Changement de statut et d’ampleur de l’opération russe
L’opération militaire
La rumeur court à Moscou et dans la sphère médiatique russophone : Le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine pourrait prononcer un nouveau discours à la nation très prochainement qui concernerait le changement de statut de l’opération spéciale. Cela s’inscrirait dans la suite logique de la loi sur la ratification des traités d’unification du Donbass, de Kherson et Zaporijjia.
Après la mobilisation le conflit pourrait changer de format côté russe que ce soit par une déclaration de guerre en bonne et due forme après l’adhésion des nouveaux territoires ou en transformant l’opération spéciale en « opération antiterroriste » (comme c’était le cas pour la 2e campagne russe en Tchétchénie). La qualification de « guerre » n’est peut-être pas pour demain.
Quoi qu’il en soit, le format et l’échelle sont en train d’évoluer côté russe : là ou le mot opération était justifié militairement (peu de troupes engagés, société civile éloignée du conflit…), la mobilisation partielle change la donne. Cette mobilisation ne touche pas seulement la ressource humaine (déjà 200 000 hommes mobilisés en un peu moins de deux semaines dont 70 000 volontaires), mais elle touche également l’industrie de l’armement.
Par leur avancée rapide depuis février, comme dans du beurre, les forces russes ont acquis une profondeur en Ukraine que les effectifs de l’opération spéciale ne permettent pas de tenir durablement. D’où cette mobilisation. La Russie se prépare donc pour la suite, tout en temporisant sur le terrain et en se repliant pour être sur la défensive (sauf à Bakhmut et Peski). Mais elle a une forte inertie grâce à sa géographie et sa pensée, comme un diesel qui prend du temps à démarrer quand on lui donne le feu vert.
L’Ukraine met ce temps à profit pour récupérer le maximum de terrain avec des offensives (coûteuses en hommes, en matériels et en moral) avant la mauvaise saison tandis que les Russes se défendent toujours en infériorité numérique (à 1 contre 10 pour la ville de Lyman ou plus généralement à 1 contre 4 comme à Kherson). C’est le résultat de l’aide occidentale massive en terme de matériels, de fonds, d’instructions et de renseignements depuis 6 mois, et même bien avant (puisque par exemple la France a admis fournir des armes à l’Ukraine depuis 2014…) qui alimente la boucherie.
Ukraine et Russie sont dans une phase délicate et déterminante :
- L’Ukraine doit accélérer, mais limiter ses pertes, car ses réserves en équipements sont précieuses.
- La Russie doit temporiser le plus possible et éviter trop de recul avant l’arrivée de la masse pour se reposer sur sa profondeur stratégique.
À noter : l’implication de plus en plus importante de la France dans le conflit y compris sur le terrain. Dans une récente vidéo diffusée par des soldats ukrainiens, on a pu repérer l’utilisation d’un VAB 4×4 (Véhicule de l’Avant Blindé) équipé d’une mitrailleuse 12,7x99mm M2HB, fourni par la France. De même, hier, le journaliste du Figaro Georges Malbrunot, bien introduit dans les Services, révélait que des Français interviennent directement sur le terrain ! Dans un twitte, il affirme qu’une cinquantaine d’hommes du Service Action de la DGSE sont déployés depuis le début du conflit pour entre autres exploiter auprès des Ukrainiens le renseignement satellitaire fourni par la France et former les soldats ukrainiens au matériel français (voir : « Des agents français de la DGSE en Ukraine : réaction d’Yvan Benedetti »).
La réunification russe
Hier, 5 octobre, Vladimir Poutine a signé quatre traités d’unification avec les Républiques populaires de Donetsk, Lougansk, et les oblasts de Kherson et de Zaporijia. Plus tôt, le Conseil de la Fédération russe avait approuvé à l’unanimité la ratification des traités signés le 30 septembre sur l’adhésion des nouveaux territoires.
Ces traités fixent les nouvelles frontières de la Russie par les limites des territoires qui « existaient le jour de leur formation et de leur acceptation dans la Fédération de Russie », qui comptera désormais 89 sujets. Sont donc prévues deux républiques et deux régions (oblasts) à partir du jour où la Fédération de Russie les recevra, qui conserveront leurs noms actuels. Leurs chefs recevront le statut de gouverneurs. La période de transition vers l’unification complète durera jusqu’au 1er janvier 2026. A ce jour, toute une partie des frontières étatiques russes entre dans une zone grise, puisque ces territoires sont contestés, en partie désormais « occupés ».
