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Pie XII et Léon XIV : « …et ne nous soumets pas à l’antisémitisme … »

par Francis Goumain
17 septembre 2025
dans Actualité internationale, Histoire, Religion
5
Pie XII et Léon XIV : « …et ne nous soumets pas à l’antisémitisme … »
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Ceux qui se souviennent de l’encyclique de 1937, qui annonçait une guerre d’extermination, pourraient s’étonner du silence du Vatican à propos de Gaza aujourd’hui.

I – L’encyclique du 14 mars 1937 « Mit Brennender Sorge »

Le 14 mars 1937, le Vatican fait lire en chaire dans toutes les églises d’Allemagne, en langue allemande et non en latin comme c’est la règle, une encyclique du Pape Pie XI, en réalité rédigée par le cardinal Pacelli, le futur Pape Pie XII.

C’est un véritable acte subversif qui vise à soulever, ou au moins, à pousser à la résistance passive, les catholiques Allemands contre le Reich, à miner l’unité du pays, à saper l’autorité et la légitimité des Nationaux-socialistes, à retourner le monde entier contre Hitler. 

Dans sa réaction, note du 12 avril 1937, le Reich fait remarquer que :

« Le fait que l’impression et la diffusion de l’encyclique aient été menées dans le plus grand secret démontre que les instances ecclésiastiques responsables de sa rédaction et de sa diffusion étaient fort bien conscientes de l’illégalité du procédé et de la violation de leurs devoirs civiques »

C’est très étonnant parce que dans le même temps :

1 – L’Allemagne et le Vatican avaient signé un concordat qui assurait l’assise matérielle de l’Église en Allemagne, la note poursuit : « qu’on se rappelle, enfin, les nombreuses constructions d’églises nouvelles, la fondation de nombreuses nouvelles paroisses depuis 1933, les grands efforts financiers consentis en faveur de l’Église catholique au-delà des lourdes obligations du concordat et l’aide importante assurée par l’État pour la perception d’un impôt ecclésiastique grâce auquel l’Église se voit garantir une part importante de son assise matérielle».

2 – Toujours selon la note : « Il suffit de porter l’attention sur le fait, reconnu par l’Église elle-même, que c’est grâce au national-socialisme que l’Église catholique d’Allemagne a été sauvée du chaos bolchevique ».

3 – Que le Reich a fait tout son possible pour rompre avec la corruption des mœurs de la République de Weimar : on dit que les Nazis ont brûlé des livres, c’est vrai, mais on ne dit jamais lesquels, or, ce n’étaient pas les livres de Spinoza ni les partitions de Mendelssohn, de Mahler, ou de Schoenberg, mais des opuscules pornographiques particulièrement abjects et dégradants.

4 – Que le Reich se battait aux côtés de Franco et des catholiques d’Espagne, contre les communistes.

5 – Que l’Église aurait eu bien plus de motifs de se plaindre d’un pays comme la France, avec son « droit d’inventaire » et son expulsion des congrégations, or, le Vatican s’est rallié à cette République. La note fait remarquer à juste titre : « Pour ce qui est de son attitude à l’égard de l’Église et des efforts consentis pour elle, l’État national-socialiste n’a absolument pas à craindre qu’on le compare à d’autres États, même purement catholiques. »

II – De 1962 à 1965, Vatican II

Pour comprendre le silence sur Gaza, il nous faut passer par un nouvel épisode, dans le prolongement direct de Mit Brennender Sorge : Vatican II.

Vatican II, c’est essentiellement la reconnaissance par l’Église, à l’instigation du B’nai B’rith (présidé par Label Katz), du World Jewish Congress (présidé par Nahum Goldman) et en France, de Jules Isaac (Inspecteur Général de l’Instruction Publique en 1936), de sa « responsabilité dans l’antisémitisme millénaire qui a conduit à Auschwitz ». Ni plus, ni moins. 

À cette occasion, l’Église va rejeter l’enseignement des Évangiles, puis des Pères de l’Église, au sujet de la Passion du Christ, jusque-là présentée comme un déicide dont le peuple Juif porte collectivement la responsabilité principale.

Le 19 novembre 1964, les évêques et les cardinaux de l’Église catholique réunis en Concile à Rome passent à une écrasante majorité le Schéma traitant de l’attitude de  l’Église par rapport au Judaïsme. (Voir aussi NOSTRA AETATE le 28 octobre 1965).

