(Traduction d’un article publié sur le site The Occidental Observer, Kevin MacDonal, « Psychopathology and Racial Self-Hate among Whites ». Nous avons conservé les liens originaux vers des sources en anglais dans le corps du texte ; les notes ont été ajoutées par Jeune nation)
Une caractéristique marquante de l’École de Francfort était l’idéologie selon laquelle l’ethnocentrisme chez les Blancs (mais pas les Juifs) était une psychopathologie. Cette arme a été reprise par la communauté juive organisée qui a affirmé que les attitudes problanches et anti-juives étaient littéralement des problèmes de santé publique et a popularisé des expressions comme « un antisémitisme virulent » créant une analogie entre les attitudes anti-juives et la propagation d’un virus.
Cette campagne a connu un succès incroyable parmi les Blancs. Les Blancs qui ont intériorisé ce virus suppriment naturellement de telles attitudes, et ils le font en dépit de leur universalité, et malgré le fait que l’intérêt pour sa propre ethnie est éminemment rationnel dans une perspective d’évolution. Et même malgré le fait que beaucoup de ceux qui promeuvent ce virus sont eux-mêmes fièrement ethnocentriques.
Mais la campagne a été très efficace : aucune personne ne veut exprimer publiquement des attitudes qui la signaleraient comme un cas psychiatrique.
Compte tenu de la rationalité des intérêts ethniques et de l’impératif d’évolution, il existe une proposition opposée : qu’au moins une partie des Blancs qui expriment de telles attitudes souffre d’une psychopathologie. Après tout, la grande majorité de l’humanité est, à des degrés divers, ethnocentrique, et fière de l’être. Quel est le problème avec les Blancs ?
Cela conduit à penser que nous devrions rechercher des signes de psychopathologie chez les Blancs qui sont violemment (pour reprendre le terme de l’ADL1) antiblancs. Cela ne veut pas dire que tous, ni même la plupart, des Blancs qui expriment des attitudes antiblanches souffrent de psychopathologie. En fait, la révolution antiblanche est massivement propagée ; en conséquence, de nombreux Blancs normaux, des présidents d’université et des dirigeants d’entreprises aux personnalités des médiats, aux politiciens et aux entrepreneurs de la diversité, bénéficient, à titre personnel, de la dépossession des Blancs, à la fois financièrement et pour l’accès à d’importants postes de responsabilité.
Ces personnes n’ont qu’une de court terme : dans le long terme, leurs descendants souffriront terriblement de leurs péchés. Mais eux ont vraiment la belle vie pour le moment.
Et bien sûr, de nombreux Blancs sont tout simplement ignorants concernant leur dépossession raciale, en particulier s’ils ne vivent pas à proximité des zones envahies par les non-Blancs. Ils profitent de leurs loisirs, éduquent leurs enfants, et essayent de vivre une bonne vie. Ils sont bien conscients qu’exprimer publiquement des attitudes problanches les mènerait à perdre leur emploi et à subir l’ostracisme social. Et ils sont endormis, car rien de ce qu’ils voient dans les médiats du système n’est susceptible de leur faire sentir qu’ils doivent faire attention à leur dépossession imminente.
Néanmoins, comme le montre le précédent lien, les Blancs ne sont pas heureux de devenir une minorité – malgré les meilleurs efforts des médiats pour endormir l’Amérique blanche et cacher leur dépossession. Et si les choses empirent à mesure que leur environnement change, il y a encore suffisamment de temps et d’espace pour s’éloigner.
Une réalité évidente à étudier en matière de psychopathologie est l’empathie/altruisme pathologique assez commune chez les Blancs (et plus fréquente chez les Blancs que dans n’importe quel autre groupe – la culture de culpabilité et d’empathie de l’Europe de l’Ouest). L’empathie pathologique, facilitée par les médias (qui promeuvent continuellement l’altruisme des Blancs pour les non-Blancs qui souffrent), est très importante dans de nombreuses déclarations et comportements antiblancs extrêmes, si communs de nos jours. Ces personnes sont à l’extrême d’une attitude psychologique normale qui est appelée Nurturance2/Amour en psychologie de la personnalité (ici, page 281). L’excès d’une bonne chose.
