L’auteur, sous le pseudonyme de Thomas Stahler a fait paraître une première version de ce livre, en 2004, aux éditions Ars Magna sous le titre « Fascisme, fascismes, national-socialisme ». Le seul intérêt de la présente édition est de fournir une liste exhaustive des organisations fascistes en Europe des origines à 1945.
Nous ne lui ferons pas l’outrage de lui reprocher de travailler au ministère de l’intérieur et nous le soutenons lorsqu’il affirme « le fascisme, un socialisme communautaire et autoritaire » (chap. 2) et « le fascisme face à la réaction » « chap. 8), lorsqu’il compare « socialisme national idéal et fascisme historique », lorsqu’il décrit « les symboles fascistes » (ann. 2).
Cela dit, Ferrier a une fâcheuse tendance à baser sa théorie sur des sources tendancieuses et à procéder à des raccourcis simplistes. Comme beaucoup il charge le national-socialisme hitlérien « de tous les péchés d’Israël » -c’est le cas de le dire- et s’inspire donc de la doxa officielle.
Nous allons donc revoir certaines de ces déclarations et préciser jusqu’à quel point nous les pensons néfastes à la compréhension de la vérité historique et du phénomène fasciste dans son ensemble.
Fascisme et révolution française :
Nous affirmons contrairement à lui que le seul rapport entre 1789 et la révolution fasciste est celui de la maladie et son antidote après la défaite des « corps sains » –Vendéens, Sudistes, Boers etc.-, l’échec de la mutation de la maladie –Napoléon I/Napoléon III– et la destruction des « porteurs sains » -Empires centraux, Russie Impériale.
Fascisme et communisme :
Le national patriotisme soviétique stalinien malgré sa lutte interne contre le « trotskisme, le cosmopolitisme et le sionisme » n’abandonne jamais la vulgate marxiste et le « mythe de la libération d’Auschwitz ». Comme l’espère dans les années 50 Francis Parker Yokey et avant lui Adolf Hitler selon Bormann, l’appel au combat commun entre nationalistes et communistes allemands (Karl Radek 1923) ou entre fascistes et communistes italiens (Palmiro Toguatti 1946 et non 1936) ne relève que du but de déplacer un potentiel militant important vers la cause de l’Union soviétique. Idem pour Ernst Niekisch. De même, le SED est-allemand, n’est pas l’héritier du NSDAP, mais l’affirmation d’un « stalinisme prussien ». Dans la pratique le national-bolchevisme idéal reste une utopie.
Hitler social-démocrate :
Hitler membre de l’USPD et partisan de Kurt Eisner ne sont que des bobards lancés pas ses ennemis de l’époque. Après la libération de la Bavière par les Corps francs, il devient officier politique pour la rééducation de la troupe et pour surveiller les potentialités des partis politiques. Personne ne lui aurait confié cette mission en cas de passif contaminé par le « virus rouge » à moins d’être en mission de renseignement pour le compte des Corps-francs, en immersion dans l’œil du cyclone marxiste ? Hypothèse gratuite !
Hitler et les NS de gauche :
Hitler ne sacrifie personne ! Otto Strasser quitte le parti en 1930, fonde une organisation qui considère « les nazis » comme ennemis prioritaires. Replié en France puis au Canada, il planifie l’assassinat du Führer et se lance dans la propagande pour le compte des alliés.
Son frère Gregor, trahit la confiance de Hitler au profit du gouvernement Von Schleicher, combinaison marxo-réactionnaire (1932) qui veut à tout prix barrer la route aux NS.
Ernst Röhm chef d’état-major des SA avec rang de ministre, multiplie les déclarations tonitruantes et hostiles devant la presse internationale et prend contact avec des ambassades étrangères qui espèrent un renversement du gouvernement ! Tous les trois ne peuvent ou ne veulent, par impatience, ambition personnelle ou bêtise comprendre la stratégie subtile de Hitler pour la victoire de la révolution national-socialiste. Pourtant en 1936 le Führer oriente sa politique vers le dirigisme et une planification économique sous l’autorité du soi-disant réactionnaire Hermann Göring et qui conduit à l’exil des capitalistes comme Fritz Thyssen !
Hitler et la religion :
Le NSDAP est le seul parti où « catholiques et protestants marchent côte à côte pour l’unité allemande ». Le Reich ne veut plus « tendre l’autre joue » et favorise l’image d’un Christ combattant. Pour cela Hitler veut dé-sémitiser le temple et l’église qui n’a pas attendu Vatican II pour passer de l’Helléno-christianisme au Judéo-christianisme des origines (proto-Trots-kysme).
Des figures comme Léon Degrelle, Mgr Mayol de Luppé ou le père Cyriel Verschaeve sont au niveau européen des exemples de christianisme aryen. Même Hitler se refuse d’être un réformateur religieux (cf : Mein Kampf). Une évolution lente de la religion sous l’influence de la SS doit déboucher sur une spiritualité du sang et du sol (religion raciale) déjà revendiquée par Gustave Tridon, Erich Ludendorff et prônée par Louis-Ferdinand Céline.
En revanche les organisations ouvertement ou ostensiblement hostiles au christianisme sont déjà condamnées dans Mein Kampf et en outre accusées de diviser les Allemands et de se « dégonfler » face au terrorisme rouge.
Hitler et le Japon :
Il n’y a aucune trahison raciale quand deux conceptions racistes du monde s’allient contre des démo-ploutocrates cosmopolites qui annoncent le monde d’aujourd’hui. Au contraire, ce sont les Occidentaux qui ont brisé l’unité blanche en refusant la main amicale du Führer.