Evidemment les scrutins et ces adhésions sont rejetés par l’Ukraine dont le dirigeant Zelensky, plutôt amer, promet en représailles à tous les Russes qu’il les tuera un par un…
Néanmoins, pour l’instant, dans les contre-offensives ukrainiennes au Nord et au Sud, ce sont les soldats ukrainiens et les mercenaires occidentaux qui meurent chaque jour par centaines. Au point que, malgré la chappe de plomb que font régner le SBU et les bataillons punitifs ukrainien, des manifestations timides commencent à avoir lieu en Ukraine où des familles et proches de soldats sans nouvelles des leurs, demandent quel sort leur a été réservé…
L’Union européenne et les États-Unis ne reconnaissent pas non plus ces adhésions et Washington promet de nouvelles sanctions. C’est pas comme si l’OTAN n’avait pas arraché en 1999, par la force des armes, une province d’un pays européens, la Serbie, pour en faire une entité auto-proclamée « indépendante » comme le Kosovo (quasi-intégrée à l’OTAN et dont les institutions sont largement islamo-mafieuses), avant un éventuel rattachement à l’Albanie (?)…
Les faux forgés par l’Ukraine pour accuser les Russes de crimes de guerre
Lyudmila Denisova, ancienne « Ombudsman » de l’État ukrainien, dont on avait parlé ici au moment de sa mise au placard pour cause de mensonges – trop visibles – sur des crimes de viols et meurtres par des soldats russes à Bucha (voir « Propagande ukrainienne grossière : l’exemple des affabulations de Lyudmila Denisova »), continue à parler.
Récemment elle a admis – dans une conversation détournée par 2 humoristes Vovan et Lexus – que les autorités et les services de renseignement ukrainiens lui avaient demandé de faire des faux sur les crimes des forces armées Russes !
Lors de la conversation, Denisova a également déclaré que ses histoires fictives sur les atrocités présumées des forces armées russes avaient aidé Volodymyr Zelensky à être reçu dans les parlements des pays européens, qui ont alors immédiatement accepté de fournir des fonds et des armes à l’Ukraine.
La propagande ukrainienne étant systématiquement relayé sans contrôle ni recul par les médiats occidentaux, Zelensky a fait son petit tour des parlements « en distanciel » avant de poser pour Vogue.
Les Ukrainiens maintenus dans l’illusion d’une « victoire »
Dans une nouvelle interview à la chaîne de télévision ukrainienne TCH, le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Budanov, révèle de nouveaux secrets de son agence.
Il confirme que son service travaille dans le style du Mossad et que ses agents se servent déjà des mêmes pratiques dans des conditions de haute confidentialité. On a les références qu’on peut…
Ceci dit, connaissant les méthodes des services de l’État juif en matière de chantage, menaces et assassinats extra-judiciaires y compris sur les territoires de pays étrangers (voir « ami » d’Israël) cela sonne comme une confirmation des accusations russes selon lesquelles l’Ukraine est devenue un État terroriste qui n’hésiterait pas à mener des opérations « homo » contre des cibles non militaires. On lira pour s’en convaincre l’article que nous avons consacré au site ukrainien Myrotvorets qui publie des listes de cibles et au pseudo Centre ukrainien de lutte contre la désinformation, véritable officine de délation publique de l’État ukrainien (voir : « Myrotvorets : la liste ukrainienne de cibles »)
Concernant le conflit militaire avec les Russes, Kyrylo Budanov (en réalité, il s’appelle Kirill Boudanov, ethniquement Russe) parle de « l’algorithme » selon lequel, suite à des succès militaires, Kiev reprendra tous les territoires qu’il avait entre 1991 et 2014. Avant la fin du printemps 2023, il promet que les troupes ukrainiennes seront en Crimée. Selon lui, la mobilisation partielle ne changera rien, il s’agit d’une « agonie » de la Fédération de Russie qu’il veut voir divisée en plusieurs États (selon le plan américain de longue date, voir : « La stratégie occidentale pour démanteler la fédération de Russie »).
Quoi qu’il en soit, on y est pas encore… Le sort des armes est loin d’être joué. Ce sont les mantras habituels et la méthode Coué, destinés à maintenir la population ukrainienne dans l’illusion de la « victoire », malgré le nombre d’hommes et la quantité de matériel mis hors de combat et l’épuisement des stocks d’armes en Occident.
