Le Porte-Avions est un petit laboratoire de ce que sont devenues nos sociétés occidentales et des conséquences que ce délitement de la cohésion nationale / raciale pourrait bientôt entraîner à grande échelle, aussi bien sur le territoire national qu’en cas de guerre avec une puissance étrangère.
1972 – Émeute raciale à bord de l’USS Kitty Hawk en mission de combat dans le Pacific sud-ouest (guerre du Vietnam)
Au début des années 1970, les conflits raciaux causaient de graves problèmes au sein des forces armées américaines. Le colonel Robert D. Heinl, Jr. déclarait dans une étude de 1971 publiée dans l’Armed Forces Journal, intitulée « L’effondrement des forces armées », que « sur le plan interne, les conflits raciaux et la drogue… déchirent aujourd’hui les forces armées. »
En 1972, les problèmes décrits par Heinl et d’autres étaient sur le point d’exploser dans la Marine.
L’émeute du USS Kitty Hawk fut un conflit racial entre membres d’équipage blancs et noirs à bord du porte-avions Kitty Hawk de la marine américaine, dans la nuit du 12 au 13 octobre 1972, alors qu’il était stationné dans le golfe du Tonkin, au large des côtes du Vietnam du Nord, pendant la guerre du Vietnam. Dans un article rétrospectif publié plusieurs années plus tard, le Navy Times la qualifia de « pire émeute à bord d’un navire de l’histoire de la marine américaine ». Lors des arrestations, les 25 personnes arrêtées étaient toutes noires.
1999 – Porte-Avions Foch, guerre du Kosovo
Dans la Marine, les officiers n’oublieront pas de si tôt la mutinerie de 1999 à bord du porte-avions Foch. Une soixantaine d’engagés volontaires, tous de parents maghrébins, avaient pris en otage leur officier. Après s’être retranchés 2 jours dans la cafétéria du porte-avions, ils avaient dû être délogés par un commando de fusiliers-marins. Ces « beurs » réagissaient contre une punition collective infligée à la suite d’une rébellion survenue lors d’une mission au large de la Yougoslavie au cours de laquelle les Super-Etendards avaient effectué des frappes sur le Kosovo considéré par les recrues musulmanes comme un sanctuaire islamique.
En mai dernier, les quotidiens communistes La Marseillaise et L’Humanité signalaient en quelques lignes une mutinerie sur le porte-avions français, Foch. Cette nouvelle ne fit l’objet d’aucun démenti.
Par la suite, une rumeur – beaucoup plus détaillée – s’est répandue dans la Marine nationale selon laquelle une soixantaine de jeunes engagés volontaires auraient pris en otage leur officier d’armes pour protester contre le traitement dont ils faisaient l’objet. Après s’être retranchés deux jours durant dans la cafétéria du porte-avions, ils auraient été délogés par un commando de fusiliers-marins venus spécialement de Lorient pour les mâter. La rumeur précise que les mutins, tous de parents maghrébins, étaient de fortes têtes que l’amirauté de Toulon aurait voulu sanctionner en les cantonnant dans des conditions inhumaines sur le Foch. Elle ajoute que cette révolte prévisible s’étant déroulée en temps de guerre sur un théâtre d’opérations, des méthodes particulièrement dures purent être utilisées pour la réprimer sous l’autorité d’un des principaux officiers français, venus spécialement sur place superviser les opérations.
Interrogé par de nombreux journalistes, le ministère de la Défense a démenti en bloc ces imputations et les a découragé de publier quelque article que ce soit. Pourtant la rumeur persiste et s’étend. Elle laisse croire que la marine française aurait connue une rébellion sans précédent depuis la mutinerie de la mer noire. Surtout, elle laisse entendre que, contrairement aux discours publics, les beurs n’auraient pas leur place dans “ la royale ”, et qu’un officier prestigieux aurait dirigé une ratonnade comme aux heures les plus noires des armées coloniales.
2011 – Porte-Avions Charles de Gaulle, guerre en Libye
Engagé depuis le 22 mars 2011 dans le cadre de l’intervention militaire mise en place en application de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU, le porte-avions Charles de Gaulle quitte prochainement l’opération Harmattan et ralliera Toulon, son port base avant le 15 août.
Libye : Le porte-avions Charles de Gaulle quitte l’opération Harmattan. Il rentrera avec le groupe aérien embarqué et sera immobilisé pendant plusieurs mois, afin de permettre la remise à niveau technique et la remise en condition de l’équipage avant une remontée en puissance opérationnelle.
Le porte-avions avait auparavant participé, d’octobre 2010 à février 2011, à l’opération Agapanthe. Il totalise ainsi plus de huit mois d’opérations interrompues par 1 mois environ d’arrêt technique à Toulon en février 2011.
Le porte-avions Charles de Gaulle rentre en urgence en France afin d’éviter un mutinerie à bord, il y a eu plusieurs actes de sabotage de la part de l’équipage, un sondage à bord a indiqué l’opposition de l’équipage à la politique et aux ordres de Sarkozy, la marine française vit une des plus graves crises de son histoire ( sabotages, mutinerie, )
Des « imams autoproclamés » à bord du Charles-de-Gaulle, au début des années 2000
L’information, longtemps tue, est confirmée par l’ancien ministre de la Défense MAM et l’aumônier musulman.
L’ancien ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, revenue sur les bancs de l’Assemblée nationale, a lâché, le 30 mars dernier et sans doute sans s’en rendre compte, une petite bombe lors d’une réunion de la Commission de la Défense consacrée à l’audition des aumôniers militaires.
S’adressant à Abdelkader Arbi, aumônier en chef du culte musulman, MAM lui demande : « Nous avions eu il y a quelques années des difficultés avec des imams autoproclamés, y compris sur le Charles-de-Gaulle. Ce type de comportement a-t-il disparu ? »
Et l’aumônier lui répond : « Avant mon arrivée [en 2006], certaines personnes ont en effet tenté de s’autoproclamer imams à bord du Charles-de-Gaulle. Il y avait deux raisons à cela. Premièrement, il s’agissait d’un navire, donc d’un espace confiné. Deuxièmement, pour pallier la fin de la conscription, le ministère de la Défense avait organisé, avec des missions locales, le recrutement de jeunes des quartiers pour travailler sur les ponts, un métier très difficile. [Le responsable religieux fait référence aux CCM, les contrats courts marine, ndlr]
Certains de ces jeunes voulaient participer au culte or, ils n’y avaient pas droit, ce qui créait une certaine frustration. Des prières se sont alors organisées, pendant lesquelles certaines personnes pouvaient, au cours des prêches, donner un autre sens à l’engagement au sein de l’armée de ces jeunes à qui la Marine avait voulu donner une seconde chance mais qui y venaient sans guère de diplômes, voire sans diplôme du tout, qui venaient grâce à des missions locales, peut-être par dépit et en tout cas sans vocation militaire. Aujourd’hui, grâce à la présence des aumôniers, cette situation a disparu. Le commandement a désormais en face de lui un interlocuteur du culte musulman, qui peut l’aider à gérer ce type de difficultés. »
On appréciera la formule ; « Certaines personnes pouvaient, au cours des prêches, donner un autre sens à l’engagement au sein de l’armée… » On aimerait assez savoir lequel.
Cette affaire, qui se situe vers 2002-2003, avait alors fait l’objet de nombreuses rumeurs mais aucune information n’avait alors été donnée par les autorités militaires sur ce problème délicat. Il suffit parfois de laisser du temps au temps et d’écouter les anciens ministres…
Sources :






























Jeune Nation TV