Hitler et le fascisme en Europe :
En Roumanie La Garde de Fer est membre du gouvernement d’Ion Antonescu, mais est liquidée en 1941 à la suite d’une succession d’erreurs tactiques et psychologiques (émeutes et violences) de la part d’Horia Sima que n’aurait pas commises Corneliu Codreanu. Les Légionnaires sont placés en résidence surveillée en Allemagne après exfiltration par la SS.
En Pologne les dirigeants trahissent le pacte Pilsudski-Hitler de 1934 avec la complicité des fasciste locaux, encouragés par les gouvernements occidentaux, rêvent d’une « grande Pologne » dont « les Lanciers foncent sur Berlin » et persécutent avec une rare violence les minorités allemandes. Cela renforce l’opinion d’Hitler sur la duplicité polonaise et explique la punition qui en découle.
De même à partir de novembre 1940 le chantage stalinien permanent convaincra le Führer de lancer au plus vite une attaque préventive et d’être sans pitié avec le monde « sovieto-asiatique ».
En Grande Bretagne le poison libéral qui corrompt l’esprit anglais est le meilleur antidote au fascisme en ascension. C’est pourquoi Hitler conseille à Mosley de se réclamer de Cromwell plutôt que de Mussolini.
En France l’abjecte troisième république a transformé le peuple de Napoléon en un ramassis « ventriste radical-socialiste » qui rend impossible toute révolution fasciste, ni avant 1940, ni après et non la soi-disant hypocrisie et francophobie hitlérienne !
Hitler et l’Europe :
Les pan-européens que Hitler dénonce sont ceux qui revendiquent l’Union Européenne actuelle comme le comte Coudenhove-Kalergi qui proclame : « L’homme de l’avenir sera un métis. Pour la Paneuropa je désire une race future Eurasiatico-négroïde afin d’amener un développement multiple de la personnalité… Ce sont les juifs qui devront être les dirigeants, nouvelle race d’élites pourvues des dons de l’esprit. » Ce n’est pas Hitler qui est responsable de la destruction de l’Europe et de sa submersion actuelle par un raz-de-marée allogène mais la politique cosmopolite belliciste de ses ennemis : la troisième république judéo-maçonne ; l’alcoolique Churchill ; le criminel Roosevelt ; le speaker londonien De Gaulle ! Dès Mein Kampf, Hitler prophétise le sort de la France et de l’Angleterre si elles renoncent à leur conscience raciale. Il interdit l’utilisation des gaz de combat et prévient des dangers de l’atome tandis que Churchill est partisan de noyer l’Europe sous les armes chimiques et biologiques (Anthrax*).
Ce sont ces mêmes forces, pour des raisons voisines, qui cherchent aujourd’hui à anéantir la Russie de Poutine en voie de -légère- régénération qui reste néanmoins prisonnière des tares du stalinisme et du « mythe de la libération d’Auschwitz ».
Thomas Ferrier et l’histoire :
L’auteur se veut « idéologiquement neutre » mais cède pourtant au « mythe de la destruction des juifs d’Europe » (un peu comme les athées qui virent les révisionnistes) et comme d’autres avant lui en donne une explication « ésotérique ». L’auteur se réfère aussi aux « Libres propos » ou propos de table compilés par Bormann que l’on doit pourtant utiliser avec une extrême prudence. Le référence à Hermann Rauschning est ridicule sachant qu’il sert de prête-nom à un ouvrage refusé par les services secrets britanniques.
Dernières précisions :
Si Marx fait des déclarations antisémites c’est pour maintenir sa place au sein des « Socialistes révolutionnaires » du XIXe siècle qui de Charles Fourier à Jean Jaurès (avant l’affaire Dreyfus) le sont tous. Heinrich Heine est juste atteint de schizophrénie !
Quand Robert Brasillach parle du « fascisme immense et rouge » il fait allusion à « l’aube rouge qui annonce l’orage de révolution fasciste universelle ! », la proximité avec le communisme se limite à l’engagement militant.
Source : Lettre du Cercle des Amis de Léon Degrelle – Avril 2021 (adhésion). Pour rester informé des parutions retrouvez le Cercle des Amis de Léon Degrelle sur Telegram.
(*) cf : Churchill voulait recouvrir l’Allemagne de gaz toxiques
On ne peut que féliciter la « lettre de Jeune Nation » de citer Coudenhove Kalergi, dont le livre « Idéalisme pratique » devrait être lu par chacun. C’est bien lui le véritable inspirateur de ce système à génocider nos peuples qu’est devenue l’Europe de Bruxelles. Chaque fois que j’ai cité Kalergi, sur de pseudo-sites nationalistes, j’ai été immédiatement censuré ! Pourquoi ? Parce que Kalergi en a trop dit et que, lorsqu’on le lit, on comprend que le génocide de nos peuples par métissage obligatoire est la condition à remplir par les mondialistes pour prendre le pouvoir sur la planète.
On songe à la déclaration de Sarkozy : « L’objectif est de relever le défi du métissage que nous adresse le XXIème siècle …/… Pour introduire davantage de diversité, il faut renouveler la classe politique en profondeur …/… Et si le volontariat républicain ne fonctionnait pas, il faudrait alors que la République passe à des méthodes plus contraignantes »… (Ecole Polytechnique, 17 12 2008)