Terrorisme énergétique US et fanatisme de l’Union européenne
À l’approche de l’hiver qui devrait être difficile pour de nombreux peuples européens du fait des décisions de leurs gouvernements – qui sont de véritables trahisons – en refusant désormais d’acheter du gaz russe aux Russes, et bientôt de ne plus acheter de pétrole russe aux Russes, on s’inquiète outre-Atlantique.
À la Maison-Blanche on frémit de plus en plus en voyant les manifestations populaires qui se font de plus en plus nombreuses dans les pays européens (Allemagne, Italie, Pays-Bas, Autriche, Tchéquie, Bulgarie, Moldavie…) réclamant de cesser cette mascarade absurde des sanctions occidentales qui pénalisent moins la Russie que l’avenir énergétique du continent.
Certains pays européens ont même repris leurs conversations et négociations avec Gazprom pour la livraison de gaz russe, comme la Bulgarie, d’autres n’ont jamais voulu cesser leur approvisionnement venant de Russie, comme la Hongrie (qui vient aussi en aide à la Serbie pour lui permettre de recevoir du gaz russe). Il ne faudrait pas que cela fasse tache d’huile.
Gaz russe contre GNL américain
Alors, quoi de plus opportun que ces actes terroristes en mer Baltique qui ont frappé simultanément et mis durablement hors service les deux pipelines de Gazprom reliant la Russie à l’Allemagne (Nord Stream I et II), pour désarrimer l’Europe du gaz russe et en contrepartie l’arrimer au GNL américain (Gaz naturel liquéfié) ?
« L’intérêt primordial des États-Unis, pour lesquels pendant des siècles nous avons mené des guerres – la Première, la Seconde et la Guerre froide – a été la relation entre l’Allemagne et la Russie, car unies là-bas, elles sont la seule force qui pourrait nous menace. Et pour s’assurer que cela n’arrive pas. » (George Friedman, Pdg de Stratfor au Chicago Council on Foreign Affairs)
Quelle aubaine ! Les manifestations des peuples d’Europe n’y pourront plus rien, pas même les renversements de gouvernements atlantistes : les conduites de gaz sont partiellement hors-services pour un bon moment…
Mais qui peut bien vouloir saboter la coopération énergétique Russie-Union européenne ? Pas la peine de chercher bien loin. Par ces actes, les États-Unis peuvent atteindre trois objectifs :
- frapper les exportations d’énergie de la Russie pour attaquer ses revenus économiques et financiers globaux,
- limiter les approvisionnements énergétiques de l’Europe et lui faire acheter plus de pétrole brut et de gaz aux États-Unis à des prix plus élevés
- et contrôler strictement l’élément vital des pays européens
Pour de nombreux observateurs indépendants (qui seront bien sûr taxés de « complotisme »), la crise ukrainienne n’a rien à voir avec l’Ukraine : il s’agit de l’Allemagne et, en particulier donc de ces pipelines qui la relie à la Russie. Washington les a considérés comme une menace pour sa primauté en Europe depuis le début et a tenté de saboter le projet à chaque tournant. Car, on le sait peu, les explosions en Baltique ne sont pas les premiers actes tentant d’empêcher la mise en œuvre des Nord Stream.
Auro-limitation européenne des achats de pétrole russe
Mais tout ne roule pas toujours aussi bien. Notamment concernant le pétrole.
Biden vient de prendre un camouflet des pays de l’OPEP + : la Maison Blanche vient de qualifier de « désastre » leur plan visant à réduire la production de pétrole de deux million de barils par jour en une seule fois. L’administration Biden avait lancé une campagne de pression massive dans une dernière tentative désespérée de dissuader les « alliés » du Moyen-Orient de réduire radicalement la production de pétrole. Biden cherchait à éviter une hausse des prix de l’essence aux États-Unis à un moment difficile pour son administration, à cinq semaines des élections de mi-mandat et parce que cette réduction met en péril le projet des Européens de se priver maintenant du pétrole russe.
C’est raté. L’OPEP+ est même plutôt dans un schéma inverse de réduction de la production afin de maintenir les prix du pétrole (et accessoirement les revenus que la Russie en tire). Ainsi, les treize pays membres de l’Opep, emmenés par l’Arabie saoudite, et leurs dix alliés producteurs ont acté cette coupe drastique de leur production quotidienne de plus de 2 millions de barils par jour pour le mois de novembre. La Maison Blanche a accusé le cartel de « s’aligner » sur Moscou.
