Lyudmyla Leontiyivna Denisova (née le 6 juillet 1960) est une femme politique ukrainienne d’origine russe . Après avoir été deux fois ministre de la Politique sociale de l’Ukraine, Denisova a été nommée en mars 2018 « ombudsman » (fonction étatique en usage dans les pays nordiques qui s’est répandu dans les démocraties libérale-mondialistes) quelque chose comme un médiateur national pour les droits de l’homme, l’équivalent de notre ancien « défenseur des droits » (fusionné actuellement avec la DILCRAH – sic !)
Lyudmila Denisova a dû récemment s’expliquer sur les histoires terribles qu’elle et son mari ont inventées au sujet des « soldats russes de 20 à 25 ans, car ayant grandi sous Poutine » (notamment des faux crimes de guerre et des fausses accusations de viol, en particulier d’un bébé avec une cuillère, de personnes âgées, d’adolescentes enceintes…) mais qui étaient issus de son imagination ou de… ses fantasmes.
« Un groupe de journalistes, de militants des droits de l’homme et de psychologues ont critiqué Denisova pour ce qu’ils ont qualifié de manquement à l’éthique et l’ont accusée d’avoir présenté les rapports sur les crimes sexuels présumés commis par les troupes russes sous forme d’« actualités scandaleuses » (La Commissaire aux droits de l’homme ukrainienne démise de ses fonctions, 12 juin 2022, ukrinform)
Elle a avoué ses affabulations, se justifiant par le fait que :
« peut-être était-elle allée trop loin dans sa tentative de convaincre le monde de fournir des armes à l’Ukraine et de faire pression sur la Russie. Car lorsqu’elle parlait aux parlementaires italiens, elle a vu qu’ils étaient fatigués du sujet de l’Ukraine, et qu’elle avait trouvé qu’en présentant des scènes incroyables, cela leur ferait un choc »
Mais bien sûr, le mal était fait ! Ses inventions se sont étalées jusque dans nos journaux et médiats occidentaux toujours avides, depuis plus de 3 mois, de valider le narratif occidental des Russes qui mangent les petits enfants (au passage, mais c’est anecdotique, quelques Ukrainiens dérangés ont cru malin de tenter de boulotter – littéralement – des morceaux de corps bouillis par leurs soins de soldats russes tués sur le champ de bataille, s’apercevant – trop tard – que c’était des morceaux de soldats ukrainiens…)
Les propos de Denisova ont donc été reproduits dans la presse occidentale, et des pseudo chercheurs ou analystes douteux avaient même organisé une conférence en ligne à ce sujet. Le thème du « viol de masse », inventé par Denisova, a également été repris par les féministes russes.
Lyudmila Denisova avait évidemment même été invitée pour donner une conférence de presse au « hub ukrainien à Bruxelles » sur les atrocités des forces armées russes
Denisova a finalement été renvoyée de son poste pour n’avoir fourni aucune preuve de ses accusations, mais pendant ce temps, les féministes collectaient de l’argent pour aider les femmes ukrainiennes qui auraient été « violées », et les médiats faisaient ce qu’ils préfèrent, faire pleurer dans les chaumières.
La décision de renvoyer Denisova est intervenue après l’indignation suscitée par la formulation utilisée dans les rapports publics sur les agressions sexuelles présumées commises par des Russes , ainsi que par la diffusion présumée dans ces rapports d’informations non vérifiées. (Newsweek)
On ne le répètera jamais assez : les médiats sont des cobelligérants et leur objectif de guerre à eux, c’est de conquérir vos tripes pour court-circuiter vos cerveaux !
Si madame Denisova a été passée par pertes et profits par le régime de Kiev, virée pour ses mensonges, on peut imaginer à quel point ils furent excessifs. Et on attend toujours – et sans doute encore pour longtemps – les démentis et excuses dans les organes de propagande occidentaux, qui avaient retransmis les horreurs calomnieuses à l’égard des forces russes dans leurs colonnes sur leurs écrans.
Néanmoins, et vu le torrent de propagande ukrainienne douteuse qui continue à déferler, il est probable que les affabulations de Denisova ne sont pas la seule raison de son éviction. Des raisons internes à la politique ukrainienne peuvent aussi être évoquées. Peut-être Denisova a-t-elle été virée parce qu’elle était trop proche de Petre Porochenko (elle avait été nommée sous sa présidence), et que la marionnette Zelensky fait le ménage pour ne conserver que les collaborateurs qu’ils pense les plus loyaux (son cv sur ukrainian women’s congress)
Et puis, Denisova n’est pas vraiment ukrainienne… Elle vient d’Arkhangelsk où elle est née et où elle est devenue enseignante en maternelle. Elle a déménagé de l’extrême nord (Arkhangelsk) à l’extrême sud de la Russie occidentale (Simferopol en Crimée), en passant par Leningrad (Saint Pétersbourg) en 1989. En Crimée, après l’effondrement de l’URSS, elle suit des cours de Droit et des cours liés au monde des affaires et prend des fonctions étatiques. A ce moment-là, elle devient également propriétaire d’entreprises en Crimée…
Dans les années 2000, elle progresse dans la hiérarchie politique, devient députée et se rapproche de Kiev où elle obtient le poste de ministre de la politique sociale. Tout cela jusqu’à son éviction le 31 mai 2022
On peut noter enfin que Denisova a toujours des intérêts personnels et financiers en Russie ou en Crimée, elle y est toujours a priori propriétaire d’entreprises… Ça en dit long sur le personnel politique « ukrainien » actuel, pourtant toujours systématiquement présenté dans un héroïsme ou un idéalisme patriotique.
ça rappelle cette belle saloperie de Overseas News AgencyFaurisson :
https://jeune-nation.com/kultur/culture/faurisson-le-revisionnisme-gagnera-t-il-un-jour
Créée en juillet 1940 : cette agence d’information censée être neutre et objective, était en fait une filiale de la Jewish Telegraphic Agency détenue pour partie par de riches Juifs de New York qui contrôlaient par ailleurs le très à gauche et virulemment antinazi New York Post.
En août 1940, une dépêche de l’ONA citant une source tchèque anonyme qualifiée de « sûre », faisait savoir aux Américains que
« des filles et des jeunes femmes tchécoslovaques avaient été emmenées vers les villes de garnison en Allemagne comme esclaves blanches ».
Et la dépêche de poursuivre :
« Les autorités nazies chargées d’expédier ces futures esclaves par wagons entiers informaient les maris et les proches de ce qu’elles se verraient confier la mission importante d’assurer la distraction des soldats allemands pour maintenir le moral des troupes »
si elle tombe entre les mains des russes, elle va chanter !