« Que la France me donne cent Vandenberghe, et nous vaincrons le Viet-minh… » Général de Lattre de Tassigny
Roger Vandenberghe, surnommé Vanden, ou le « Tigre noir », est né le 27 octobre 1927 à Paris.
Le 14 juillet 1944, à l’âge de 16 ans il rejoint le Corps franc Pommiès lequel, d’un point de vue opérationnel, dépend de directement du B.C.R.A de Londres. Il s’illustre rapidement au sein de cette troupe qui est la première à rentrer en Alsace.
Le 10 janvier 1945, à 17 ans, il est blessé par l’explosion d’une mine alors qu’il menait une reconnaissance pour laquelle il s’était porté volontaire. Cette action lui vaut d’être cité à l’ordre du régiment.
À la fin de la guerre, Vanden, comme on le surnomme dès lors, décide de rester dans l’armée. Il est alors affecté le 12 février à la 2e compagnie du 49e régiment d’infanterie, formé des anciens du Corps franc Pommiès qui est stationné en Allemagne. Nommé caporal en 1946, il se porte volontaire avec son frère pour l’Indochine et rejoint le 2e bataillon de marche du Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient.
Le 11 janvier 1947, Vanden embarque à Marseille. Un mois plus tard, il arrive à Tourane en Annam et tombe sous le charme de ce pays qu’il lui semble connaitre depuis toujours.
Le 6 janvier 1948 son frère aîné est tué a Ha Dong lors d’un assaut ; ce deuil le prive de toute famille de sang.
Grièvement blessé en février 1949 alors qu’il est sergent et chef d’une section de partisans du 6e RIC, il est fait Chevalier de la légion d’honneur a 21 ans. Après huit mois de convalescence il reprend son combat ; de nombreux fait d’armes sont accomplis, entre autres l’attaque de Ninh Binh pour récupérer le corps de Bernard de Lattre de Tassigny tué lors de la chute de son poste dans cette région dite des calcaires.
En se faisant passer pour prisonnier de ses propres hommes grimés en soldat viet, il attaque un PC du Viet-minh qu’il investit après une pénétration de plusieurs kilomètres en territoire non contrôlé. Il aura avec lui des hommes qui égaleront son courage et reconnaîtront sa valeur de chef et d’éminent stratège qui a su assimiler les tactiques de ses adversaires. Il a parfaitement compris et imité la méthode communiste d’infiltration sur les arrières de l’adversaire, et avec une grande méticulosité il décuple l’efficacité de ses coups de main.
Son commando no 24 tout de noir vêtu qu’il nommera par la suite Les Tigres Noirs, comprend des partisans ainsi que des ralliés, peu nombreux au départ (environ 50) ; par la suite il en augmenta le nombre ce qui ne lui permit plus de suivre tout son monde et de s’assurer de la fiabilité de chacun.
Il faisait peur aux Viet-minhs à tel point que sa tête avait été mise à prix. Le 6 janvier 1952, le sous-lieutenant Nguien Tinh Khoï le trahit et l’assassine pendant son sommeil, ainsi que le sergent Puel.
C’est l’un des sous-officiers de l’armée française les plus décorés, de l’Armée de terre française au xxe siècle, avec dix-huit citations et huit blessures, principalement gagnées pendant la guerre d’Indochine.
La ruse consistant à se grimer en prisonnier de ses propres hommes (en l’occurrence des harkis de « Partisan Noir » dépendant du 9ème RIMA, a été également utilisée en Grande Kabylie par un Alsacien, l’adjudant-chef Goedwez, dit « Boulaya » sous les ordres duquel j’ai moi-même servi à l’époque.
On insistera jamais assez sur l’importance du corps des sous-officiers. Plus dévoués à la patrie et moins arrivistes que les officiers, dont un trop grand nombre, hier comme aujourd’hui, doivent plus souvent leur avancement à leur appartenance aux loges maçonniques qu’à leur mérite.
Qu’on se souvienne de la réplique du Général Challe au Commandant Robin, après l’échec du putsch imputable à la lâcheté d’une majorité d’officiers : « Je n’ai commis qu’une seule erreur d’appréciation : jamais je n’aurais crû qu’il y ait autant de salauds dans l’armée Française ! »
Et c’est un ancien « Enfant de troupe » qui vous le dit. J’ai toujours considéré que l’armée restait ma seule famille. Ce qui n’exclut pas – bien au contraire ! – de dénoncer ceux qui y font « carrière » en tant que parasites.
L’armée ayant pour but la défense de la Nation, s’accoquiner avec les Francs maçons, dont l’idéal ultime est la DESTRUCTION DES NATIONS avec pour objectif la République universelle, c’est évidemment trahir !
rien a ajouter ou enlever merci JPL ……
Merci JP …. ancien sous off moi même …. je rejoins au combien ces propos …. rien à rajouter
merci et bravo pour cette mise au point. L’avancement , les grades et les élections d’officiers dans l’armée sont incompréhensibles à beaucoup. Rien à voir avec le mérite ou l’instruction. Mais on comprend mieux quand on intègre la franc maçonnerie.
A L’ACUF 37 dans notre bulletin ‘La Diguette » nous avions rendu un fervent hommage à ce héros des temps modernes