SI L’ON VOULAIT démontrer que la République française est devenue un Etat ouvertement homosexualiste et shoahtique, ne souffrant pas la moindre voix discordante ou dissidente sur ces sujets, il suffirait de relater ce qui s’est passé ces derniers jours. Le spectacle hallucinant auquel nous avons assisté, bien malgré nous, montre à quel point nous vivons désormais dans un pays occupé par des groupes de pression et une idéologie qui détruisent notre morale, nos traditions, notre civilisation, notre identité, nos racines, notre histoire, l’être historique et spirituel de notre nation. Comme c’était prévisible, l’anniversaire des 80 ans de la rafle du Vel’ d’Hiv, le 16 juillet 2022, a encore été marqué par des déclarations grandiloquentes et solennelles contre l’antisémitisme. On n’en fait manifestement jamais assez. Le Premier ministre Elisabeth Borne a ainsi appelé « à ne jamais oublier » la rafle, ce qui ne risque certes pas d’arriver, vu le bourrage de crâne obsessionnel auquel nous sommes continuellement soumis.
Quant au président de la République, il a inauguré, le dimanche 17 juillet, en compagnie de l’icône Serge Klarsfeld, décoré deux jours plus tôt de la Grand-Croix de la Légion d’honneur, la plus haute distinction (peut-être pour avoir fomenté dans Le Monde une cabale réussie contre RIVAROL, le privant de l’agrément de la commission paritaire ?), et du PDG de la SNCF, le falot Jean-Pierre Farandou, un nouveau « lieu de mémoire » dans l’ancienne gare de Pithiviers (Loiret) qui n’accueille plus de voyageurs depuis la fin des années 1960 et qui vient d’être transformé en musée par le Mémorial de la Shoah, les « lieux de mémoire » poussant comme des champignons aux frais bien sûr du contribuable et qui sont comme d’affreuses verrues plantées sur notre sol rappelant la sujétion actuelle de notre pays à un culte tribal des plus contestables, voire des plus odieux.
FORCÉMENT « très ému », — on n’est jamais assez larmoyant dans ce domaine (il faut beaucoup donner de soi, et le comédien Emmanuel est doué pour jouer la comédie et interpréter le rôle qu’on attend de lui) —, le chef de l’Etat a évoqué les « heures noires » qui « souillent notre histoire » et souligné comme tous ses prédécesseurs depuis Jacques Chirac « la responsabilité de la France » dans cet événement. « Dans cette antichambre des camps, […] des familles françaises se chuchotèrent des mots en yiddish pour se rassurer en se disant que la France ne ferait jamais cela […]. Pourtant, la France le fit », a déclaré l’Elyséen qui a souhaité « répéter ici les mots du président Chirac » : « Ce jour-là, le France accomplissait l’irréparable. » Quel rare courage ! Quel héroïsme ! Cette “reconnaissance” a par la suite été « constamment confirmée par tous ses successeurs », a souligné Emmanuel Macron. Il faut en effet passer sous les fourches caudines d’un « lobby puissant et nocif » pour accéder et demeurer à l’Elysée.
Macron a ensuite appelé « les forces républicaines » (c’est-à-dire judéocompatibles voire judéoserviles) à « redoubler de vigilance » face à un antisémitisme « encore plus brûlant » et « rampant qu’il ne l’était en 1995 dans notre pays ». Quel effroi ! Près de trente ans après, l’antisémitisme « peut prendre d’autres visages, se draper dans d’autres mots, d’autres caricatures », a-t-il estimé. « Il rode, toujours vivace », a-t-il poursuivi, évoquant tour à tour la « barbarie terroriste » (mais bien sûr pas celle de l’entité sioniste !), les « assassinats et crimes », les résurgences sur « les réseaux sociaux » ou les « profanations de tombes ». « Il s’immisce dans les débats sur les plateaux de télévision. Il joue de la complaisance de certaines forces politiques. Il prospère aussi autour d’une nouvelle forme de révisionnisme historique, voire de négationnisme », a-t-il déclaré. « Ni Pétain, ni Laval, ni Bousquet, ni Darquier de Pellepoix, aucun de ceux-là n’a voulu sauver des juifs. C’est une falsification de l’histoire que de le dire », a également martelé le président, très applaudi à ce moment de son discours, en estimant que « ceux qui s’adonnent à ces mensonges ont pour projet de détruire la République et l’unité de la nation ». Pas moins ! Difficile d’aller plus loin dans la haine de l’être historique de la France, dans la diabolisation du régime du maréchal Pétain. Les dirigeants de leur République manifestement ne sont pas là pour servir la France, mais répondent présents quand il s’agit de la souiller, de la dénoncer, de la calomnier, de la profaner pour complaire à un lobby dont ils sont les indignes et serviles marionnettes.
