Mardi soir, le gourou Macron s’est une nouvelle fois adressé aux français par le biais de la petite lucarne pour lui signifier ce qu’il a le droit de faire et surtout ce qu’il n’a pas le droit de faire. Cette situation ubuesque est permise d’une part par l’apathie de la grande majorité de la population, mais aussi et surtout par un matraquage médiatico-politique qui hystérise la situation pour empêcher tout débat et toute tentative de réflexion. Une hystérisation qui s’accompagne de mesures de coercition qui ne sont en aucun cas justifiées par les chiffres de l’épidémie comme nous allons le voir.
Le gouvernement par la peur et la terreur
Terreur et peur, voilà des mots qui caractérisent assez bien cette crise sanitaire. La peur est entretenue par les discours alarmistes, notamment ceux du directeur de la Santé en France, Jérôme Salomon1. En avril dernier, s’exprimant devant les députés, il avait déclaré à propos de la pandémie qu’elle « peut être comparée à la pandémie de peste de 1347 ou à celle de grippe espagnole en 1917 », elles ont été des « pandémies qui ont installé petit à petit leurs effets, sur plusieurs années ». La peste donc, le ton était donné, et certains Français, beaucoup trop d’ailleurs, vivent depuis avec cette illusion gravée dans un coin de leur tête, faisant de chaque sortie un parcours du combattant mortel comme l’était celui des poilus qui chargeaient la tranchée adverse. Dans la même veine, le président Macron à la virilité suspecte s’était pris pour un général de l’armée rouge en déclarant le 16 mars, devant les français agglutinés autour du poste de télévision pour écouter la prédication républicaine, « Nous sommes en guerre ». Une guerre contre un ennemi invisible. Cela rappelle le discours de campagne de François Hollande parlant d’un ennemi invisible qu’il n’a d’ailleurs pas combattu, le monde de la finance… Il y a quelques semaines, nous commémorions l’armistice de la Grande Guerre qui a été une véritable saignée dans la jeunesse européenne. Rappelons-nous du 22 août 1914, le jour le plus meurtrier de la Première Guerre mondiale où périrent 27 000 soldats Français et 10 000 soldats Allemands. Voilà ce qu’est une guerre !
Dans cette guerre moderne contre un virus … l’ennemi devient celui qui ne tousse pas dans son coude, celui qui ne porte pas le masque dans la rue, celui qui refuse de se faire vacciner. Le terrorisme pseudo intellectuel et scientifique qui alimente les peurs fait naître un climat de paranoïa dans la population. Une peur panique s’empare des citoyens qui voient un danger partout. La peur de l’autre devient la norme, la peur de ses collègues, de ses amis, de ses petits-enfants… Comme au Cluedo, chacun est suspect d’un homicide, avec la gouttelette de salive en lieu et place du chandelier et de la corde de piano.
Aujourd’hui, comme lors du premier confinement où nous avons vu des français se dénoncer entre eux, il y a une fracture entre ceux qui croient en la version officielle sur le virus et ceux qui refusent les mesures arbitraires mises en place. La situation actuelle est une parfaite métaphore de la démocratie, la guerre civile permanente entre les français qui profite au gouvernement.
Les « robocops » de la police sanitaire
A la peur propagée par les médias et les politiques, s’ajoute le terrorisme du quotidien pratiqué par les forces de l’ordre (plutôt de répression). Un climat de méfiance s’empare des honnêtes citoyens sans doute trop avides de liberté et considérés comme des criminels quand ils promènent leur chien à deux kilomètres de leur domicile… Ceux qui traquaient les randonneurs au printemps ont repris du service et le font toujours avec autant de zèle. « La police avec Nous ! » (sic)
Entre le 30 octobre et le 12 novembre, ce ne sont pas moins de 88 455 amendes qui ont été dressées pour non-respect du confinement. Rassurez-vous, fidèles à leurs habitudes, les miliciens en uniforme n’ont pas malmené les racailles ethniques dans les enclaves étrangères où le confinement n’a jamais eu lieu. Tous les soirs nous voyons des scènes de violence et les hommes en arme fuirent lâchement sous les tirs de mortier.
Un virus très dangereux ?
Pour justifier les mesures sanitaires, le gouvernement met en avant des projections fantasques et, quand cela ne suffit pas, met la focale sur des cas marginaux, à l’image d’un Véran éructant devant l’assemblée nationale en nous parlant d’un obèse en réanimation …
Prenons du recul et intéressons-nous aux chiffres.
En France, l’âge médian des morts du covid est de 84 ans, à ne pas confondre avec l’âge moyen des morts du covid. Cet âge médian signifie que 50% des morts du covid ont plus de 84 ans. Un chiffre qui est supérieur à l’espérance de vie qui est en moyenne de 82,5 ans.
Quand on parle d’épidémie, il ne faut pas confondre deux indicateurs majeurs que sont la mortalité et la létalité.