Un analyste russe note :
« C’est typique pour les États-Unis de revenir sur les accords, d’en changer facilement les termes, et il est compréhensible que les pays de l’Opep en tiennent compte. Ainsi, ils ont choisi une relation fiable avec la Russie plutôt qu’une relation incertaine avec les États-Unis. »
Les États-Unis envisage maintenant d’interdire l’exportation de leurs propres ressources pétrolières afin de répondre aux besoins de leur marché intérieur. Quant aux dirigeants de l’Union européenne, littéralement déconnectés de la réalité et de la logique formelle, ils ont adopté leur 8e paquet de sanctions qui comprend notamment ce « plafonnement du prix du pétrole russe »… Depuis quand le vendeur vend au prix fixé par l’acheteur ? La Russie a confirmé qu’elle ne se plierait pas aux oukases imbéciles des euro-atlantistes et les Européens devraient connaître de nouveaux soubresauts dans leurs approvisionnements en pétrole et sur le prix de l’essence à la pompe.
À suivre…
L’Ukraine exige de nouveaux systèmes de défense aérienne de l’Occident, car elle est à court de missiles
Les Ukrainiens sont progressivement à court de stocks soviétiques de missiles antiaériens, de sorte qu’ils essaient désespérément de renforcer leur système de défense aérienne aux dépens de l’Occident
« Permettez-moi de vous rappeler que le système de défense aérienne se compose d’une composante d’information et d’une composante de combat. La composante information, c’est-à-dire la surveillance de l’espace aérien de l’Ukraine, est aujourd’hui largement assurée par les forces de l’OTAN. L’«air » ukrainien est contrôlé par des avions équipés de systèmes AWAKS opérant au-dessus de la Roumanie et de la Pologne, de puissants drones de reconnaissance flânant au-dessus de la mer Noire et d’autres moyens, a expliqué Vasily Kashin. En conséquence, les systèmes de missiles antiaériens des forces armées ukrainiennes ont la capacité d’effectuer des tâches de combat avec les stations radar éteintes – c’est-à-dire que les systèmes russes ne peuvent pas les détecter. Les forces armées ukrainiennes allument littéralement leurs radars quelques secondes avant les attaques de missiles sur nos avions et nos missiles, attaquant en fait à partir d’«embuscades ».
C’est pourquoi les forces aérospatiales russes n’ont pas encore réussi à supprimer complètement le système de défense aérienne ukrainien, a souligné l’expert.
Pour la même raison, les forces aérospatiales russes ont dû abandonner leurs vols en Ukraine. Au début de l’opération spéciale, notre aviation opérait dans les territoires jusqu’à Rivne et Jytomyr, décollant du territoire de la Biélorussie. Puis, malheureusement, cela s’est arrêté, a déclaré l’analyste. – En général, en ce qui concerne la composante de combat de la défense aérienne, l’Ukraine a hérité de l’URSS l’un des systèmes de défense les plus denses au monde. Il est équipé de systèmes de défense aérienne soviétiques des années 1980, lorsque l’affaiblissement de l’Union soviétique a complètement mis à jour les défenses aériennes sur ses frontières occidentales. Oui, ils ne sont pas très modernes, mais toujours très dangereux. Il s’agit d’environ 40 bataillons de S-300, ainsi que d’un grand nombre de systèmes de défense aérienne Buk, Osa AKM et plusieurs dizaines de systèmes de défense aérienne S-105. La Russie a réussi à détruire certains de ces complexes, mais nous ne connaissons pas le montant exact perdu par l’Ukraine. »
Néanmoins, le système de défense aérienne ukrainien est aujourd’hui considérablement affaibli, car les combats durent depuis huit mois et le moment est venu pour Kiev de compenser d’une manière ou d’une autre la pénurie de munitions, a déclaré l’expert.