Mais ici, je veux parler d’une autre forme de la psychopathologie de la haine raciale de soi chez les Blancs, comme elle apparaît dans un une tribune libre de l’Hufftington Post3 sous la signature du pasteur Renita Marie, titulaire d’un master en théologie4, (“White Privilege5 on the Streets of Ferguson” [« Le privilège blanc dans les rues de Ferguson »]). Le révérend Marie déborde de culpabilité blanche :
« Être blanc n’est en rien quelque chose dont on peut être fier – du moins pas pour ceux qui sont vraiment conscients. Il n’y a pas d’échappatoire à la triste histoire de ceux qui me ressemblent, ceux qui, historiquement, ont terrorisé et déshumanisé une partie de presque toutes les cultures, y compris la nôtre. Dans le passé, j’ai porté une grande honte et gêne d’être blanc.
Quand Michael Brown6 a été assassiné, je me suis retrouvé à sangloter tout en frottant inconsciemment ma peau jusqu’à ce que je commence à avoir mal. Étais-je en train de faire disparaître ma blancheur ? »
Le révérend Marie ne souffre pas seulement d’une culpabilité et d’une honte énormes à cause de sa blancheur, elle a détruit la blancheur de ses enfants en ayant deux enfants noirs. Cela doit lui avoir semblé être la seule chose morale à faire étant donné le caractère diabolique de sa blancheur. Cela la place donc dans la partie supérieure de la bonté libérale – exactement le genre à être publiés par l’HuffPo. Elle est ce que Theodor Adorno7 appelle un « véritable libéral ».
La référence à Adorno et l’École de Francfort est pertinente ici parce que la majeure partie de leur programme était de découvrir les origines de l’ethnocentrisme blanc dans les relations perturbées parent-enfant (examinée au chapitre 5 de Culture of critique8). Dans mon examen, je conclus que l’École de Francfort a utilisé la psychanalyse, qui est infiniment souple, pour créer un monde inversé où les Blancs ethnocentriques ont des parents qui ne les aiment pas. En fait, en me fondant sur leurs propres données, j’ai conclu le contraire.
« En raison de leur programme fondamentalement politique de mise en accusation de la culture des Gentils et particulièrement des Gentils qui représentent les membres les plus prospères et culturellement reconnus de leur société, les auteurs de The Authoritarian Personality9 ont été contraints d’adopter une perspective psychodynamique dans laquelle toutes les relations ont été inversées. L’insécurité émotionnelle devient [via la psychanalyse] un signe de profonde sécurité et une perspective réaliste sur la vie. La sécurité et la confiance en soi [via la psychanalyse] deviennent des signes d’insécurité profonds et des symptômes d’hostilités symptomatiques non résolus d’une crainte de “regarder à l’intérieur”. » (p. 185)
Ma théorie, en résumé (et en ignorant les influences génétiques sur l’ethnocentrisme – probablement hors de propos ici de toute façon parce que sa famille d’origine était assez ethnocentrique), affirme que lorsque les parents ont de bonnes relations avec leurs enfants, ces derniers s’identifient à leurs parents et cherchent à reproduire leurs valeurs. C’est l’une des voies par laquelle l’évolution façonne les attitudes des enfants (ici, p. 43). Les bons parents sont de bons transmetteurs de culture. Si les parents valorisent leur peuple et leur culture et ont des relations d’amour et d’affection avec leurs enfants, les enfants auront tendance à adopter leurs attitudes, et sinon, ils ne le feront pas.
Cependant, quand il y a de l’hostilité entre parents et enfants, les enfants rejettent les valeurs de leurs parents. Donc, si les parents sont problancs, les enfants les rejetteront et finiront par haïr leur peuple et leur culture.