Le 20 novembre 1964, il y a une déclaration du Concile des Pères dont voici un passage :

« … Puisque tel est l’héritage accepté des Juifs par les Chrétiens, le saint Concile se résout expressément à poursuivre et à recommander la compréhension et l’estime mutuelle par le biais d’études théologiques et de discussions fraternelles, et, au-delà, dans la mesure où elle désapprouve sévèrement tout mal infligé à qui que ce soit, de même, elle déplore et condamne la haine et la maltraitance (vexation) des Juifs …»

Voici par exemple deux des vingt-et-une proposition d’Isaac qui ont pu inspirer les Cardinaux :

PROPOSITION I.- La religion chrétienne est fille de la religion juive. Le Nouveau testament s’est édifié sur la base de l’Ancien Testament juif. À ce seul titre, le judaïsme doit inspirer le respect. 

PROPOSITION XIX.- Pour établir la responsabilité du peuple juif dans le procès romain – l’arrêt de mort romain – le supplice romain, il faut attribuer à certains textes évangéliques une valeur historique qui est ici particulièrement contestable ; il faut passer sur leurs divergences, leurs invraisemblances, il faut en donner une interprétation qui, pour être traditionnelle, n’en est pas moins tendancieuse et arbitraire. 

Autrement dit, le christianisme serait un héritage juif, le témoignage des Évangiles sur la Passion n’a plus valeur historique.  Sont ainsi rejetés  pour leur « enseignement du mépris » Marc, Luc, Jean et Matthieu, mention spéciale pour Matthieu, le pire dans cette surenchère contre le peuple juif.

On rejette aussi l’enseignement des Pères de l’Église, saint Paul, saint Grégoire de Nysse, saint Hilaire de Poitiers, saint Jérôme de Stridon, saint Éphrem le Syriaque, le Pape Saint Grégoire le Grand, saint Ambroise de Milan, saint Cyril de Jérusalem, saint Agobard primat des Gaules, et les deux pires saint Jean Chrysostom et saint  Augustin d’Hippone.

III – Le Silence du Vatican sur le Génocide de Gaza

Il y a eu une Mit brennender Sorge en 1937 parce que le National Socialisme « persécutait les Juifs », et que « les Juifs sont le peuple élu ». 

C’est la seule explication, quand on relit l’encyclique, on est frappé de voir que tous les arguments développés pourraient s’appliquer à n’importe quel état non théocratique (qui ne reconnaît pas la primauté de Dieu, et donc, de la hiérarchie ecclésiastique), en particulier, à la démocratie libérale et au communisme, or, seule l’Allemagne nazie se fait taper sur les doigts. C’est logique, les autres, même s’ils s’en prennent à l’Église bien plus que ne le ferait le national-socialisme, ne s’en prennent pas aux Juifs, au contraire, le communisme est du pur judéo-bolchevisme, aussi bien dans la théorie que dans la pratique, quant à la démocratie, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle est partout et toujours judéo-compatible, le Vatican s’est d’ailleurs rallié à la République et, de nos jours, LFi n’est plus considéré dans l’arc républicain en raison de son antisémitisme, autrement dit, l’arc républicain, c’est le Crif et la Licra.

Le primat du peuple élu dans le catholicisme sera consacré par Vatican II – et tant pis pour le primat du Christ que les Juifs ne reconnaissent pas – mais ce primat du peuple élu était déjà en germe dans l’encyclique de 1937.

Pour Gaza, il est clair que l’assassinat de journalistes, le bombardement de civils, notamment à des points de ravitaillement, le blocage de l’aide alimentaire, la destruction des récoltes et des champs, bref, l’organisation de la famine, ne sont justifiables par aucun des préceptes chrétiens, néanmoins, là encore, le peuple élu est en jeu, ces actions sont le fait des Juifs, et on ne peut pas condamner les Juifs. Donc, là encore, c’est logique, il n’y aura pas de condamnation d’Israël par le Vatican.

Et ne nous y trompons pas, au-delà de ces considérations vaseusement théologiques, il y a une réalité politique : pendant deux mille ans, l’Église a dominé la Synagogue, aujourd’hui, c’est la Synagogue qui domine partout ; qu’on ne vienne pas nous faire prendre des vessies pour des lanternes, ni ce qui n’est qu’un simple et banal changement de rapport de forces, pour des vertus théologales.

