Les frappes massives israéliennes et américaines depuis plus d’une semaine délient les mains des Iraniens quant à l’intensité et aux cibles de leur riposte. Quoique l’Iran ne dispose pas formellement d’une arme atomique, en réalité, ils la possède déjà en quelque sorte : elle est stockée à Dimona, aux frais et avec l’amabilité des Israéliens. Il est tout à fait évident qu’en s’attaquant à Fordo (paradis en persan), le site d’enrichissement de l’uranium des Iraniens, ces derniers sont, aux yeux de tout le monde, parfaitement en droit d’attaquer Dimona, la centrale nucléaire Israélienne.
Ça fait réfléchir, il faut peser les risques. Nous savons maintenant que les missiles iraniens les plus puissants, ceux qui montent le plus haut et vont le plus vite, ne sont pas arrêtés par le système de DCA israélien.
Mais nous savons aussi que les missiles iraniens n’ont pas une précision suffisante, qu’ils n’ont pas la capacité d’ajuster leur trajectoire à l’arrivée, ils peuvent tomber quelques centaines de mètres à côté.
Enfin, il reste à savoir, même en cas de coup direct sur la centrale, s’ils sont suffisamment puissants pour percer la carapace de protection des points sensibles, sachant que si c’est le poste de contrôle qui est touché, cela pourrait sans doute entraîner un fonctionnement catastrophique de la centrale.
Un missile utilisé pour la première fois, le Shahed Haj Qassem
Un porte-parole du ministère iranien de la Défense a fait état de « l’utilisation pour la première fois de l’un de nos missiles lors de l’attaque de nos forces armées aujourd’hui ». Sans préciser sa nature. Il a signalé que « les sionistes n’ont pas pu le détecter ou l’intercepter et il y aura d’autres surprises ». « Des attaques massives de drones, utilisant des armes nouvelles et avancées, ont commencé et s’intensifieront dans les heures à venir », a averti le général Kioumars Haidari, commandant des forces terrestres de l’armée iranienne, cité par la télévision d’État.
Les images d’un missile qui décolle verticalement : vidéo
Déjà une attaque proche de Dimona à Beer Sheva : un avertissement
C’est à Beer Shava (Beer = le puits) que se trouvait l’hôpital qui a été ébranlé par l’onde de choc d’un missile iranien, l’objectif du missile était la base militaire israélienne placée là en protection de la centrale de Dimona.
Sur la carte ci-dessous, Beer Shava est en plein milieu, un peu au sud et à l’est, la première agglomération, c’est Dimona.
À bon entendeur …
Depuis, on a vu que l’Iran avait aussi des missiles plus précis et plus puissants, ce n’est pas l’essentiel de leur stock pour l’instant, mais ça peut venir dans les mois prochains.
Vidéo indonésienne sous titrée en français, elle montre que le monde musulman redresse la tête et soutien l’Iran
https://www.youtube.com/watch?v=QSb75bDdfws
L’histoire retiendra que durant la neuvaine écoulée, l’Iran a donné des coups sérieux à Israël, des coups qui ont porté.
On n’en est plus aux jérémiades, aux réactions humanitaires indignées, à la dénonciation des manipulations et de trahisons à la parole donnée, aux gesticulations diplomatiques dans des instances internationales bidons, l’Iran est capable de distribuer des baffes.
Iran : 3 espions pour le compte d’Israël pendus. 700 agents arrêtés dont des Ukrainiens et un Allemand
https://french.almanar.com.lb/3323960
La cinquième colonne s’est découverte au moment où Israël lançait son attaque, le 13 juin.
Tout était coordonné et l’objectif était bel et bien un changement de régime.
La manœuvre a échoué.
« Idris Ali, Azad Shojai et Rasoul Ahmad, qui ont tenté d’importer de l’équipement pour mener des assassinats dans le pays ont été arrêtés et jugés pour (…) coopération en faveur du régime sioniste. La sentence a été exécutée ce matin (…) et ils ont été pendus », a indiqué le pouvoir judiciaire.
Ces exécutions ont eu lieu à Ourmia, ville du nord-ouest proche de la Turquie, précise le pouvoir judiciaire, qui a diffusé des photos des trois hommes portant l’uniforme bleu des prisonniers.
Lundi, un autre homme lié au Mossad, le service de renseignement extérieur israélien, avait été pendu.
Ce mercredi, les services de renseignement et de sécurité iranien ont assuré avoir arrêté 700 agents de l’entité sioniste travaillant dans des réseaux d’espionnage et chargés des attaques terroristes.
Durant les 12 jours de guerre, l’Iran a découvert plusieurs réseaux d’agents actifs dans plusieurs régions iraniennes, dont entre autres Téhéran, Bouchehr, Khuzestan (est), Borujerd (ouest), Kurdistan iranien (ouest), Ilam(Ouest), Machhad (nord-est) …
Certains étaient chargés de confectionner des drones suicides et des engins explosifs dans des ateliers afin de viser des lieux sensibles et de perpétrer des attentats terroristes.
Dans la seule région de Téhéran, 10 mille drones ont été trouvés et confisqués.
Images : Arrestation d’un agent du Mossad dans l’ouest de Téhéran, qui se trouvait à bord d’un camion contenant des drones suicides.
D’autres avaient pour mission de collecter des informations ou de prendre des photos ou de filmer des sites sensibles dont les lieux des défenses aériennes.
Les forces de sécurité ont aussi traqué et capturé des éléments qui menaient des campagnes de désinformation ou pro israéliennes sur les réseaux sociaux.
Des agents ont été arrêtés pendant qu’ils tentaient de quitter l’Iran.
Des européens figurent parmi les personnes arrêtées. Ils étaient entrés comme touristes », selon le communiqué des Gardiens de la Révolution. Ils étaient chargés de mission d’espionnage sur des sites « militaires et sensibles » ou de « de monter un réseau, collecter du renseignement et perturber les systèmes d’armement et de missiles en Iran ».
L’agence de presse Mehr avait diffusé une vidéo indiquant que les Gardiens de la Révolution avaient placé en garde-à-vue un Allemand dans la province de Markazi, à l’ouest de Téhéran. Il est accusé de s’être approché d’un « dépôt de munitions, d’une caserne, de tunnels de missiles et d’une base aérienne afin de recueillir des informations ».
Des médias iraniens ont fait état de l’arrestation de 3 touristes ukrainiens agents du Mossad dans la province d’Ispahan (centre)
Dimanche , le pouvoir iranien a promis d’accélérer les procès après l’offensive déclenchée le 13 juin par Israël et manifestement alimentée par des données de renseignement très précises.
« Les affaires liées à la sécurité, notamment au soutien au régime usurpateur (Israël), et au fait d’agir comme cinquième colonne de l’ennemi, seront traités plus rapidement », avait alors déclaré à la télévision d’Etat le chef du pouvoir judiciaire, Gholamhossein Mohseni Ejeï.