L’École de Francfort prétend le contraire : ils allèguent que les Blancs véritablement libéraux qui rejettent toute idée d’ethnocentrisme sont le produit d’un foyer aimant et affectueux. Ils prétendent cela, même si leurs résultats réels ont montré que les familles d’enfants qui rejetaient les valeurs de leurs parents avaient beaucoup d’hostilité et de détachement. L’École de Francfort les a admirés parce qu’ils se rebellaient contre leurs parents conservateurs, tout comme le révérend Marie. Mais avec la magie de la psychanalyse, cela a été interprété comme cachant une relation amoureuse.
Alors, comment le révérend Marie voit-elle ses parents ?
« Comme une jeune fille blanche, j’ai été élevée dans un environnement très partial. Ma grand-mère a très fortement essayé de m’apprendre qu’être blanc était mieux que tout autre chose – en particulier noir. Les leçons sont devenues plus violentes pour moi quand il a été découvert que j’avais des amis noirs. Une autre fois, j’ai été fouettée jusqu’à ce que je saigne pour avoir déclaré que Jésus était noir. Après tout, il se cachait en Égypte. »
Assez clairement, l’ethnocentrisme des parents n’a pas déteint sur la fille. La recherche psychologique montre très clairement que les coups et l’hostilité ne sont pas recommandés comme moyens pour obtenir des enfants reproduisant les valeurs parentales. Le révérend Marie déteste ses parents, ce qui signifie qu’elle hait tout ce qu’ils représentent, y compris leurs attitudes ethnocentriques. Si ses parents détestés sont horrifiés par ses amis noirs et ses enfants métis, tant mieux. C’est pour mieux revenir à eux, au point que tout son monde social se compose désormais de Noirs : « Dans la quasi-totalité de mes paramètres familiaux et sociaux, je suis la seule personne blanche ». Le véritable libéral comme ennemi – d’abord et avant tout – de ses parents.
Le révérend Marie a abandonné la race blanche et s’est croisée contre elle. Bien sûr, cela signifie avoir une bonne carrière et beaucoup d’éloges de la part des élites dans l’environnement contemporain. Mais il est clair que sa motivation est beaucoup plus profonde que le simple profit pour toutes les opportunités offertes aujourd’hui à ceux qui haïssent les Blancs. Une véritable traîtresse à la race. Noel Ignatiev10 serait fier.
Une morale est que, si vous voulez transmettre des attitudes saines concernant la race et la culture à vos enfants, vous devez les intégrer dans un environnement d’amour et de confiance. Un tel environnement n’est pas une panacée, étant donné que les enfants sont endoctrinés rapidement quand ils vont à l’école et quand ils regardent la télévision et écoutent de la musique. Mais c’est certainement un pas dans la bonne direction.
Il y a probablement un assez grand nombre de Blancs qui peuvent être considérés comme faisant partie de cette catégorie. Une partie importante de la stratégie de la gauche a été de recruter des gens mécontents du système pour diverses raisons. La stratégie initiale de la gauche était de recruter la classe ouvrière blanche, mais, à part de (vaine) paroles en l’air visant à obtenir le ralliement de la classe ouvrière blanche à la coalition arc-en-ciel du Parti démocrate, la gauche a largué la classe ouvrière blanche, privilégiant l’importation de millions de non-Blancs et s’alliant avec d’autres groupes blancs, y compris les Blancs psychiatriquement réfractaires comme le révérend Marie.
Les déviants sexuels peuvent être évoqués. L’hostilité parentale et sociétale envers les enfants homosexuels est tout à fait compréhensible dans une perspective évolutive. Les parents, après tout, veulent des petits-enfants, et les attitudes sociales traditionnelles reflètent cette préoccupation. Mais il n’est pas surprenant que de nombreux homosexuels rejettent complètement la culture traditionnelle de l’Ouest et soient devenus des fantassins de la dépossession des Blancs.
Le fait que les homosexuels sont devenus des piliers de la gauche culturelle est déplorable – et pas forcément nécessaire. Les homosexuels possèdent des intérêts ethniques comme tout le monde, et ils peuvent promouvoir ces intérêts, même s’ils n’ont pas eux-mêmes des enfants. Il me semble que l’une des voies pour que les homosexuels promeuvent leurs intérêts ethniques est de reconnaître le mariage comme une norme culturelle particulièrement protégée – son statut spécial garanti en raison de son importance cruciale dans la création et l’épanouissement des enfants.