Comme le RN aujourd’hui, le Vatican a voulu se démarquer du national socialisme, se « dédiaboliser », c’est-à-dire, concrètement, ne plus être « antisémite ».

Donc, il n’y aura pas, il ne peut pas y avoir de Mit Brenennder Sorge pour la Palestine. 

On nous permettra pourtant une question : en admettant que le témoignage des Évangiles sur la Passion n’ait pas de valeur historique, pourquoi ce témoignage ?


Annexe  :

Note du Reich du 12 avril 1937

Note du gouvernement du Reich en date du 12 avril 1937, adressée et remise par l’ambassadeur d’Allemagne à propos de l’encyclique « Sur la situation de l’Eglise catholique dans le Reich allemand ».

C’est avec le plus grand étonnement que le gouvernement allemand a pris connaissance de la circulaire de Sa Sainteté le Pape, en date du 14 mars dernier, sur « la situation de l’Eglise catholique dans le Reich allemand ». Le gouvernement est ainsi amené à faire savoir qu’il condamne le plus vivement cette démarche du Saint-Siège et qu’il la réfute très catégoriquement.

La circulaire revêt le caractère d’un document politique par le fait qu’elle ne s’adresse pas seulement aux archevêques et évêques d’Allemagne mais encore « aux autres Pasteurs vivant en paix et en communion avec le Siège apostolique ». On tente par là d’ameuter le monde contre l’Allemagne nouvelle. Aussi, les adversaires politiques du Reich, y compris ceux qui sont en même temps les adversaires de l’Eglise catholique, ont-ils compris cet appel ; ils s’en sont réjouis et en ont reçu un nouvel élan dans leur combat politique contre le Reich. Il convient en particulier de noter que la circulaire a ainsi annulé l’effet de l’encyclique pontificale contre le communisme publiée peu avant. Elle a en outre porté un coup dangereux au front de défense contre le danger universel du bolchevisme qui mérite tant d’efforts, singulièrement pour l’Eglise catholique.

Mais, indépendamment de ces conséquences internationales, il est inacceptable que le partenaire ecclésiastique du concordat, au mépris de tous les usages diplomatiques et au beau milieu de négociations encore pendantes sur une série de questions concordataires ardues, s’adresse directement aux sujets catholiques de l’Etat, court circuitant ainsi les instances compétentes en matière de négociation des différends, et en appelle à eux contre leur propre gouvernement. La contradiction est éclatante : d’une part, le Saint-Siège prétend s’en tenir au concordat et, d’autre part, il contrevient par son comportement aux principes les plus élémentaires du concordat, comme en témoignent la rédaction, la publication et la lecture en chaire de la circulaire.

Le fait que l’impression et la diffusion de l’encyclique aient été menées dans le plus grand secret démontre que les instances ecclésiastiques responsables de sa rédaction et de sa diffusion étaient fort bien conscientes de l’illégalité du procédé et de la violation de leurs devoirs civiques. Ajoutons que, par le ton et le contenu, la circulaire constitue une telle provocation contre la direction de l’Etat, contre l’exercice de la justice et contre la politique scolaire et de presse en Allemagne, que le gouvernement allemand juge incompatible avec sa dignité et sa souveraineté de la discuter en ses détails.

