Comme plusieurs autres ministres, Marylise Lebranchu est restée conseillère régionale malgré sa nomination au gouvernement. Si elle ne brille pas particulièrement – loin de là – par sa présence au gouvernement, elle ne siège quasiment jamais au conseil régional de Bretagne. Elle a répondu à 9 convocations sur 29.
« Je ne parviens pas à être à Paris et à Rennes au même moment. Avant d’être ministre, je devais être à 90 % de présence »,
a-t-elle prétendu pour se justifier, alors qu’en réalité, avant sa nomination, elle était déjà très peu assidue avec non pas 90 % de présence, mais 50 %, n’ayant participé qu’à huit séances sur seize.
Surtout, elle a continué depuis son entrée au gouvernement à toucher les indemnités – 2 705 euros par mois, soit 113 610 depuis 2012 –, ce qu’absolument rien ne justifie, d’autant que son salaire de ministre – environ 10 000 euros par mois, non compris les très nombreux avantages – est plus que suffisant, a fortiori au vu des résultats du gouvernement.
Interrogée par des journalistes, elle a refusé de répondre.
« Ça ne vous regarde absolument pas ! […] Je ne réponds pas à des questions que j’estime d’ordre populiste »,
a-t-elle lancé.