James Dewey Watson, biologiste moléculaire de renom et lauréat du prix Nobel pour sa découverte de la structure de l’ADN, est décédé jeudi 7 novembre. Il avait 97 ans. Son décès a été confirmé par un porte-parole du Cold Spring Harbor Laboratory, au sein duquel il avait passé la majeure partie de sa carrière, avant d’en être chassé pour n’avoir pas abjuré ses convictions sur les liens entre « race », « génétique » et « intelligence ».
Watson est né le 6 avril 1928 à Chicago. Sa curiosité légendaire était déjà manifeste dès son plus jeune âge. À 8 ans, il s’est demandé pourquoi les oiseaux migrent. Cette question lui semblait une énigme à résoudre, ce qui l’a incité à se tourner vers les sciences pour comprendre le fonctionnement du monde naturel. Après seulement deux ans au lycée, Watson obtint une bourse d’études à l’Université de Chicago, située à quelques kilomètres de là.
En 1947, il obtint une licence en zoologie. Il a continué à approfondir ses connaissances dans ce domaine, obtenant un doctorat en zoologie à l’Université de l’Indiana à Bloomington. C’est là que son intérêt d’enfance pour l’observation des oiseaux a laissé place à une véritable passion pour la génétique. Lors de ses recherches sur les virus bactériens à l’université, Watson fut fasciné par les structures tridimensionnelles des molécules. Il découvrit les travaux menés par les scientifiques Wilkins et Crick du laboratoire Cavendish à Cambridge, en Angleterre, et quelques années plus tard, en 1951, il les rejoignit.
Ses travaux furent à l’origine de la découverte de la structure en double hélice de l’ADN, révélant que les quatre bases — adénine, cytosine, thymine et guanine — s’assemblent par paires, décrivant ce modèle, élégant et lumineux, qui explique enfin comment l’information génétique se copie et se transmet d’une cellule à l’autre.

« L’élucidation de la structure de la double hélice restera, avec celles de Mendel et de Darwin, comme l’une des trois plus grandes découvertes de la biologie », déclare Bruce Stillman, président du Cold Spring Harbor Laboratory de New York, où Watson a occupé divers postes.
La découverte révolutionnaire est publiée dans la revue Nature. Elle a constitué une avancée scientifique majeure qui a ouvert la voie à la biologie moléculaire. Les chercheurs ont percé le mystère du stockage de l’information par l’ADN et de la manière dont sa structure particulière permet à la molécule de se répliquer. Elle a permis aux scientifiques de percer les mécanismes de l’hérédité génétique et de la synthèse des protéines par les cellules.
Les thérapies géniques, le séquençage du génome humain et le développement d’anticorps monoclonaux pour le traitement du cancer ne sont que quelques exemples des avancées qui n’auraient pas été possibles sans la compréhension de la structure de l’ADN.
Watson a remporté le prix Nobel pour cela en 1962. Il a raconté cette aventure dans un ouvrage de vulgarisation : La Double Hélice.

Trois ans après avoir remporté le prix Nobel, Watson a publié le manuel Biologie moléculaire du gène, qui est l’un des ouvrages de biologie moderne les plus utilisés.
En 1968, Watson prit la direction du Cold Spring Harbor Laboratory, un institut de recherche situé à Long Island, dans l’État de New York, le transformant en un pôle de recherche en biologie moléculaire.
Plus tard dans sa carrière, Watson fut le premier directeur du Projet Génome Humain, un effort de recherche international visant à cartographier le génome humain, jusqu’à sa démission en 1997 en raison de son refus que des brevets soient déposés sur des gènes humains. En 2007, il devint la deuxième personne dont le génome fut intégralement séquencé et publia les données en ligne.
Mais par la suite sa réputation et son travail ont été attaqué par la bienpensance, après qu’il a fait la une des journaux pour des propos brisant le tabou ultime imposé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, autour des notions de « race », de « génétique » et « d’intelligence ».
Déjà, en 2001, lors d’une conférence donnée à l’Université de Californie à Berkeley, de nombreux membres du public ont été choqués par des remarques de Watson établissant un lien entre la race et la libido, et entre la minceur et l’ambition.
Puis, en 2007, Watson est contraint d’interrompre une tournée de promotion de son livre après des déclarations sur les liens entre race et intelligence au Sunday Times, affirmant qu’il est :
« fondamentalement pessimiste quant à l’avenir de l’Afrique » parce que « toutes nos politiques d’aide sont fondées sur le fait que leur intelligence [celles des Africains] est la même que la nôtre [Occidentaux] alors que tous les tests disent que ce n’est pas vraiment le cas ». (« all our social policies are based on the fact that their intelligence is the same as ours – whereas all the testing says not really »)
À l’époque, il était encore actif au Cold Spring Harbor Laboratory, dont il avait été le directeur et qu’il avait contribué à hisser au rang d’institution scientifique de premier plan. Il est alors démis de ses fonctions au sein du laboratoire où il travaillait depuis plus de quarante ans…
Dans son dernier ouvrage datant de 2007, on trouve une réponse de James Watson concernant cette polémique :
« Il n’y a aucune raison de s’attendre à ce que les capacités intellectuelles de peuples séparés géographiquement dans leur évolution aient évolué de manière identique. Notre volonté de distribuer des pouvoirs intellectuels égaux, comme une sorte de dotation universelle, cette volonté ne sera pas suffisante pour qu’il en soit ainsi. »
Ses opposants affirment, eux, qu’il est inutile d’étudier conjointement la race et le Q.I, avançant que les justifications par la science de la prétendue supériorité de certains catégories humaines sur d’autres y compris des blancs sur les noirs relèvent en réalité de l’idéologie, camouflée en connaissance scientifique (« Should scientists study race and IQ? NO: Science and society do not benefit », Nature, vol. 457, no 7231, février 2009).
Une tournure d’esprit qui n’est pas sans rappeler celle des détracteurs de Robert Faurisson qui assénaient leurs pitoyables conclusions anti-scientifiques(1) ainsi :
« Il ne faut pas se demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible. Il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu. Tel est le point de départ obligé de toute enquête historique sur ce sujet. Cette vérité, il nous appartenait de la rappeler simplement : il n’y a pas, il ne peut y avoir de débat sur l’existence des chambres à gaz »
Peu impressionné par les controverses, les blâmes et les attaques, James Watson réitère ses convictions en 2019, sur les liens entre les différences d’intelligences et les facteurs génétiques, affirmant notamment dans un documentaire :
« Il existe une différence moyenne entre les Noirs et les Blancs aux tests de QI. Je dirais que cette différence est d’ordre génétique. »
Ces dernières déclarations lui valent finalement de perdre ses derniers titres honorifiques du laboratoire de Cold Spring Harbor.
James Watson a offert au monde la clé du vivant avant d’incarner aux yeux des puritains politico-médiatico-scientifiques, qui ont littéralement élevé l’antiracisme au rang de dogme religieux, le sulfureux génie malfaisant.
« Ostracisé et persécuté pour ses travaux et découvertes politiquement incorrects, il aura maintenu jusqu’au bout ses positions, gagnant sa place au sein du panthéon nationaliste des Peuples Blancs » (Les Nationalistes).
Note :
































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