De même, face à l’opinion mondiale, le gouvernement allemand pourra se passer de rectifier les nombreuses déformations et inductions à l’erreur contenues dans la circulaire. Lorsque, dès l’introduction de son long exposé, le Saint-Siège prétend que « les expériences des dernières années mettent les responsabilités en pleine lumière : elles révèlent des manœuvres qui dès le début ne visaient qu’à une guerre d’extermination (contre l’Eglise catholique) », il est facile au gouvernement allemand de démontrer le contraire à l’opinion mondiale. Il suffit de porter l’attention sur le fait, reconnu par l’Eglise elle-même, que c’est grâce au national-socialisme que l’Eglise catholique d’Allemagne a été sauvée du chaos bolchevique. Qu’on se souvienne, en outre, avec quelle grande bonne volonté le gouvernement allemand est allé, en paroles et en actes, au devant des désirs de l’Eglise catholique, tant pour l’établissement des dispositions matérielles du concordat que lors des négociations relatives à un projet d’accord durant l’été 1934. Et ce n’est pas par la faute du gouvernement allemand que finalement ces négociations ont échoué. Qu’on se rappelle, enfin, les nombreuses constructions d’églises nouvelles, la fondation de nombreuses nouvelles paroisses depuis 1933, les grands efforts financiers consentis en faveur de l’Eglise catholique au-delà des lourdes obligations du concordat et l’aide importante assurée par l’Etat pour la perception d’un impôt ecclésiastique grâce auquel l’Eglise se voit garantir une part importante de son assise matérielle. Pour ce qui est de son attitude à l’égard de l’Eglise et des efforts consentis pour elle, l’Etat national-socialiste n’a absolument pas à craindre qu’on le compare aux autres Etats, même purement catholiques. Aussi va-t-il de soi qu’il réponde par tous les moyens dont il dispose aux calomnies et aux reproches venant de l’Eglise, que ces calomnies et ces reproches proviennent de factions qui ont dû céder leur pouvoir au national-socialisme ou qu’ils proviennent de cercles étrangers qui, pour des raisons amplement connues, ne peuvent ou ne veulent avoir aucune sympathie pour l’Allemagne nouvelle.

Le gouvernement allemand a plus d’une raison de rappeler au Saint-Siège que l’Etat autoritaire allemand, dans tous les domaines de la vie publique, de la direction de l’Etat, de la justice, de la politique scolaire et de presse, a définitivement rompu avec les conceptions et méthodes de la démocratie libérale et parlementaire. Le Saint Siège ne s’est jamais pour autant efforcé de comprendre l’univers de pensée national-socialiste et de se placer dans les circonstances particulières de l’Allemagne. Au contraire, la circulaire du 14 mars, tout comme la plupart des notes précédentes, est privée de cette compréhension que le gouvernement allemand avait pourtant posée comme condition préalable à la bonne entente que visait à obtenir le concordat passé avec le Reich.

Le gouvernement allemand voit comme autre condition préalable à une collaboration harmonieuse entre l’Etat et l’Eglise l’obligation faite aux personnes au service de l’Eglise de reconnaître toujours et partout leur devoir de fidélité civique. Les droits concédés à l’Eglise par le concordat passé avec le Reich doivent, selon l’expression alors convenue, « être contenus dans le cadre des lois valables pour tous ». C’est là le seul moyen pour un Etat à confession mixte d’éviter que ne se brise la communauté du peuple et d’empêcher que l’Eglise ne devienne en quelque sorte un Etat dans l’Etat où le clergé se tiendrait comme une caste privilégiée au-dessus des lois civiles. La circulaire du 14 mars est une nouvelle preuve que le Saint-Siège non seulement n’incite pas son haut et bas clergé à observer son devoir de fidélité politique, mais qu’il se situe lui-même comme opposé à l’observance du devoir de fidélité civique et de l’autorité de l’Etat. Aucun Etat digne de ce nom ne saurait souffrir un tel comportement de l’Eglise sans mettre en péril sa propre souveraineté.

En résumé, le gouvernement allemand est dans l’obligation de constater que la circulaire du 14 mars est une infraction grave aux obligations contractuelles que le concordat du Reich impose au Saint-Siège. D’où il résulte qu’on ne saurait imposer à l’autre partie l’application de ses propres obligations. Dans l’intérêt du peuple allemand, le gouvernement du Reich ne pourra accepter dans l’avenir d’aussi graves infractions aux obligations contractuelles sans en tirer les conséquences qui en découlent nécessairement. Il a brièvement exposé ci-dessus les principes qu’il tient pour des conditions nécessaires et préalables à une harmonieuse collaboration de l’Etat et de l’Eglise. Ce n’est que lorsque l’Eglise saura se décider à reconnaître le bien-fondé de ces principes et à agir en conséquence qu’il sera possible d’établir l’atmosphère nécessaire à la mise en application du concordat. Le gouvernement allemand a toujours souhaité une telle atmosphère, sans laquelle les deux parties prenantes, l’Etat et l’Eglise, ne peuvent œuvrer efficacement pour le bien de la population civile et religieuse allemande. La circulaire du 14 mars a certainement produit l’effet contraire. C’est désormais exclusivement au partenaire ecclésiastique du concordat qu’il appartient d’obtenir un changement en témoignant de sa réelle et honnête volonté d’appliquer l’accord. Le Saint-Siège a aussi en mains tous les éléments lui permettant de décider ce que seront à l’avenir en Allemagne les relations entre l’Etat et l’Eglise.


