La Semaine sainte est, pour les chrétiens, la semaine précédant Pâques et la dernière partie du Carême. Le Triduum pascal de la Passion et de la Résurrection du Christ commence le jeudi soir de cette semaine et se termine le soir du dimanche de Pâques. Ces trois jours sont le sommet de l’année liturgique car c’est par sa mort que le Christ a détruit la mort et c’est en ressuscitant qu’il a restauré la vie.
Le Vendredi saint marque le jour de la crucifixion et de la mort de Jésus-Christ. Jésus a été arrêté par les soins des autorités juives sur l’initiative du grand prêtre Caïphe, de concert avec le Sanhédrin, puis amené à Ponce Pilate devant lequel ils ont réclamé sa mort ; signant la fin de l’Alliance des Hébreux avec leur Dieu mais annonçant la Nouvelle alliance que le Sauveur était venu sceller. Jésus porte sa croix avant d’être crucifié sur un lieu que l’Évangile nomme « Golgotha », c’est-à-dire « lieu du crâne ».
Ce jour-là, l’Église est en deuil, aucune messe n’est célébrée. L’office solennel est appelé « messe des Présanctifiés » (communion avec les hosties consacrées la veille à la messe du soir).
N’étant pas des adeptes de la « cancel culture » qui s’est accaparée les esprits jusqu’au sommet du Vatican, nous donnons la prière du Vendredi Saint, en usage dans le missel romain de l’Église catholique depuis 1570 (datant de la liturgie du VIIe siècle issue du code de Théodose en 438) jusqu’en 1959 :