Une nouvelle étude publié par des scientifiques vient démystifier un peu plus la théorie d’une crise climatique d’origine anthropique (c’est-à-dire causée ou influencée de façon prépondérante par l’activité humaine). L’article a été publié le 21 mars dans la revue Science of Climate Change sous le titre : « Réévaluation critique de l’hypothèse du réchauffement climatique anthropique dû au CO₂ : les données empiriques contredisent les modèles du GIEC ». L’étude suggère que des facteurs naturels – telles que l’activité solaire et les cycles de température – sont les véritables responsables des changements climatiques et évolution du climat de la planète.
Les résultats de l’étude suggèrent que le dioxyde de carbone (CO2) originaire de l’activité humaine – seulement 4 % du cycle annuel du carbone – est absorbé par les océans et les forêts en 3 à 4 ans, et non en plusieurs siècles comme le prétend le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
Le chercheur Demetris Koutsoyannis, associé à l’étude, soutient que son analyse isotopique n’a mis en évidence aucune trace durable de CO2 d’origine humaine dans l’atmosphère, ce qui permet donc de contester l’impact du CO2 induit par les activités humaines dans l’évolution climatique. Selon lui, c’est la température qui détermine les niveaux de CO2, et non l’inverse, la chaleur entraînant un décalage du CO2 de 6 à 12 mois selon les données modernes et de 800 ans dans les carottes de glace. « C’est comme l’éclair avant le tonnerre. Ce serait le réchauffement du climat qui ferait expulser le CO2 des océans », dit Willie Soon, un autre chercheur associé à l’étude.
L’étude accuse également les modèles du GIEC d’exagérer le réchauffement. Les modèles prévoient une augmentation de la température pouvant atteindre 0,5° C par décennie, mais les données satellitaires et terrestres ne montrent qu’une augmentation de 0,1 à 0,13° C. La banquise arctique, qui devait diminuer fortement, s’est stabilisée depuis 2007. « Les modèles surestiment le rôle du CO2 et ne correspondent pas à la réalité », explique David Legates, troisième chercheur auteur de l’étude.
Ce n’est pas l’activité humaine, mais le soleil, qui serait au cœur du réchauffement climatique. En analysant 27 estimations de l’énergie solaire, l’équipe a trouvé des versions avec des fluctuations plus importantes – comme des pics dans les années 1940 et 1980 – qui correspondaient mieux aux changements de température que le modèle solaire utilisé par le GIEC. Dans le modèle du GIEC, les données de température corrigées, refroidissant les relevés plus anciens et augmentant les plus récents, augmentent le réchauffement à 1° C depuis 1850, tandis que les données non ajustées ne montrent qu’une légère augmentation de 0,5° C.
« Cela bouleverse l’histoire du climat », déclare Jonathan Cohler, quatrième scientifique associé à l’étude. « C’est peut-être la nature, et non l’humanité, qui est la force motrice du changement climatique ». « Nous invitons le public et les scientifiques à explorer ces données et à remettre en question les hypothèses acquises ».
Un vœu pieu qui sera difficilement entendu, depuis que les militants et responsables politiques écolo-mondialistes se sont saisis de l’affaire, notamment en Europe, pour imposer des politiques vertes entraînant une décroissance industrielle et agricole au vieux continent (à la grande joie de ses concurrents mondiaux), tout en orientant des milliards d’argent notamment public vers des investissements « verts » (à la grande joie également de capitalistes douteux)…