Sources :

Vicomte Léon de Poncins – Judaism and the Vatican 1967 Judaism and the Vatican : Vicomte Leon de Poncins : Free Download, Borrow, and Streaming : Internet Archive (voir aussi la traduction chez Kontre Kulture Les Juifs et le Concile Vatican II, éditions Kontre Kulture, 2014)

Jules Isaac – Jésus et Israël, livre achevé en 1946, paru en 1948 chez Albin Michel, puis en anglais en 1959 avec le sous-titre: A call for a necessary correction of Christian teaching on the Jews. Jesus and Israel : Isaac, Jules, 1877-1963, author : Free Download, Borrow, and Streaming : Internet Archive

Les 21 Propositions de Jésus et Israël Jésus et Israël, de Jules Isaac

Nostra Aetate Nostra aetate

Mit Brennender Sorge en français sur internet: Mit brennender Sorge | DSC

Mit Brennender Sorge, copie de la version originale : Das Rundschreiben „Mit brennender Sorge“. Über die Lage der katholischen Kirche im Deutschen Reich. Enzyklika vom 14. März 1937 : Pius XI. : Free Download, Borrow, and Streaming : Internet Archive

Une encyclique singulière sous le IIIe Reich, P. Maximin, 1999, V.H.O.

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Francis Goumain

Passionné d'histoire et fin observateur de notre société, Francis Goumain est un fidèle contributeur de Jeune Nation.

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Commentaires 5

  1. Monsieur X says:
    il y a 3 mois

    Pour retrouver la phrase sur la guerre d’extermination, cliquer sur le lien donné en fin d’article vers la version allemande, page 6, milieu du point 4, on trouve:
    « Er enthüllt Machenschaften, die von Anfang an kein anderes Ziel kannten als den Vernichtungskampf. »

    Ce qui a été traduit dans la version française qu’on trouve en suivant le lien donné en fin d’article, au point 5, au milieu:
     » elles révèlent des intrigues qui, dès le début, ne visaient qu’à une guerre d’extermination »
    Vernichtungskampf = guerre d’extermination
    En mars 1937, en Allemagne, de quelle extermination peut-on bien parler?
    Prendre bien le temps de lire l’encyclique et toute la critique du « culte de la race », il est absolument clair que cette encyclique appelle les chrétiens à se soulever, ou au moins à résister passivement, au National Socialisme.

    Répondre
    • Agnostique front says:
      il y a 3 mois

      C est impossible d être national socialiste et catholique…
      De même avec 2/100 de catholiques pratiquants (dont 150000 traditionalistes) le national catholicisme est une impasse pour ce pays.

      Il faut faire table rase de 2000 ans d abrahamisme dans le monde blanc.

      Seul un mouvement 100/100 laic est légitime pour prendre la tête des révolutionnaires de demain.

      Répondre
  2. Alex says:
    il y a 3 mois

    « Spirituellement, nous sommes des sémites » citation de Pie 11…
    Quelle belle religion.

    Répondre
  3. Monsieur X says:
    il y a 3 mois

    Annexe II
    Note du Reich du 12 avril 1937
    Note du gouvernement du Reich en date du 12 avril 1937, adressée et remise par l’ambassadeur d’Allemagne à propos de l’encyclique « Sur la situation de l’Eglise catholique dans le Reich allemand ».

    C’est avec le plus grand étonnement que le gouvernement allemand a pris connaissance de la circulaire de Sa Sainteté le Pape, en date du 14 mars dernier, sur « la situation de l’Eglise catholique dans le Reich allemand ». Le gouvernement est ainsi amené à faire savoir qu’il condamne le plus vivement cette démarche du Saint-Siège et qu’il la réfute très catégoriquement.