Ce serait la chose rationnelle à faire. Cependant, je suppose que bon nombre sont sourds à leurs légitimes intérêts ethniques en raison de l’hostilité qu’ils ont vécue dans leur famille et ailleurs. Tout comme le révérend Marie, leur haine submerge leurs attaches naturelles pour leur peuple.
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1 ADL, Anti Deafamation League (Ligue contre la diffamation [des Juifs]) : organisme antiblanc très puissant aux États-Unis, qui utilise le terme de « virulently ».
2 Nurturance : terme anglais qui désigne le fait d’apporter à une autre personne ce qui lui est nécessaire, au plan moral et psychologique comme physique, l’affection, le bien-être, permettant l’épanouissement.
3 « HuffPo op-ed » désigne une rubrique du médiat Hufftington Post où sont publiés des articles d’opinion signés, par opposition à des articles relayant des faits et aux éditoriaux généraux du journal, non signés et engageant l’opinion du journal. « Op-ed » est l’abréviation de « opposite the editorial page » (« opposé à la page éditoriale ») : dans les journaux papier au XXe siècle, elle se trouvait en vis-à-vis de l’éditorial.
4 En Amérique du Nord, le « Master of Divinity » (M. Div., magister divinitatis en latin, master en divinité en français), est le premier et le plus bas diplôme pour ceux qui veulent exercer la profession de pasteur.
5 Le « White Privilege », privilège blanc/privilège des Blancs, est un terme popularisé par les antiblancs pour attaquer les sociétés européennes. Ce concept, créé par l’activiste marxiste Theodore W. Allen, prétend d’une part que les Blancs bénéficieraient d’avantages du simple fait de leur couleur de peau dans leur propre société, et sous-entend d’autre part que ces « privilèges » devraient être combattus et détruits – uniquement dans les sociétés blanches évidemment. Le terme a été massivement dénoncé par les racialistes, qui ont rappelé que ce sont les Blancs qui mourraient dans les mines, que les premiers esclaves en Amérique étaient blancs, que les Blancs furent très majoritairement les premières victimes des deux guerres mondiales, qu’ils sont aujourd’hui les principales victimes des crimes racistes (meurtres, viols) à travers le monde, etc. Par extension en « privilèges de l’homme blanc hétérosexuel », ce concept a été également utilisé par différents groupes en guerre contre les sociétés européennes comme les féministes ou les homosexualistes.
6 L’auteur fait référence à un criminel africain tué alors qu’il attaquait un policier blanc. Ses congénères avaient pris ce prétexte pour piller des magasins, incendier des bâtiments et commettre des crimes en tout genre sous le regard bienveillant des médiats.
7 Theodor Adorno (1903-1969), sociologue et philosophe allemand, il fut l’une des plus importantes figures de l’École de Francfort et du marxisme culturel.
8 The Culture of Critique : An Evolutionary Analysis of Jewish Involvement in Twentieth-Century Intellectual and Political Movements est un ouvrage de Kevin MacDonald datant de 1998.
9 The Authoritarian Personality [La personnalité autoritaire] est un ouvrage de propagande antiblanche publié en 1950 par Theodor W. Adorno, Else Frenkel-Brunswik, Daniel Levinson et Nevitt Sanford, qui étaient alors tous employés comme « chercheurs » à l’université de Berkley. Ce « concept » prétendant déterminer les comportements fascistes et antidémocratiques défavorables aux minorités, cache en réalité une critique contre les fondements des sociétés européennes dans le but de les déstabiliser pour les obliger à s’ouvrir aux minorités, à les convertir au libéralisme pour les détruire.
10 Noel Ignatiev, né en 1940 est un activiste marxiste juif. Cet ancien professeur d’histoire à l’université publie le journal Race traitor (Traître à la race), dans laquelle il développe l’idée que les Blancs – et eux seuls – doivent, par amour de l’humanité, renier leur race et leur culture.e