentale, je me suis résolu à ne plus tendre la main aux aveugles volontaires, à ceux qui préfèrent se vautrer dans leur confort, plutôt que de se relever, de se regarder en face et de comprendre.
La vérité, celle qui ne craint pas les faux-semblants ni les illusions, appartient à ceux qui sont prêts à l’entendre, à ceux qui choisissent délibérément de sortir du marasme de l’ignorance.
La rébellion véritable, la seule qui vaille, ne se fera pas sur les pavés des rues, mais dans les esprits, dans les cœurs, dans l’âme même de ceux qui refusent de céder à l’abrutissement collectif. Ceux qui ont encore la capacité de réfléchir, de comprendre, d’aimer la vérité, d’agir avec discernement et intégrité, ceux-là sont les véritables héritiers de ce monde.
Ils sont peu nombreux, mais leur lumière, dans son éclat pur et intouchable, est tout ce qui compte. Pour eux, pour nous, il est encore possible de redéfinir ce que signifie être humain, d’aller au-delà des illusions et de briser les chaînes invisibles de l’oppression. Quant aux autres, que leur monde fictif continue à s’effondrer sur eux-mêmes… Et vite !
Phil BROQ.