Dans trois arrêts récents, un datant de moins de six mois et les deux autres en ce mois de juin 2022, la Cour suprême des États-Unis a infligé trois camouflets à Joe Robinette « Bidon », à la bien-pensance Démocrates et à leur acharnement à réduire à néant les libertés civiles et les droits fondamentaux des Américains en Amérique : tyrannie vaccinale en entreprise, droit de porter des armes hors de son domicile et sanctuarisation fédérale de l’avortement. Revue de détail.
Pas de vaccination obligatoire en entreprise
Le 13 janvier 2022, la Cour suprême des États-Unis avait bloqué la décision de Joe Biden d’imposer le vaccin anti-Covid dans les entreprises de plus de 100 salariés, infligeant un revers de taille au président démocrate (la haute juridiction avait en revanche validé l’obligation de vaccination pour les employés des structures de santé qui bénéficient de fonds fédéraux).
Aux États-Unis, où l’on attribue au virus plus de 845 000 morts (sans distinguer comme partout ailleurs dans le monde, ceux décédés du virus, et ceux décédés en étant porteur du virus mais malades d’autres causes), 62% de la population seulement a obtempéré à la tyrannie vaccinale. Après des mois à tenter de convaincre les réticents, Joe Biden avait annoncé en septembre vouloir rendre la vaccination obligatoire pour les employés de grandes entreprises, du secteur médical et les fonctionnaires fédéraux. L’administration leur « ordonnait de se faire vacciner contre le Covid ou de subir des tests toutes les semaines, à leurs propres frais ».
Mais sa décision avait immédiatement été dénoncée comme un abus de pouvoir par les élus républicains et par une partie du monde économique. La Cour suprême avait été alors saisie par 27 Etats, dirigés par des élus Républicains, ainsi que par la Fédération des entreprises indépendantes (NFIB). La Cour suprême leur a donc donné raison, au moins en ce qui concerne les quelque 84 millions de personnes employées dans des entreprises comptant plus de 100 salariés :
« Ce n’est pas l’exercice quotidien du pouvoir fédéral, mais une intrusion dans la vie et la santé d’un large nombre d’employés »
a estimé la Cour suprême, à la majorité de 6 juges sur 9.
Selon la Cour, le véhicule choisi pour imposer cette obligation vaccinale – l’agence OSHA, chargée des conditions de travail – n’était pas légitime : « Bien que le Congrès ait indiscutablement donné à l’OSHA le pouvoir de réglementer les dangers professionnels, il n’a pas donné à cette agence le pouvoir de réglementer la santé publique de manière plus large ».
« La décision d’aujourd’hui protège nos droits individuels et les droits des Etats à trouver les solutions qui conviennent le mieux à leurs citoyens », a réagi le procureur général de l’Ohio, représentant des Etats. « La décision d’aujourd’hui est un soulagement bienvenu pour les petites entreprises américaines, qui essaient toujours de remettre leurs affaires sur les rails depuis le début de la pandémie », a déclaré, de son côté, Karen Harned, directrice exécutive du Small Business Legal Center du NFIB.
Car, à la différence de la France, la pseudo-vaccination anti-covid est l’objet d’importantes fractures politiques très marquées sur la question où de nombreux élus, politiciens ou même simple citoyens, n’abdiquent pas aussi facilement leurs libertés civiles et leurs droits fondamentaux. Premier camouflet infligé au sénile « Bidon » et à son administration Démocrates.
Sacralisation du droit à porter une arme hors de son domicile
Jeudi 23 juin 2022, la Cour suprême des Etats-Unis a invalidé une loi de l’Etat de New York sur le port d’armes, consacrant au passage le droit des Américains à sortir armés de leur domicile. La Cour ne s’est pas laissé impressionner et n’a pas abdiqué les droits et libertés dont les citoyens américains disposent de par leur constitution à raison de la pleurniche et du lobbying des Démocrates face aux séries de fusillades meurtrières dont l’une, le 24 mai, a fait 21 morts dans une école primaire du Texas.
Le litige déféré à la Cour, portait sur une loi qui limite depuis 1913 la délivrance de permis de port d’armes dissimulées aux personnes ayant des raisons de croire qu’elles pourront avoir à se défendre, par exemple en raison de leur métier ou de menaces les visant. Elle avait été contestée en justice par deux propriétaires d’armes à feu, qui s’étaient vu refuser des permis, et une filiale de la NRA.
