Cent caravanes de romanichels arrivent, bouchons, effractions et dégradations
Dimanche dernier, à Fauverney, près de Dijon, les romanichels ont provoqué un important ralentissement, avant de lever le camp.
« Je ne suis pas serein quand je vois des caravanes qui défilent dans le village. » déclare François Bigeard, maire de Fauverney depuis 2008, qui a connu, dimanche dernier, une nouvelle arrivée de camp-volants sur un terrain de la commune. Vers 16 heures, une bonne centaine de caravanes se sont dirigées vers le terrain de la Maison familiale, ou il y a eu effraction sur deux portails municipaux.
Le maire raconte : « Il y a trois semaines, plusieurs caravanes étaient venues s’installer sur ce terrain. À leur départ, j’ai demandé à la préfecture si je pouvais obstruer l’entrée de ce terrain. J’ai reçu une réponse positive, on a donc vidé deux bennes de concassé devant les entrées de la Maison familiale. »
Dimanche, selon François Bigeard, les romanichels ont alors entrepris de déblayer les tas de cailloux pour pouvoir entrer. Pendant ce temps, les cent caravanes, arrêtées sur la D905, ont occasionné un sérieux bouchon. Une quinzaine de gendarmes se sont rendus sur place.
« Les gens du voyage m’ont demandé de l’eau, de l’ombre, des transats… Finalement, alors qu’ils n’étaient là que depuis quelques heures, ils sont partis en direction de Dijon. Ils m’ont dit qu’ils trouvaient que l’herbe était trop haute », lance le maire de Fauverney.
Ce dernier, qui se refuse à « crier au scandale », indique que même s’il y a un préjudice, ce dernier est limité, contrairement aux passages précédents.
Selon l’édile, les pouvoirs publics ne veulent « pas se charger » dudit problème, il cite d’ailleurs les « plaintes classées sans suite », déposées par différentes municipalités, à la suite du passage de gens du voyage.