    La circulaire revêt le caractère d’un document politique par le fait qu’elle ne s’adresse pas seulement aux archevêques et évêques d’Allemagne mais encore « aux autres Pasteurs vivant en paix et en communion avec le Siège apostolique ». On tente par là d’ameuter le monde contre l’Allemagne nouvelle. Aussi, les adversaires politiques du Reich, y compris ceux qui sont en même temps les adversaires de l’Eglise catholique, ont-ils compris cet appel ; ils s’en sont réjouis et en ont reçu un nouvel élan dans leur combat politique contre le Reich. Il convient en particulier de noter que la circulaire a ainsi annulé l’effet de l’encyclique pontificale contre le communisme publiée peu avant. Elle a en outre porté un coup dangereux au front de défense contre le danger universel du bolchevisme qui mérite tant d’efforts, singulièrement pour l’Eglise catholique.
    Mais, indépendamment de ces conséquences internationales, il est inacceptable que le partenaire ecclésiastique du concordat, au mépris de tous les usages diplomatiques et au beau milieu de négociations encore pendantes sur une série de questions concordataires ardues, s’adresse directement aux sujets catholiques de l’Etat, court circuitant ainsi les instances compétentes en matière de négociation des différends, et en appelle à eux contre leur propre gouvernement. La contradiction est éclatante : d’une part, le Saint-Siège prétend s’en tenir au concordat et, d’autre part, il contrevient par son comportement aux principes les plus élémentaires du concordat, comme en témoignent la rédaction, la publication et la lecture en chaire de la circulaire.

    Le fait que l’impression et la diffusion de l’encyclique aient été menées dans le plus grand secret démontre que les instances ecclésiastiques responsables de sa rédaction et de sa diffusion étaient fort bien conscientes de l’illégalité du procédé et de la violation de leurs devoirs civiques. Ajoutons que, par le ton et le contenu, la circulaire constitue une telle provocation contre la direction de l’Etat, contre l’exercice de la justice et contre la politique scolaire et de presse en Allemagne, que le gouvernement allemand juge incompatible avec sa dignité et sa souveraineté de la discuter en ses détails.
    De même, face à l’opinion mondiale, le gouvernement allemand pourra se passer de rectifier les nombreuses déformations et inductions à l’erreur contenues dans la circulaire. Lorsque, dès l’introduction de son long exposé, le Saint-Siège prétend que « les expériences des dernières années mettent les responsabilités en pleine lumière : elles révèlent des manœuvres qui dès le début ne visaient qu’à une guerre d’extermination (contre l’Eglise catholique) », il est facile au gouvernement allemand de démontrer le contraire à l’opinion mondiale. Il suffit de porter l’attention sur le fait, reconnu par l’Eglise elle-même, que c’est grâce au national-socialisme que l’Eglise catholique d’Allemagne a été sauvée du chaos bolchevique. Qu’on se souvienne, en outre, avec quelle grande bonne volonté le gouvernement allemand est allé, en paroles et en actes, au devant des désirs de l’Eglise catholique, tant pour l’établissement des dispositions matérielles du concordat que lors des négociations relatives à un projet d’accord durant l’été 1934. Et ce n’est pas par la faute du gouvernement allemand que finalement ces négociations ont échoué. Qu’on se rappelle, enfin, les nombreuses constructions d’églises nouvelles, la fondation de nombreuses nouvelles paroisses depuis 1933, les grands efforts financiers consentis en faveur de l’Eglise catholique au-delà des lourdes obligations du concordat et l’aide importante assurée par l’Etat pour la perception d’un impôt ecclésiastique grâce auquel l’Eglise se voit garantir une part importante de son assise matérielle. Pour ce qui est de son attitude à l’égard de l’Eglise et des efforts consentis pour elle, l’Etat national-socialiste n’a absolument pas à craindre qu’on le compare aux autres Etats, même purement catholiques. Aussi va-t-il de soi qu’il réponde par tous les moyens dont il dispose aux calomnies et aux reproches venant de l’Eglise, que ces calomnies et ces reproches proviennent de factions qui ont dû céder leur pouvoir au national-socialisme ou qu’ils proviennent de cercles étrangers qui, pour des raisons amplement connues, ne peuvent ou ne veulent avoir aucune sympathie pour l’Allemagne nouvelle.
    Le gouvernement allemand a plus d’une raison de rappeler au Saint-Siège que l’Etat autoritaire allemand, dans tous les domaines de la vie publique, de la direction de l’Etat, de la justice, de la politique scolaire et de presse, a définitivement rompu avec les conceptions et méthodes de la démocratie libérale et parlementaire. Le Saint Siège ne s’est jamais pour autant efforcé de comprendre l’univers de pensée national-socialiste et de se placer dans les circonstances particulières de l’Allemagne. Au contraire, la circulaire du 14 mars, tout comme la plupart des notes précédentes, est privée de cette compréhension que le gouvernement allemand avait pourtant posée comme condition préalable à la bonne entente que visait à obtenir le concordat passé avec le Reich.