La mortalité correspond à la proportion de morts par le virus dans une population donnée. Au 24 novembre, Santé Public France rapporte 50237 décès pour 67 millions d’habitants. Soit un taux de mortalité de 0,075 %. Ce taux de mortalité n’est pas le même d’un pays à un autre. Quid de ce taux de mortalité comparé à la mortalité « habituelle » ? Chaque année, environ 600 000 français meurent, soit environ 1500 par jour. Elle est de 0,97 % soit presque 13 fois plus que la mortalité imputée au covid. Nous sommes (fort heureusement) loin des chiffres de la peste dont la mortalité oscillait en fonction des villes et pays entre 20 et 75 %.
Le graphique ci-dessus compare le nombre de morts survenues en 2019 par tranche d’âge, et le nombre de morts officiellement imputés au covid à la date du 24 novembre.
Pour les décès attribués au covid entre le 10 mars et 10 novembre, Santé Publique France donne la répartition suivante :
Pour compléter ces premières données, nous allons nous intéresser à la létalité.
La létalité, quant à elle, correspond à la proportion de morts dans une population ayant contracté la maladie. Le nombre de morts sur le nombre de contaminés. Dans un article au titre mensonger, le journal La Montagne nous éclaire sur cet indicateur qu’est la létalité.
« Deux méthodes de calcul sont utilisées : le taux de létalité apparent (CFR comme case facility rate), rapportant le nombre de décès au nombre de cas confirmés de la maladie, et le taux de létalité réel (alias l’IFR, infection facility rate), mettant en regard le nombre de morts et une estimation du nombre de personnes infectées. C’est ce dernier indicateur qu’utilise l’Imperial College de Londres. Dans son rapport du 30 octobre dernier, reposant sur 175 études conduites à travers le monde, cette instance évalue l’IFR à 1 %. Mais ce n’est qu’une projection à pondérer selon les pays et les classes d’âge. »3
A date du 24 novembre, Santé Public France nous donne un taux de létalité (rapport nombre de morts sur le nombre de cas avérés, équivalent du CFR) de 2,3 % avec 50 237 décès pour 2 153 815 cas confirmés COVID-19. Il faut néanmoins être prudent sur ces chiffres car d’une part, toute la population n’a pas été testée, et d’autre part nous ne savons pas combien il y a réellement de contaminés sur le territoire. D’autre part, depuis le début de la crise, les témoignages de famille se multiplient évoquant le décès de proches, souvent gravement malades, qui ont été faussement attribués au covid.
Aux États-Unis, les CDC (Centers for Disease Control and Prevention) rapportaient, à partir des données recueillies entre mars et septembre, un taux de létalité extrêmement faible dans les populations jeunes. Pour prendre l’exemple des 0-19 ans, le chiffre de 0,018 % signifie que parmi cette tranche d’âge, une personne meurt pour 5555 contaminés.
En France, les moins de 44 ans ne représentent que 1 % des décès. Dès lors est-il encore pertinent de séquestrer tous les français ? La réponse est évidemment non !
Dans la grande majorité des cas, le virus est donc mortel pour les personnes âgées et/ou présentant des problèmes de santé. En effet, certaines maladies augmentent le risque de développer une forme grave du virus. On appelle cela les comorbidités. Dans le cas du covid19, le Haut Conseil de Santé publique a listé les pathologies à risque. On retrouve par exemple les maladies cardiovasculaires, le diabète, les maladies chroniques respiratoires, les cancers ou encore l’obésité.
Quand certains politiques ou charlatans de la médecine veulent nous faire avaler que le coronavirus peut tuer tout le monde indifféremment, c’est un mensonge absolu.
Mesures liberticides et infantilisation des français
Le confinement est une mesure unique dans l’histoire. Le caractère « nouveau » de ce confinement est souvent repris comme argument pour justifier son inutilité et son inanité. Cet argument souffre d’une certaine légèreté, d’autant plus dans le domaine scientifique. En effet, dans l’histoire, les « révolutions » scientifiques, les grandes découvertes, les innovations, passent généralement par trois étapes. Arthur Schopenhauer disait que « toute vérité franchit trois étapes. D’abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence. » Pour le coup, l’inanité du confinement est démontrée par les chiffres.
Le professeur Jean-François Toussaint, directeur de physiologie à l’université Paris-Descartes et directeur de l’IRMES, a fait état le 19 novembre des résultats d’une étude menée avec des chercheurs et médecins de l’IRMES, du CNRS, de l’AP-HP et autres. Elle conclue à l’inefficacité du confinement.
En tête du peloton des mortalités les plus faibles, la Nouvelle Zélande et la Corée du Sud qui n’ont pas confiné. La catastrophe sanitaire aux États-Unis que nous vendent les médias, dans le contexte de l’élection américaine, n’est qu’une fumisterie comme le montre la mortalité qui est presque similaire à celle de la France. Idem pour la Suède qui, elle, n’a pas confiné et dont les résultats sont meilleurs que les nôtres.
La destruction d’un pays pour une grippe ?