Et la Cour leur a donné raison rappelant que :
« le deuxième et le quatorzième amendement de la Constitution protègent le droit d’un individu à porter une arme de poing pour son auto-défense à l’extérieur de son domicile ».
Ce vénérable 2e amendement affirme :
« Une milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d’un Etat libre, le droit qu’a le peuple de détenir et de porter des armes ne sera pas transgressé ».
En 1939, la Cour suprême avait jugé qu’il protégeait le droit d’utiliser des armes dans le cadre d’une force de maintien de l’ordre, comme l’armée ou la police, mais n’était pas un droit individuel à l’autodéfense. Mais la Cour avait modifié sa position dès 2008, dans un arrêt historique garantissant depuis lors, pour la première fois, un droit à posséder une arme à son domicile pour se défendre. Elle avait toutefois laissé aux villes et aux Etats le soin de réguler le transport en dehors du domicile, si bien que les règles sont très variables d’un endroit à l’autre.
Cet arrêt de la Cour met un terme à cette latitude en gravant dans le marbre le droit de porter une arme, considérant que la législation de l’État de New York allait aussi à l’encontre du 14e amendement de la constitution américaine, qui garantit l’égalité entre les citoyens, puisque l’ensemble des citoyens américains n’avaient pas les mêmes droits en matière de port d’arme.
Dans un premier temps, cette jurisprudence devrait faire tomber des lois similaires à celle de New York en vigueur dans d’autres Etats, dont certains très peuplés comme la Californie ou le New Jersey. D’autres restrictions en vigueur essentiellement dans les Etats démocrates pourraient être contestées en justice en vertu de ce nouveau cadre légal.
Voilà le deuxième camouflet infligé à Joe Robinette « Bidon » – qui s’est dit « profondément déçu » – depuis son accession (matinée de fraude, pour le moins) à la Maison-Blanche, à son administration, aux potentats Démocrates et à tous ceux qui veulent restreindre toujours plus le droit des honnêtes citoyens à ne pas rester les mains liées face à la violence endémique des voyous et des gangs.
Les États retrouvent leur droit à légiférer sur l’avortement
La Cour suprême américaine a aussi mis un terme, vendredi 24 juin 2022, à la protection fédérale du « droit à l’avortement » aux États-Unis. Dans un arrêt de revirement de 213 pages (« Dobbs vs Jackson Women’s Health Organization »), la Cour renverse sa jurisprudence « Roe vs Wade » datant de 1973 qui offrait une protection fédérale aux femmes ayant recours l’avortement partout aux États-Unis, empêchant les États de légiférer souverainement sur cette pratique.
Les juges de la Cour suprême affirment, à juste titre, que :
« la Constitution ne fait aucune référence à l’avortement et aucun de ses articles ne protège implicitement ce droit » et « qu’il est temps de rendre la question de l’avortement aux représentants élus du peuple dans les parlements locaux ».
L’arrêt a été rendu à l’occasion d’un recours contre une loi de 2018 du Mississippi qui limitait le recours à la procédure abortive et qui demandait aux juges de revenir expressément sur l’arrêt « Roe vs Wade ».
Cet arrêt sonne comme le triomphe du courant « originaliste » (dans l’interprétation de la Constitution) au détriment de ceux qui, comme à l’époque de « Roe vs Wade », estiment que la Constitution est « un texte vivant qui doit être interprété en tenant compte de l’évolution de la société ». La Cour s’est plutôt rangée du côté de ceux qui considère que tout ce qui n’est pas expressément cité dans la Constitution comme relevant de la compétence fédérale est du ressort des États et que « Roe vs Wade » avait donc tort de soustraire la question de l’avortement à leur compétence. Une approche qui consiste à coller au plus près du texte de la Constitution et de la signification que les pères fondateurs des États-Unis ont voulu lui donner. Et dans cette optique, la Cour suprême a estimé que :
« le droit constitutionnel à la vie privée ne couvre pas le droit à l’avortement comme cela avait été décidé dans Roe vs Wade ».
