Le président syrien Bachar el-Assad a été réélu pour un mandat de sept ans avec 95,1% des voix, selon des résultats annoncés le soir du 27 mai par le président du Parlement.
14,2 millions de personnes ont participé au scrutin présidentiel sur les 18,1 millions de Syriens qui étaient appelés à voter – soit un taux de participation de 76,64%. Il est néanmoins à noter que des millions de Syriens ont fuit le pays en raison du conflit – et pour voter à la présidentielle, les électeurs à l’étranger devaient disposer d’un passeport valide, frappé d’un tampon de sortie officiel du territoire syrien, ce qui en excluait une bonne partie d’entre eux.
Les rares pays qui ont félicité Bachar el-Assad pour sa réélection sont :
– l’Iran
– la Russie
– le Venezuela
– la Chine
– le Liban
– la Corée du nord
– le Sultanat d’Oman
– l’autorité Palestinienne
– la République d’Ossétie du sud
– la République de Biélorussie
– la République d’Abkhazie
Vladimir Poutine a félicité son homologue syrien, déclarant dans un télégramme que sa victoire confirmait sa «haute autorité politique et la confiance de [ses] concitoyens». Il a ajouté que Bachar el-Assad avait permis aux yeux des Syriens «la stabilisation rapide de la situation» dans le pays en guerre.
Depuis 2011, la révolution armée syrienne prétendait qu’elle se battait pour les droits de l’homme et la démocratie… résultat, elle a ouvert la porte à Daesh, Israël et n’a organisé aucune élection en 10 ans dans la zone qu’elle contrôle. Bachar qui se bat contre les pires souillures de l’humanité (Daesh, Israël, al-Qaïda, Usa, milices takfiries d’Erdogan…) en est à sa deuxième élection présidentielle depuis 2011…
Bachar el-Assad illustre l’aphorisme de Charles Maurras : « En politique, le désespoir est une sottise absolue » il démontre ce que peut être triomphe de la volonté. Car, au lendemain des prétendus « printemps arabes » organisés en sous-main par les américains, qui lui aurait donné la moindre chance, avec la plus grande partie du globe liguée contre lui ? Quant au peuple Syrien, il se présente désormais devant l’Histoire comme un grand peuple.
Souhaitons pour la France la tourmente et les pires épreuves qui, seules, permettront peut-être à un authentique chef d’Etat de la trempe d’un Bachar el-Assad de se distinguer et de conduire au combat ceux qui seront dignes de le suivre.