Le site du fonds d’investissement de Dominique Strauss-Kahn a été subitement mis hors ligne, puis ses dirigeants ont annoncé son placement en cessation de paiement. Finalement en milieu de semaine, il a été déclaré en faillite. Le fonds, créé par Dominique Strauss-Kahn et son coreligionnaire Thierry Leyne – qui s’est suicidé le 23 octobre – ambitionnait de lever 2 milliards d’euros. Mais les escroqueries de LSK et les pratiques de ses dirigeants ont conduit le fonds à sa rapide mise à l’écart par le milieu bancaire, jusqu’à sa mise en faillite.
« Les membres du Conseil d’administration de la société LSK ont découvert des engagements supplémentaires au sein du groupe dont ils n’avaient pas connaissance et qui aggravent sa situation financière délicate »
affirmaient ses dirigeants après la mise en cessation de paiement, reportant la totalité de la faute sur Thierry Leyne. Le 24 septembre 2014, une nouvelle société, issue de LSK a été créée : DSK Global Investment Fund Limited.
La fillasse Assya Asset Management Suisse, qui devait être géré par la fille de l’ancien ministre socialiste, Vanssa Strauss-Kahn, s’était rapidement mis hors service. Le site internet n’était plus accessible et à ceux qui parvenaient à contacter une secrétaire, celle-ci répondait : « tous les responsables sont en réunion à l’extérieur ». Une réunion de plusieurs jours : ils n’ont toujours pas rejoint leurs bureaux.
« Thierry Leyne a vécu dix ans à Genève. Sa femme s’y est suicidée en se jetant dans le vide il y a trois ans. Or, depuis sa disparition la semaine dernière, aucun financier suisse ne lui a rendu hommage. Plus inquiétant encore [sic], la communauté juive ne s’est pas manifestée non plus. Ce n’est pas bon signe »
a constaté un banquier sur place.
La fédération suisse de tennis n’a pas réagi non plus. Pourtant, il y a peu, Dominique Strauss-Kahn et Thierry Leyne avaient annoncé qu’ils devenaient le sponsor de l’équipe suisse en Coupe Davis.