En conséquence, la Cour suprême pourrait ainsi décider de remettre toute une foule de sujets entre les mains des gouverneurs et assemblées des États. Et déjà nombre d’entre eux envisage de légiférer en faveur de l’enfant à naître dans les cris d’horreur et d’orfraie du lobby satanique qui réclame de toujours faire plus couler le sang des innocents dans le ventre de leur mère.
Joe Robinette « Bidon » et sa suite se sont dit consternés par ce troisième camouflet qui leur est infligé et leur laisse peu de marge de manœuvre pour tenter de renverser la jurisprudence de principe posée par la Cour suprême.
Et pour nous, nationalistes, en France ?
Notons d’abord que, de notre côté de l’Atlantique, nous connaissons la même dérive tyrannique que celle sur laquelle la Cour suprême américaine est revenue dans ses trois récents arrêts, avec ce cheval de Troie du mondialisme libéral et anti-naturel qu’est la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Celle-ci, en Europe, décision après décision, rogne de plus en plus la souveraineté des Nations et des peuples. Elle étend toujours plus son interprétation libérale de la Convention Européenne et surtout du même fumeux principe du « respect de la vie privée » : un fourre-tout bien commode pour sanctuariser tous ces « droits nouveaux » qui ne se trouvent pourtant pas dans la Convention : mariage homosexuel, regroupement familial, interdiction des expulsions, et on en passe et des meilleures…
Par contraste, on voit combien les États-Unis restent le pays de tous les possibles, le meilleur comme le pire. Quoi qu’on pense du milliardaire issu du milieux de l’affairisme immobilier et de la télé-réalité, le basculement induit par les trois nouveaux juges installés par Trump à la Cour suprême, pendant son mandat, porte ses fruits.
Mais, au-delà de Trump et de l’édifice constitutionnel américain (qui a permis ces revirements et dont on pourrait être envieux vu d’Europe), il y a une leçon à en tirer. Ce qui est possible sur le territoire de cette colonie anglaise émancipée, doit l’être aussi pour notre « Vieux Monde ». Et ça l’est si l’on garde à l’esprit que tout cela n’est dû qu’à l’abnégation et à la détermination de nombreux citoyens, militants et élus ayant gardé intactes leurs convictions profondes, contre les attaques et campagnes de haine des lobbies et des médiats à l’égard de toute loi naturelle et droits fondamentaux d’un Américain en Amérique.
C’est par leur acharnement, de la rue aux tribunaux, à toujours désigner l’ennemi, à contester ses projets et affirmer publiquement son idéal que ces victoires importantes ont été possibles !
Pas comme en France avec le contre-exemple de ce parti toujours plus « dédiabolisé » et honteux de lui-même, qui renonce systématiquement à ses fondamentaux, cédant toujours plus de terrain à ses adversaires. Pas comme une Marine Le Pen, fraichement élue et se proclamant « première opposante », mais abdiquant immédiatement devant le premier projet macroniste et mélanchonien annoncé de constitutionnaliser le « droit à l’avortement » :
« Au pied du mur, Marine Le Pen n’exclut donc pas de voter ce texte émanant des députés LRM, emprunté à la gauche et désormais soutenu par le gouvernement. « Pourquoi pas », répond la cheffe de file du groupe RN au Monde, samedi 25 juin » (Marine Le Pen embarrassée par l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution, 27/06/2022, LeMonde.fr)
Finissons-en en faisant remonter à nos mémoires deux principes, certes empruntées à des sources aussi antagonistes qu’il soit possible, mais qui doivent guider tout engagement politique et plus particulièrement l’action nationaliste :
« Le désespoir en politique est une sottise absolue » (Charles Maurras)
« Les seules batailles perdues d’avance sont celles que l’on refuse de livrer » (attribué sans certitude à Louis Antoine de Saint-Just)
En avant la victoire !
Maîtres chez nous !
Eh oui, aux USA, c’est différent,
La liberté de chacun commence là où le flingue de l’autre commence.
ça évite de se faire emmerder par des gros connards de Covidistes,
Oups, correction:
La liberté de chacun s’arrête là où le flingue de l’autre commence.
… on aura compris
En France nous sommes bien loin des USA en matières d’armes individuelle , bientôt pour acheter un couteau de cuisine il faudra une autorisation!!