2018, édition Pardés, 128pp., 12 €
Né à Paris en 1927, écrivain de la guerre et de la mer, journaliste, illustrateur, Jean Mabire se voudra normand et européen tout à la fois. Cette foi normande et cette ambition d’une Europe impériale guideront sa vie entière. Fondateur de la revue Viking en 1949, il créera, en 1954, l’atelier d’art graphique Les Imagiers normands et deviendra, deux ans plus tard, journaliste à La Presse de la Manche. En 1969, il sera, avec d’autres, à l’initiative du Mouvement de la jeunesse de Normandie. Officier de chasseurs alpins durant la guerre d’Algérie, il en reviendra marqué à jamais, la croix de la Valeur militaire en poche.
Monté à Paris en 1963, il occupera divers postes au sein de la presse dite «de droite» (Europe- Action, Valeurs actuelles, Minute, etc.). Il participe à la fondation du Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne. À partir de 1973, il se consacre entièrement à l’écriture.
Ce travailleur infatigable, disparu en 2006, laisse plus d’une centaine d’ouvrages : des essais (Thulé : le soleil retrouvé des Hyperboréens ; Les Dieux maudits), des romans (Les Paras perdus, prix de la ville de Caen ; La Mâove, prix des libraires de Normandie), la série des 9 volumes Que lire ?.
Ce «Qui suis-je?» Mabire lève le voile sur un séducteur malicieux et optimiste jovial, qui aura su garder une âme d’enfant tant il fut rêveur et romantique – de ces âmes qui permettent toutes les utopies.
Disponible sur la Boutique Nationaliste
Dire que l’on trouvait lorsque j’étais adolescent ses ouvrages (notamment la fameuse trilogie primée sur la Charlemagne) au Carrefour ou au Leclerc du coin… inimaginable de nos jours…