Nous l’avons vu, ce virus n’a pas la dangerosité que lui prête les gouvernants. Sans pour autant nier sa réalité et sa dangerosité relative comparée à la grippe saisonnière, il convient de prendre conscience que mettre un pays et une économie à l’arrêt pour ça est proprement irresponsable. De même que de traumatiser nos enfants en les obligeant dès 6 ans à porter un masque dont l’utilité n’est pas démontrée. Christophe Leroy, Docteur en biologie moléculaire et cellulaire à propos du port du masque pour les enfants de 6 à 11 ans : « les jeunes enfants ne participent qu’exceptionnellement à la chaîne de transmission du SARS-CoV-2 et la balance bénéfice risque n’est vraiment pas en faveur du port du masque à partir de 6 ans. Pour les rares enfants qui ont été touchés par la COVID-19, la plupart ont développé des formes bénignes ou asymptomatiques. »
Qui peut croire une seconde qu’aller se promener à 1,1 km ou remplir une attestation pour acheter sa baguette de pain va influer sur l’épidémie ? Personne ! La gestion de cette crise sanitaire est marquée par le règne de la bêtise crasse, mais pas seulement. Ne retenir que cela, c’est passé à côté de l’essentiel. L’incompétence a ses limites, et tout aussi grande soit-elle, le gouvernement est suffisamment entouré d’experts et de spécialistes en tout genre pour savoir s’il fait une erreur grossière.
La dictature sanitaire au service du projet mondialiste
Pourquoi un tel décalage entre la réalité corroborée par les chiffres et les discours politiques ? La raison est simple, cette crise sanitaire s’inscrit dans un contexte plus vaste. Le sujet n’est pas ici de savoir si le virus a été créé artificiellement, une hypothèse qui revient au goût du jour même dans la presse aux ordres, ou bien si il est le fruit du hasard. Peu importe. Nous ne le saurons peut-être jamais. Quoi qu’il en soit les mondialistes ont su l’exploiter au maximum pour faire avancer leurs pions.
Le 3 juin dernier, Klaus Schwab, président du Forum de Davos, et le prince Charles annonçaient en grande pompe le lancement de ce qu’ils appellent le « Great Reset ». Il a présenté l’épidémie du coronavirus comme « une fenêtre d’opportunités rare mais étroite pour repenser, réinventer et réinitialiser notre monde ». Ces dernières années, partout en Europe et plus généralement dans le monde occidental, les idées nationalistes et patriotiques gagnent du terrain. Les mouvements nationalistes et patriotes se renforcent et obtiennent une adhésion toujours plus grande des peuples désabusés par les mensonges des démocraties et de la « mondialisation heureuse ».
Les ficelles sont trop grosses, ce sont de vraies cordes. C’est dans les pays occidentaux qui sont à l’avant-garde de la subversion (États-Unis, France, Canada) que le discours est le plus catastrophiste. Les mondialistes, conscients de perdre pieds ces dernières années, perte de vitesse notamment traduite par la montée du nationalisme et des mouvements populistes en Europe, voient dans cette crise le moyen de revenir dans le jeu avec les thèmes éculés du gouvernement mondial pour régler tous les problèmes -qu’ils soient climatiques, économiques ou encore sanitaires- en dissolvant les nations dans une sorte d’immense kibboutz mondial piloté par une oligarchie financière apatride.
En marche vers la dictature mondiale
Pour ceux qui pensent, même dans notre camp, que les libertés perdues au nom de la lutte sanitaire vont être recouvrées après l’arrivée du providentiel vaccin, la chute sera mortelle. Le passeport sanitaire, la mort sociale des réfractaires au vaccin, voilà ce qui nous attend. Un avenir sombre habilement décrit par le stalinien à écharpe rouge Christophe Barbier.
Faut-il rendre la vaccination contre la Covid obligatoire ? Essayons d’être plus malins que brutaux! Mon édito vidéo du jour. pic.twitter.com/UWWJVj6Xqk
— Christophe Barbier (@C_Barbier) November 10, 2020
Nous ne devons pas baisser la garde et céder sur le terrain de nos libertés !
Oscar Walter
Pour approfondir, nous vous invitons à consulter le site du Collectif REINFO COVID de l’excellent docteur Louis Fouché.
Oui, tout tourne en leur faveur en ce moment, même la pandémie semble leur obéir au doigt et à l’œil, elle accélère quand ça les arrange, elle ralentie quand ça les arrange…
S’il s’agissait d’une partie de belotte, il faudrait sacrifier un tour pour tenter de faire tourner le jeu, mais nous ne sommes pas dans une partie de belotte.
Certes peu de gens en meurent, mais grâce aux soins… La covid 19 est dangereuse en ce sens qu elle bloque des services de réa entiers et qu elle empêche de soigner les autres pathologies graves faute de places.
Si on en meurt pas c’est parce que des soignants s activent à mettre sur le ventre leurs patients, à les brancher sur OHD, sur respirateur artificiel.
La fin de votre article sur les mondialistes vs les nationalistes, ma foi.. On nage en plein délire obsessionnel sans l ombre d une preuve. Ça vous rassure peut-être de vous dire que nous sommes manipulés ? Le système avance malheureusement sans capitaine à la barre. Une pandémie se gère mieux au niveau mondial que sans communication ç est évident.