Le président du Conseil des ministres italien a fait adopter mercredi par 369 voix contre 193, la loi sur l’union des paires déviantes homosexuelles en ayant recours à la procédure de « question de confiance » c’est-à-dire le « 49-3 » local. Il avait choisi la même voie pour faire adopter le projet au Sénat à fin février dernier. Ce choix est aujourd’hui motivé par la volonté d’aller vite, privant la représentation nationale italienne de débat et de possibilité d’amender le texte ce qui aurait conduit à un nouvel examen par l’autre chambre. Il ne sert donc à rien d’organiser des élections législatives et d’entretenir pléthore de députés et fonctionnaires à leur service alors que ces assemblées ne sont utilisées que comme chambre d’enregistrement…
Finalement les unions sodomites, qu’on ne peut pas appeler « mariage », seront célébrées par un officier d’état civil. Elles prévoient entre autres le bénéfice de la pension de réversion, le droit de visite dans les hôpitaux, le partage du nom de famille ou encore l’obtention du titre de séjour pour le conjoint étranger. La possibilité d’adopter les enfants naturels du conjoint n’a pas été retenue cette fois-ci mais le lobby LGBT ne compte pas en rester là.