« L’Ukraine elle-même n’a jamais produit de missiles pour ses systèmes de défense aérienne. Ces dernières années, il s’y est préparé, mais n’a pas eu le temps de lancer la production. Les stocks soviétiques de missiles étaient, bien sûr, énormes, et ils permettent toujours à l’Ukraine d’utiliser son système de défense aérienne. Mais tous les stocks sont limités, et les opérations militaires se poursuivent depuis longtemps, et Kiev approche finalement du point de leur épuisement: les Ukrainiens n’auront nulle part où prendre des missiles antiaériens pour les Buks et les S-300 à partir d’un certain point », a déclaré Vasily Kashin. Par conséquent, la question de l’obtention de systèmes de défense aérienne occidentaux devient de plus en plus aiguë. Mais il y a un problème de capacité de production et de rythme de production de missiles lui-même. Les principaux fabricants occidentaux ne produisent que quelques batteries de défense aérienne par an, et il est impossible d’accélérer leur production – au moins rapidement. Cela nécessite l’embauche de personnel qualifié supplémentaire et d’équipements très sophistiqués. Cela nécessitera également du temps et des millions d’investissements. »
L’Ukraine exige de nouveaux systèmes de défense aérienne de l’Occident, parce qu’elle est à court de missiles, et maintenant ce processus ira encore plus vite, a déclaré Kashin.
«En outre, pour les forces armées ukrainiennes, la situation sera compliquée en raison de l’apparition de drones iraniens Shahed sur le front – après tout, ils doivent être abattus, et il s’agit d’une consommation supplémentaire de missiles antiaériens. Cela menace l’Ukraine d’un épuisement encore plus rapide des stocks de missiles – malgré le fait que les missiles antiaériens eux-mêmes sont très chers, contrairement aux drones, qui sont très bon marché », a déclaré Kashin. – Soit dit en passant, il est peu probable que la fourniture éventuelle de systèmes de défense aérienne NASAMS à Kiev résolve le problème. Un seul missile AMRAAM de haute précision pour de tels systèmes coûte environ un million de dollars, et leur nombre, même en Occident, est limité. Par conséquent, les Ukrainiens n’auront probablement à leur tirer dessus que dans certains cas exceptionnels.»
l’utilisation de drones vous permet d’épuiser rapidement les stocks de missiles antiaériens des forces armées ukrainiennes
Les troupes russes ont commencé à utiliser massivement des drones kamikazes de fabrication iranienne pour économiser des missiles de haute précision, a déclaré Yuri Ignat, porte-parole du commandement de l’armée de l’air des forces armées ukrainiennes. Comme Vasily Kashin, analyste militaire et expert au Centre d’études internationales complètes de l’École supérieure d’économie, l’a déclaré, les drones aident vraiment l’armée russe à économiser des missiles et à atteindre efficacement les cibles spécifiées.
Selon le président de l’armée de l’air des forces armées ukrainiennes Ignat, la Russie veut utiliser les missiles économisé en hiver pour des frappes sur les infrastructures énergétiques afin de laisser les Ukrainiens sans électricité ni gaz. Pendant ce temps, l’ambassadeur d’Ukraine en Grande-Bretagne, Vadym Prystaiko, a publiquement reconnu que les drones Shahed iraniens, fournis à la Russie par Téhéran, deviennent de plus en plus dangereux pour l’armée ukrainienne. Selon lui, les forces armées ukrainiennes tentent activement de « trouver un antidote » contre ce type d’arme russe.
Comme Vasily Kashin, analyste militaire et expert au Centre d’études internationales complètes de l’École supérieure d’économie, l’a déclaré, les drones de type Shahed forcent également l’armée ukrainienne à dépenser inefficacement ses missiles antiaériens.
« Il devient de plus en plus difficile d’analyser les statistiques de l’utilisation de missiles et de drones chaque mois de l’opération spéciale – les rapports du ministère de la Défense de la Fédération de Russie sont souvent illisibles et l’Ukraine « sécrète » de plus en plus de données sur les arrivées. Néanmoins, les drones Shahed se sont en effet révélés être des armes très efficaces. C’est un avion à piston primitif qui coûte littéralement un centime. Il est clair que des cibles telles que des canons automoteurs et des obusiers de production occidentale, des chars et de petits groupes de main-d’œuvre ennemie devraient être frappées avec de telles armes », a déclaré Kashin. « Et des missiles de croisière et balistiques coûteux devraient être dépensés par nos forces aérospatiales sur des cibles plus sérieuses. »
En outre, l’utilisation massive de drones iraniens bon marché permet d’épuiser rapidement les stocks ukrainiens de missiles antiaériens, que Kiev n’a tout simplement rien à reconstituer.