MAIS IL EXISTE AUSSI un autre lobby qui est de plus en plus puissant et nocif, c’est la coterie LGBT. Ce dont témoigne l’ahurissante affaire Caroline Cayeux. Ce ministre de Macron, chargée de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, est depuis une semaine au cœur d’une tempête politico-médiatique après qu’ont été exhumés des propos qu’elle avait tenus publiquement il y a près de dix ans contre la loi Taubira ouvrant le mariage aux “couples” homosexuels. Elle avait alors qualifié cette réforme détestable de “caprice” et de « dessein contre la nature ». Ces propos étaient parfaitement fondés et nullement insultants ou outranciers. Qu’importe ! Cela est jugé insupportable par le lobby gay qui exige bruyamment sa démission immédiate du gouvernement. Une plainte au pénal a même été déposée contre Caroline Cayeux par six associations « anti-homophobie ». Rappelons que, depuis 2004, Chirac regnante, la prétendue “homophobie” est en France un délit passible de 45 000 euros d’amende et d’un an de prison ferme. Soit exactement les mêmes sanctions que pour la loi Gayssot. Ce qui n’est pas un hasard.
Dans un premier temps, ne prenant sans doute pas conscience immédiatement de la foudre qui allait lui tomber dessus, Caroline Cayeux, interrogée le 12 juillet dernier sur ses propos tenus lors d’une séance au Sénat le 8 avril 2013 sur Public Sénat les a “assumés” et “maintenus”. Tout en ajoutant qu’elle respectait et appliquait la loi Taubira qui a été votée en 2013, se plaçant donc du côté de Créon et non d’Antigone, et qu’elle avait « beaucoup d’amis parmi ces gens-là ». Ce qui est apparu comme une expression méprisante qui a aggravé son cas aux yeux des LGBTistes. Trois jours plus tard, à la suite d’une forte pression exercée sur elle, elle a fait piteusement machine arrière sur Twitter, elle a rétropédalé, comme on dit aujourd’hui, dénonçant tout à coup et de manière bien peu convaincante, la “stupidité” et le caractère “inapproprié” de ses propos passés.
CAROLINE Cayeux a quasiment fait toute sa carrière au sein de la droite parlementaire, elle a été maire Les Républicains puis divers droite de Beauvais et elle exprimait à l’époque ce qui se disait couramment au sein de son parti et de sa mouvance. Selon nos informations, Madame Cayeux a même flirté un moment avec l’Action française, preuve qu’elle avait plutôt à l’origine un profil et des convictions de droite. Mais le drame de la plupart de ces personnalités dites de droite, c’est qu’elles sont carriéristes et pusillanimes. On sacrifie les principes, les convictions, les fidélités, même les plus fondamentales, au nom de son ambition et de son confort petit-bourgeois. On est incapable de tenir une position devant le terrorisme intellectuel de la gauche et de l’extrême gauche. On cède immédiatement, on se couche, on se vautre, on s’aplatit, on se recroqueville. On est prêt à toutes les abjurations, à tous les reniements, à toutes les trahisons dans l’espoir d’avoir la paix et de pouvoir garder son poste, ses prébendes, ses avantages, son chauffeur, continuer à être invité et choyé dans les dîners mondains, à bénéficier d’un carnet d’adresses avantageux, de réseaux influents. Mais cette paix n’est pas celle du Christ, c’est celle du diable. Elle est froide, fausse, glaciale et glaçante, c’est celle de la trahison et de la désertion, de la mort et de la perdition, de l’apostasie et de la damnation.
Cette paix qui n’est jamais qu’un pacte avec le diable est d’ailleurs illusoire : malgré les excuses qu’elle a présentés, Caroline Cayeux n’est toujours pas sortie d’affaire. 129 personnalités de gauche, dont Jack Lang et Manuel Valls, exigent dans une tribune publiée le 17 juillet par le Journal du dimanche et L’Obs la démission de la fautive. Tout manque d’enthousiasme, fût-il temporaire et révolu, envers l’institutionnalisation, la promotion et la sanctification des accouplements sodomites et saphiques est un péché mortel dans leur République laïciste et homosexualiste, une faute pour laquelle il n’est pas de rémission. La septuagénaire Madame Cayeux danserait-elle dénudée sur les chars de la prochaine Gay Pride que cela ne suffirait sans doute pas à lui valoir l’absolution. Le lobby LGBT fonctionne comme le lobby de la Mémoire : il ne pratique ni le pardon ni l’oubli. Face à eux, la seule attitude digne, responsable et courageuse est de leur résister en face, de ne leur rien céder en restant en tous points fidèle à la vérité qui libère et aux principes qui éclairent, transcendent et vivifient.
Jérôme Bourbon <[email protected]>
Source : Éditorial de Rivarol
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