    Le gouvernement allemand voit comme autre condition préalable à une collaboration harmonieuse entre l’Etat et l’Eglise l’obligation faite aux personnes au service de l’Eglise de reconnaître toujours et partout leur devoir de fidélité civique. Les droits concédés à l’Eglise par le concordat passé avec le Reich doivent, selon l’expression alors convenue, « être contenus dans le cadre des lois valables pour tous ». C’est là le seul moyen pour un Etat à confession mixte d’éviter que ne se brise la communauté du peuple et d’empêcher que l’Eglise ne devienne en quelque sorte un Etat dans l’Etat où le clergé se tiendrait comme une caste privilégiée au-dessus des lois civiles. La circulaire du 14 mars est une nouvelle preuve que le Saint-Siège non seulement n’incite pas son haut et bas clergé à observer son devoir de fidélité politique, mais qu’il se situe lui-même comme opposé à l’observance du devoir de fidélité civique et de l’autorité de l’Etat. Aucun Etat digne de ce nom ne saurait souffrir un tel comportement de l’Eglise sans mettre en péril sa propre souveraineté.
    En résumé, le gouvernement allemand est dans l’obligation de constater que la circulaire du 14 mars est une infraction grave aux obligations contractuelles que le concordat du Reich impose au Saint-Siège. D’où il résulte qu’on ne saurait imposer à l’autre partie l’application de ses propres obligations. Dans l’intérêt du peuple allemand, le gouvernement du Reich ne pourra accepter dans l’avenir d’aussi graves infractions aux obligations contractuelles sans en tirer les conséquences qui en découlent nécessairement. Il a brièvement exposé ci-dessus les principes qu’il tient pour des conditions nécessaires et préalables à une harmonieuse collaboration de l’Etat et de l’Eglise. Ce n’est que lorsque l’Eglise saura se décider à reconnaître le bien-fondé de ces principes et à agir en conséquence qu’il sera possible d’établir l’atmosphère nécessaire à la mise en application du concordat. Le gouvernement allemand a toujours souhaité une telle atmosphère, sans laquelle les deux parties prenantes, l’Etat et l’Eglise, ne peuvent œuvrer efficacement pour le bien de la population civile et religieuse allemande. La circulaire du 14 mars a certainement produit l’effet contraire. C’est désormais exclusivement au partenaire ecclésiastique du concordat qu’il appartient d’obtenir un changement en témoignant de sa réelle et honnête volonté d’appliquer l’accord. Le Saint-Siège a aussi en mains tous les éléments lui permettant de décider ce que seront à l’avenir en Allemagne les relations entre l’Etat et l’Eglise.

    Répondre
  4. Fracasse says:
    il y a 3 mois

    Ce qui est condamné dans cette encyclique n’est pas la défense de la race mais l’idolâtrie de la race qui produisent les mêmes tares que chez le « Peuple Elu »… Je rappelle que nous sommes, matière, âme et esprit. Clovis le fondateur de la monarchie française l’avait compris, ainsi après la victoire de Vouillé en 507 où il tua de sa main le chef Wisigoth Alaric, il émit un édit concernant la « mixité », c’est à dire le mariage des Francs Saliens avec des gallo-romains, des Wisigoths, des Burgondes posant comme condition d’être catholique, les Vikings qui devinrent les Normands se convertirent, Louis XIV abolit l’Edit de Nantes et chassa les Huguenots de Franc, car ils étaient un état dans l’Etat. Pour retrouver notre vigueur, nous devons revenir au Pacte de Reims. Certains païens veulent la Révolution, mais vous y êtes, bande d’aveugles, ce qu’il nous faut, c’est une contre-révolution en reprenant le flambeau des Vendéens, tant que vous n’aurez pas compris cela, vous serez les éternels cocus à blablater comme des petits bourgeois.

    Répondre

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