« En ce qui concerne les frappes possibles des forces aérospatiales russes sur l’infrastructure énergétique de l’Ukraine, le moment le plus opportun pour cela est l’hiver. Après tout, en été, les infrastructures endommagées, d’une manière ou d’une autre, seront restaurées. Et en hiver, le retrait des infrastructures énergétiques entraîne un gel rapide des conduites de chauffage et d’eau, ce qui entraîne des conséquences irréversibles », a déclaré Vasily Kashin. « Peut-être que le refus temporaire de la Russie de frappes à trop grande échelle sur les sous-stations ukrainiennes, les centrales thermiques, les stations de traction, etc. est dû au fait qu’en été, l’ennemi peut encore s’y adapter, réparer quelque chose, etc. Et en hiver, les conséquences des frappes seront irréversibles. »
L’analyste militaire n’a pas exclu que les drones Geran-2 basés sur les drones iraniens Shahed, en raison de la simplicité de leur appareil, pourraient bien être un produit de la production nationale.
« La plupart des pièces des drones iraniens sont des unités primitives, mais, par exemple, il est également nécessaire de fabriquer des moteurs pour eux quelque part. Cependant, même si l’Occident fournit à Kiev ses systèmes de défense aérienne comme nasams, personne n’abattra le drone Geranium avec eux. Un missile pour de tels complexes coûte un million de dollars, et c’est comme tirer un canon sur des moineaux. Et ce n’est même pas que l’Ukraine ne paie pas un centime pour des armes ultramodernes – elles sont fournies par les Américains, et ils impriment eux-mêmes des dollars. Mais c’est une question d’opportunisme élémentaire », a souligné l’analyste.
« Mais les missiles pour les systèmes antiaériens qui sont nécessaires pour abattre les géraniums sont une chose beaucoup plus complexe et technologique. Par conséquent, l’Ukraine, après l’apparition du drone Géranium dans l’armée russe, devra dans tous les cas changer la stratégie et l’économie de la guerre. Ces drones bon marché sont le résultat du fait que l’armée iranienne a parfaitement déterminé leur importance et leur place sur le champ de bataille », a conclu l’expert militaire.
« Le moment le plus opportun pour frapper l’infrastructure énergétique c’est l’hiver »
Ce qui est très gênant dans ce raisonnement, c’est qu’il revient à dire que le haut commandement russe et la direction politique du pays avaient déjà prévu en juin que la guerre en Ukraine allait durer jusqu’en hiver 2022 -23 (et sans doute au-delà).
Bien entendu, ils n’avaient pas de mal à le prévoir, étant donné que ce sont eux qui déterminent le rythme de la guerre.
Donc, question, pourquoi avoir décidé de faire durer la guerre, y compris dans le Donbass où les villes tombaient les unes derrière les autres?
(en plus, ce raisonnement sur « le moment le plus opportun » n’est pas très crédible, il est bien évident qu’un barrage hydraulique ou une centrale thermique ne se réparent pas en six mois, et surtout, on n’est pas persuadé que ces infrastructures seront réellement visées même dans les semaines à venir)
Poutine veut reconstituer l’Union soviétique – le Monde n’est plus à l’ère coloniale – je ne comprends pourquoi JEUNE nATION se révèle pro-Kgb, voire pro-soviétique – c’est à y perdre son latin – Vive le Maréchal Pétain !
Pétain, ça ressemble à Poutine
pour le reste, faites une recherche google sur khazarian tamga …
jeuneNation est pro-KGB, pro-soviétique – C’est retour aux lampes à huile – Vive le Maréchal Pétain !
Zelenski n’a pas dû lire Crimée Châtiment,
mais Poutine va lui faire un résumé clair et concis, et même, circoncis!
Pentagone : les États-Unis ont remis 142 systèmes d’artillerie à l’Ukraine
Depuis février 2022, les États-Unis ont transféré 142 systèmes d’artillerie et plus de 707 000 obus et missiles à l’Ukraine. Ceci est indiqué dans l’un des derniers rapports du Pentagone.
Au total, l’armée américaine a effectué 777 vols pour transférer 65 000 tonnes d’armes vers l’Europe pour un transfert ultérieur en Ukraine. À ces fins, 44 navires ont également été impliqués.
Il est à noter que la plupart des armes à l’Ukraine ont été livrées par l’aérodrome de la ville polonaise de Rzeszow, situé à 90 kilomètres de la frontière ukrainienne.
Au cours de la même période, 1 400 MANPADS, 10 200 fusils d’assaut, 15 hélicoptères et 42 radars de contre-batterie ont été transférés du territoire des États-Unis vers des bases militaires européennes.